Chapitre 36

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Le temps que je termine de m'occuper de mon adversaire Ace en avait déjà terminé avec les autres, c'est tout juste si je n'y étais pas passée avec eux.

- En avant les autres nous attendent !

- La faute à qui ? Tu aurais pu aller plus vite.

- Dieu, tu me cherches Kyoka ? Et tu parles de mon assurance ?

Nous rigolâmes et nous nous mîmes en route de nouveau. Les autres nous accueillirent avec des cris de joie, tandis que les médecins accouraient déjà vers nous.

- Pas besoin ! Dit Ace. Occupez-vous des autres, c'est plus urgent moi ce n'est que superficiel.

- Non Ace, laisse-toi faire ! Le disputais-je toujours inquiète.

- Comme Kyoka par exemple ! Il pouffa.

Quel idiot. Je laissai les médecins exécuter leur savoir tandis que Ace se fendait la poire (pardonnez l'expression). Ils me laissèrent ensuite tranquille pour aller s'occuper d'autres blessés, j'étais assise en attendant qu'on m'assigne quelque chose à faire jusqu'à me faire violemment projeter en arrière par un étrange énergumène me sautant dessus, et il ne s'agissait pas de Ace.

- Eeeh ! C'est une blague ça ! Dis-je en me redressant.

J'ouvris les yeux pour découvrir un petit blondinet tout souriant, Ugo. Son sourire s'effaça rapidement lorsqu'il se fit soulever par le col de son tee-shirt et qu'il brassa ses jambes en l'air pour se libérer.

- Eh bonhomme, la demoiselle est blessée au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, fais attention un peu.

Je rigolai.

- Ace, tu peux le reposer il ne cherchait pas à mal, c'est le petit garçon dont je te parlais tout à l'heure.

- Oh.

Il reposa Ugo, qui se frotta pour s'essuyer, puis il me regarda.

- Pardon madame..

- Haha « madame » Rigola Ace. Je ne savais pas que tu étais aussi âgée.

- Quand arrêteras-tu de te moquer ? C'est une forme de respect c'est tout. Puis m'adressant à Ugo. Ne l'écoutes pas c'est un idiot, et tu peux m'appeler Kyoka d'accord ?

Il acquiesça et me fit un câlin.

- Merci beaucoup madame, euh Kyoka je veux dire.

- Ne t'en fais pas, c'était normal.

- Bon sang Ugo ! Tu es vivant ! J'ai eu si peur !

Nous tournâmes la tête vers une dame que j'estimai avoir une quarantaine d'années, ses traits de visages me permirent d'affirmer qu'il s'agissait de la mère d'Ugo. On voyait des larmes couler sur ses joues, et son expression trahissait de l'inquiétude, j'imagine qu'elle avait dû avoir très peur pour son fils. Elle accourut jusque lui et le prit aussitôt dans ses bras avant de l'embrasser à peu près a tous les endroits possibles. Puis elle s'en détacha et me regarda.

- Merci beaucoup mademoiselle, merci vraiment, je vous dois tellement !

J'étais d'abord un peu frustrée par ses remerciements, mais je finis par lui répondre pour faire preuve de politesse.

- Je vous en prie, ce n'était rien.

- Tu aurais vu maman, elle s'est battue avec un méchant monsieur super fort ! Ça faisait boum boum et paf !

J'entendis Ace rigoler suite aux histoires que racontait Ugo, avant que celui-ci ne s'éloigne avec sa mère. Ace vint alors me tendre une main pour m'aider à me relever.

Then He Held My HandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant