Chapitre IV - Le Serpentard Déchu

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Merci beaucoup pour tout vos messages privés, commentaires et votes, je suis très touchée. Voilà la suite. Bonne lecture !

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On dit de quelqu'un qu'il est déchu lorsqu'il a perdu sa dignité, son rang et même sa réputation. Et pour que ça arrive, il fallait déshonorer certaines règles et il fallait un exécuteur. Drago Malefoy avait banni un Serpentard, le privant de tout : des dortoirs de leur salle commune, le droit de s'asseoir à leur table pour manger et le droit d'entrer en contact avec un Serpentard. Inutile de constater que la situation était délicate pour ce Serpentard car s'il n'avait pas connaissance de la Salle sur Demande, où allait-il dormir ? S'il ne pouvait plus s'assoir à la table des Serpentard, qui allait accepté de s'asseoir avec lui ? Oui, ce jeune Serpentard était tout simplement condamné à errer dans les couloirs du château, sans aucun endroit où s'arrêter. Qui était ce Serpentard ? Qu'avait-il donc fait de si grave pour déclencher la colère de Drago Malefoy ? Pourquoi des mesures aussi sévères ?

Tout commença en cette matinée où les rayons du soleil transperçaient enfin les nuages après plusieurs jours de pluie. Comme chaque jour, les élèves étaient dans la grande salle à prendre leur petit déjeuner, discutant, lisant la Gazette du Sorcier dont un article portait le titre " Une maison ravagée par les mangemorts à Londres, les Hamlet retrouvés morts, leur bébé introuvable. " ou encore en triant leur courrier. Rien ne laissait prévoir que bientôt, un élève de Serpentard serait déchu. Drago Malefoy semblait de bonne humeur, l'ensemble des Serpentard également.

Hermione, assise auprès de ses amis, lisait la Gazette du Sorcier avec attention, tout ce qui concernait les mangemorts et Voldemort était digne d'une attention particulière. Elle savait que rien n'était fait gratuitement et sans but alors elle se posa les questions suivantes : Qui étaient les Hamlet et quel lien avaient-ils​ avec Voldemort ? Et cet enfant, où était-il passé ?

- S'ils avaient voulu le tuer, on l'aurait retrouvé avec ses parents, mort, dit Harry, l'air sombre. Encore un orphelin.

Hermione se doutait que cette histoire le touchait plus qu'il ne le montrait, il avait lui-même vécu exactement la même histoire.

- J'espère qu'il n'est pas entre les mains de Voldemort, répondit Hermione. Je ne vois pas ce qu'il ferait avec un bébé.
- Tout est tellement possible...
- Harry, un ami proche de la famille l'a probablement emmené avant qu'ils n'arrivent, tenta Hermione. Bien qu'il soit redoutablement puissant, il n'est pas... infaillible.
- J'espère pour ce bébé que tu as raison.

Quelques instants plus tard, alors qu'ils se dirigeaient vers les cachots pour leur cours de potion, il régnait une atmosphère étrange. Les Serpentard ne les regardaient pas d'un mauvais œil, ils ne critiquaient aucun Gryffondor, pas même Neville, leur victime préférée, et le pire de tout, c'est que certains d'entre eux étaient même souriants.

- Salut Harry, lança Pansy Parkinson avec un ton tout ce qu'il y avait de plus aimable.
- Euh... Salut.

Harry regarda la jeune fille avec surprise, était-elle malade ? Non seulement elle l'avait salué mais elle l'avait appelé Harry. Hermione croisa le regard de Malefoy, toujours entouré de ses acolytes. Il lui fit un sourire discret, entendu. Il avait tenu sa promesse. Elle hocha la tête, signe de son approbation.

- Qu'est ce qu'il se passe ? Murmura Harry à Ron et Hermione. Qu'est ce qu'il leur prend ?

Hermione haussa les épaules. Elle n'allait pas leur dire la vérité.

- Je ne sais pas mais vaut mieux rester sur nos gardes, si vous voulez mon avis, chuchota Ron.

Le professeur Rogue traversa le couloir à grande enjambée, sa cape noire volant derrière lui. Il ouvrit la porte du cachot et ils  entrèrent silencieusement les uns après les autres. Hermione sortit tout de suite ses livres tout en vérifiant le contenu de son chaudron où ils préparaient le Veritaserum. William Roy s'installa à côté d'elle et, contre toute attente, il ouvrit également son livre de potion.

DRAMIONE - Il n'y a pas de Lumière sans Ombre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant