(Fernando en média)
PDV Fernando flashback
J'ouvre doucement les yeux, je n'avais jamais aussi bien dormi de ma vie.
Instinctivement, je tournai la tête sur le côté. j'esperai la voir, etendue sur le dos les cheveux éparpillés, les lèvres gonfles tant je ne pouvais quitter ses lèvres hier mais...
Personne.
Je m'assis donc lentement sur mon lit, espérant entendre le son de l'eau qui coule dans la salle de bain.
Rien.
Je me levai puis enfila mon pantalon et torse nu, je me rendis dans le salon ensuite dans la cuisine.
Rien, personne, pas même un bruit ne se faisait entendre.
Le silence le plus angoissant que j'ai connu de ma vie, tandis que doucement je le sentait enveloppé mon cœur.
J'ai mis du temps à comprendre, espérant la voir sortir de nulle part un sourire sur ses lèvres et venant se blottir dans mes bras en me disant un bonjour des plus doux et des plus sensuels.
Mais rien, je restai au beau milieu de mon appartement entre mon salon et ma cuisine les bras le long du corps, les yeux dans le vide puis je soufflai.
_Elle est partie.
Je ne sais combien de temps je suis resté ainsi, avant que je m'anime et couru dans ma chambre pour prendre mon téléphone.
_Jim....je soufflai.
Elle est partie, elle est partie Jim._Que...Quoi!?
_ELLE EST PARTIE! Hurlais-je
_Elle est peut-être chez elle, Fernando. Garde ton calme, je t'envoie son adresse.
Il raccrocha
Je regardai l'heure, 8h du matin.
Oui, elle avait peut être des choses à faire de bonne heure, et elle n'avait pas voulu me réveiller.
Pourtant cette peur soudaine ne voulait pas me quitter comme si je savais sans vouloir y croire.
Alors pour me calmer, je pris le temps de prendre une douche et m'habiller correctement avant de prendre la route qui me conduira à sa maison.
Seulement plus le GPS m'indiquait que j'étais tout prêt, plus mon angoisse et ma peur grandissait.
Je frappai à sa porte.
Personne.
Je frappai une deuxième fois, avant de voir une jeune femme faire son apparition dans l'encadrement.
Sa cousine.
Quand elle me vit, elle ouvrit grand les yeux et m'agrippa le bras en me trainant à l'intérieur.
_F... Fernando? Me demanda-t-elle doucement.
_Oui, c'est moi. Je lui réponds méfiant
Me demandant si elle n'était pas folle de laisser entrer un inconnu dans sa maison. Enfin, pas un inconnu puisqu'elle connaissait déjà mon nom. Peut-être que Haÿde lui avait parlé de moi.
A cette pensée un fin sourire s'insatalla sur mes lèvres.
Mais un détail m'interpella, elle avait le nez rouge et les yeux gonflés. Pourquoi? Elle avait pleuré?
_Haÿde est là? Demandai-je tout à coup mal à l'aise
_T....tu..ne sais pas!? Me demande t-elle la voix tremblante.
_Savoir quoi?
Une larme roula sur sa joue.
Tandis que je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine, j'appréhendais déjà la suite.
Elle me prit la main et me conduisit à l'étage.
Je me laissai faire comme un pantin, elle fit face à ce qui me semblait être une chambre puis ouvrit doucement la porte comme si s'était un sanctuaire ou un truc du genre.
Elle y entra doucement, sa main toujours dans la mienne trembla légèrement. Tandis que mes yeux parcouraient cette chambre immense mais d'une blancheur impeccable presque déconcertante.
Elle lâcha ma main et se dirigea vers le lit parfaitement rangé et prit entre ses mains ce qui me semblait être une lettre.
Je la regardai faire, le regard perdu tandis que j'avais l'impression de savoir déjà ce qui m'attendais.
Elle se tourna vers moi et me la tendit.
Je la rejoignis tout près du lit en saisissant la feuille avec les mains moites et mon cœur qui tambourinait dans ma tête.
Je posai dessus mon regard pour lire les premières lignes.
Alice
Je voulais te le dire mais cette décision fut la plus difficile que j'ai eu à prendre. La vie nous impose parfois un grand nombre de souffrance pour ne pas nous laisser d'autre choix que nous en libérer.
Je me dis que peu importe à quel point ce sera difficile, je dois le faire pour toi, pour moi, pour lui, pour nous.Je dois partir, partir loin d'ici mais ceci est un aurevoir pas un adieu.
On se retrouvera, toujours.
Je sais que tu trouveras la force de continuer un moment sans moi, et le plus important n'oublie pas que je t'aime.Ta sœur Haÿde.
Je me laissai tomber sur le lit, les mains tremblantes serrant la feuille entre mes doigts tandis qu'une larme roula sur ma joue.
Elle est partie, loin d'ici sans rien me dire. Sans un regard, sans un mot, sans rien.
Je me réveillai en sursaut, la tête lourde, les cheveux mouillés à cause de la sueur et des larmes sur mes joues. J'avais pleuré dans mon sommeil.
Je me levai en rage, je me détestai de ne pas pouvoir l'oublier. Je n'en pouvais plus de ce cauchemar qui hantait mes nuits depuis presque 5 ans.Je me rappelle de chaque détail comme si tout c'était passé hier.
Je sortis sur le balcon de mon appartement et contempla la vue sur les Etats-Unis en allumant ma clope, je vais rester ainsi jusqu'à ce que le jour se lève.
C'était devenu mon rituel depuis mon retour dans ce pays où j'avais espérer changer ma vie.Qu'en pensez vous pour un début!?
Bisous.
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Mon Doux Péché
RomansAprès une nuit pareille, elle est partie. Le laissant seul dans ce lit froid où quelques heures plus tôt elle lui communiquait tout son amour par toutes les pores de son corps. Ils se retrouvent cinq ans plus tard. Ils ne sont plus les mêmes. Elle...