Épisode Flash-Back (3) : Promesse.

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• Avant de commencer, je tiens à vous avertir que ce chapitre sera un peu plus long que les autres. Je fais toujours attention à ce que mes parties ne soient ni trop courtes, ni trop longues, mais là, j'ai vraiment pris du plaisir à écrire cette épisode.
Donc, si vous voulez en savoir un peu plus sur le passé de Karma (enfin !), c'est juste en bas !
Bonne lecture !

...

Foyer de l'enfance de Northville - 8 mai 2006

Deux grandes pièces se trouvaient séparées d'une baie vitrée. Il y avait un endroit qui consistait à une garderie, lieu pour enfants après une journée d'école : et de l'autre côté, le foyer de l'enfance du village. À l'entrée, deux femmes s'y tenaient dont une étonnamment jeune et l'autre un peu plus âgée qu'elle.
- Et ici, tu as le foyer de l'enfance. Elle regroupe tous les enfants de la région, vu qu'il s'agit du seul grand foyer existant dans celle-ci.
- Je vois...
La jeune femme semblait captivée par l'endroit haut en couleur. En effet, c'était un espace coloré qui donnait une ambiance joviale et enfantine dans la pièce.
- Tu m'as l'air nouvelle dans ce milieu. Je me trompe ? Demanda alors la femme plus âgée.
- Qui, moi...?
- Haha, oui, toi. Depuis qu'on est ici, tu sembles très attentive et captivée par ce qui t'entoure. Ce n'est pas mal, mais, c'est surprenant pour une jeune fille comme toi.
La jeune brune se gratta timidement les cheveux avant de répondre :
- Oh, euh et bien... disons que je suis actuellement en première année de psychologie, et donc... pour moi avoir la chance de pratiquer un stage en tant qu'assistante sociale pour jeunes enfants, c'est comme... une grande étape de franchie.
- Tu as toujours voulu faire ce métier ?
- Oui je... elle se gratta davantage les cheveux : j'aime aider les gens dans le besoin. Ou plutôt, je dois aider les gens dans le besoin. Oui, c'est un devoir pour moi. En particulier les enfants. Disons que... depuis que ma mère m'a abandonnée dans mon enfance, c'est comme si... je ne voulais plus que ça se reproduise.
Elle regarda les quelques enfants qui se trouvaient dans le foyer avant de reprendre :
- Ils sont tellement jeunes... et souffrir comme cela dès cet âge... c'est si injuste. C'est pourquoi je ne veux plus qu'aucun enfant ne souffre.
- Oh, Clémence...
La femme la regarda avec tendresse. Si jeune et généreuse. Elle était certaine que cette jeune étudiante pourrait aller si loin et changer beaucoup de choses.
- Maman.
Un petit garçon s'approcha de la femme plus âgée tout en lui prenant la main. Clémence baissa son regard vers cette petite chose toute mignonne qui semblait vouloir se cacher derrière la main de sa mère. Il avait des cheveux blancs et des yeux tellement bleus clairs que cela aveuglait la jeune étudiante, qui les trouvait magnifiques.
- Oh Kirua. Tu es déjà là ? Tu as fait le chemin tout seul ?
- Ben oui... je connais la route, maint'nant.
Il dit cela comme d'une évidence, ce qui fit rire la mère. Puis, il leva les yeux vers Clémence :
- C'est qui elle ?
- Euh...
- Oh Kirua, on ne demande pas cela comme ça !
- Non non madame Zoldick, je vous jure, ce n'est pas un problème.
Elle se baissa ensuite à la hauteur de Kirua et se plaça devant lui. Elle lui esquissa ensuite un large sourire, sous l'étonnement du petit garçon.
- Bonjour jeune homme, moi je m'appelle Clémence. Et toi ?
- Ben t'as pas entendu ma mère te le dire ?
- Kirua !
Il montra du doigt sa mère d'un air sarcasme. Clémence ne lâchait pas son sourire malgré qu'elle ait en face d'elle un petit garçon au visage d'ange mais au fort caractère. Elle savait déjà que plus tard, ce ne serait pas le genre de garçon qui se laisse marcher sur les pieds.
- C'est vrai que ta maman vient de dire ton prénom, seulement moi je voulais l'entendre de toi-même, tu vois ? Comme un grand garçon.
Kirua fixa alors Clémence, visiblement choqué. Il détourna alors le regard d'un air embarrassé et répondit :
- Kirua.
Le sourire de Clémence s'élargit deux fois plus. Elle se releva alors, et vit la mère de Kirua la fixer :
- Vous apprenez vite. Vous ferez une bonne mère je suppose.
- Oh non, c'est encore trop tôt vous savez.
- Il n'est jamais ni trop tôt, ni trop tard pour réaliser le bonheur.
- Dis m'man, je peux aller jouer avec Karma ? Demanda alors Kirua en agitant la main de sa mère.
Suite à la question de sa mère, le visage de cette dernière se crispa, sous le regard interrogateur de Clémence.
- Kirua, tu sais que quand tu joues avec Karma ça finit toujours mal, et c'est pour ça que du coup je t'ai demandé de ne plus jouer avec lui.
- Mais aujourd'hui ça va bien se passer, je te le jure !
- Tu m'as dit ça combien de fois, déjà ?
- Je sais plus moi. Mais là je te le dis, ça va bien se passer. En plus, il m'attend là. Allez, s'te plaît !

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