"Hasard et Conséquences" - Tome 2

Chapitre 39 : grand jour

3 jours que Julien m'a fait une surprise merveilleuse. Il nous a emmené moi et Édouard, aux Émirats. Un pays magnifique. En plus en cette période les températures sont relativement acceptables. Il fait un petit 35° ... quand je pense que à Lille il ne fait que 7 à 8°.
Le cheik Hassan et son épouse Meïssa sont adorables. On loge dans une partie du palais. Une suite. Enfin, un appartement. Nous avons littéralement 10 pièces à disposition et ils nous ont mis à disposition des domestiques. Une dame est là essentiellement pour s'occuper de Édouard.
Nous n'avons rien à penser mis à part visiter. Hier pour la première fois de ma vie j'ai dormi dans une tente en plein désert. Quand je dis tente, je minimise la chose. Ce n'est pas une tente Quechua ! Quel luxe même là. C'est une tente typique des nomades du désert. Donc que des gigantesques tapis étendus et des lanternes un peu partout. Des tables en cuivre. En bois tout travaillé. Quelquechose de magnifique. Il faut le voir pour le croire. Et en plein désert. Nous y sommes venus à dos de chameaux, ou de dromadaires, je ne sais jamais. On m'a expliqué mais je reconnais que je n'ai pas trop écouté. J'étais trop ébahi par le spectacle grandiose qu'il y avait devant moi. Des étendues de sable a perte de vue. C'est comme les plages du Nord sans la mer. Et chaleur en plus. Notre campement se situait à une heure de chameau du palais. Ou dromadaires. De toute façon ça avance au même rythme. Ça je l'ai retenu. Quand nous sommes arrivés il faisait encore jour. Puis après le thé d'accueil, (Bouillant mais il parait que ça se boit ainsi) nous avons écouté des chants traditionnels. Meïssa l'épouse du cheik a dansé une danse avec une tenue superbe. Tout de voiles. J'ai même appris quelques mouvements. Mais vu que je danse raide comme un piquet ... je me suis vite assise.
Nous avons mangé des plats succulents. Et toujours accompagné de thé. Puis les hommes ont fait la chicha.
Une magnifique soirée où nous avons pu voir le coucher de soleil.
Aujourd'hui je vais visiter le souk avec Meïssa pendant que Julien et le cheik Hassan vont parler affaire. Ça me désole un peu mais c'est ça d'être avec un homme d'affaire.
Quoiqu'il en soit je me réjouis de visiter les souks avec Meïssa.
Elle est adorable. En plus nous sommes quasiment du même âge. Elle a 29 ans et Hassan en a 41. Ils n'arrivent pas à avoir d'enfants par contre.
Il va d'ailleurs être l'heure que j donne le biberon à Édouard et ensuite partir rejoindre Meïssa dans le patio pour que nous partions. Je n'ai pas vu Georges de la matinée. Julien lui a sûrement laissé sa journée. Il faut dire qu'il n'a pas besoin de lui aujourd'hui. Du moins ce matin.

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Julien Lenoir

- Tu es sur que tout est prêt Georges ? Tu les récupères à quel heure ? Et tu as vu les détails avec l'équipe du cheik ??

- Pour la vingtième fois depuis que nous avons atterri, oui tout est prêt. Je récupère les invités principaux à 11h. Zyed le chauffeur du Cheik envoie les véhicules pour les autres. Au final à 13h30 nous serons revenus. À 15h nous installons tout. Et à 17h, c'est à toi de jouer.

- Je suis désolé de te faire répéter. Mais je stress. Il faut que tout soit parfait. Tant qu'elle ne sera pas devant moi je ne serai sur de rien.

- Je sais .... ne t'inquiète pas. Gère de ton côté les derniers préparatifs. Je gère le reste. J'y vais ou je vais être en retard. Si je ne suis pas là à la descente d'avion Carine et Laurent vont me tuer.

- Tres bien. À tout à l'heure. Merci Georges.

- De rien Monsieur Lenoir. Avec plaisir Patron.

- GEORGES !!!!

- Je suis parti ..... à tout', ciao.

Ce Georges !! Quoique si clémentine n'avait pas été là avec sa spontanéité, Georges me vouvoierait encore et m'appellerait Monsieur. C'est vrai que c'est mieux comme cela. Biensur il continue à me vouvoyer et à me dire du Monsieur dans le cadre professionnel mais en-dehors c'est plus sympathique. Il est comme un membre de la famille. Le tonton d'Édouard. Et le frère que je n'ai pas eu. Biensur après Laurent. Laurent et moi c'est autre chose. Nous avons ce lien depuis enfant. C'est indestructible. D'ailleurs il n'y a personne d'autre qui aurait pu être le parrain d'Edouard. Personne d'autre que lui pour m'accompagner dans ce que je m'apprête à faire aujourd'hui.