DRAMIONE - Il n'y a pas de Lumière sans Ombre.

Cassandra - Lysandre • Partie IV •

Bonjour à tous ! Voilà la dernière partie. Drago sera très présent, car il est le thème principal de cette partie. Il était indispensable pour cette fin.

En bonus une chanson qui résume assez bien ce chapitre, finalement.

Bonne lecture !

Septième année

- Qu'est ce qu'il lui veut à notre fille ? Marmonna Drago, espionnant deux adolescents à travers la baie vitrée du salon qui donnait sur le lac. Il vient tout les jours depuis le début des vacances.

- À ton avis ? Sourit Hermione, allongée sur le canapé de ce même salon, un livre entre les mains. Qu'est ce qu'il peut bien lui vouloir ?

Il se tourna vivement vers elle, indigné par le calme dont elle faisait preuve, et le sourire qu'elle arborait l'agaçait au plus haut point.

- Et tu ne vas rien faire ? S'exclama-t-il, outré. Ils n'ont que dix-sept ans, je te signale !

- Et alors ? Comment étions-nous à leur âge ? Tu t'en souviens ?

Drago devint soudain livide, écoeuré. Comment pouvait-elle être aussi sereine, aussi amusée de la situation ? Comment disait-on déjà ? Que les chiens ne faisaient pas des chats ?

- Tu crois qu'ils ont déjà... Souffla-t-il, horrifié à la simple pensée qu'un gamin qui se prenait pour un homme ait pu toucher sa propre fille.

- Qui sait ?

- C'est tout ce que tu trouves à dire ? Cingla-t-il, refusant de croire que sa femme trouve ça normal. Écoute moi bien, Granger, tu vas aller chercher notre fille de gré ou de force et congédier cet idiot !

Hermione écarquilla les yeux, incrédule du ton que prenait son époux et referma son livre d'un coup sec. Il en aurait bien ri si ça n'était pas sur lui qu'elle posait son regard courroucé. Et il aurait bien étiré un sourire sadique si la pauvre victime n'était pas lui-même...

- Ça suffit ! Ta crise de jalousie du papa poule qui se voit voler sa petite fille chérie par un autre homme, ça va bien ! S'écria-t-elle, se levant d'un bond pour lui faire face. Tu n'as peut-être pas remarqué, mais ce n'est plus la gamine de six ans qui ne jurait que par son père adoré ! Et tu sembles oublié, mon cher Malefoy, que nous étions pareil à son âge, si ce n'est pire ! Oui, pire ! Dois-je te rappeler la manière dont nous nous sommes mis ensemble ? Avec un marché, et un contre marché ? Si ça ce n'est pas pervers pour des gosses de dix-sept ans, dans quel monde vivons-nous, je te le demande !

- Mais là c'est pas pareil... Marmonna Drago, de mauvaise foi.

- Tu n'as qu'à y aller toi-même, le congédier chez lui ! Poursuivit-elle, agacée. Après je te laisse le déplaisir d'expliquer à ta fille ce qui t'a pris. On verra comment tu vas t'en sortir !

- Pourquoi c'est moi qui devrais m'en prendre plein la gueule ? S'exclama Drago, réprimant un hoquet d'indignation.

- Parce que c'est toi qui ne veux pas de lui.

- Je n'aime pas du tout sa façon de la regarder ! Se justifia-t-il, catégorique.

- Ce n'est sans doute pas le premier à la regarder comme ça, et ça ne sera pas le dernier !

- Mais lui, il vient ici tout les jours, devant nos yeux, sans prendre la peine d'être discret !

- Parce que tu trouves que tu étais discret, toi ? S'exclama Hermione, en éclatant d'un grand rire moqueur.

Vexé qu'elle se riait de lui sans la moindre retenue, il serra les poings et contracta la mâchoire. Sa femme avait beau être la plus belle à ses yeux, la plus courageuse pour être capable de le supporter, mais elle restait cette incorrigible Miss-Je-Sais-Tout du temps de Poudlard. Et Merlin seul sait à quel point ça la rendait insupportable.