DRAMIONE - Il n'y a pas de Lumière sans Ombre.

Chapitre VI - Réciprocité

Bonjour, on est Jeudi​ matin et comme promis voici la suite ! Vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre, merci beaucoup ! Merci à tous pour vos messages et pour vos votes, j'espère que la suite vous plaira !

***

- Alors ? Demanda impatiemment William en fin de journée, alors qu'ils s'étaient installés au bord du lac, à l'abri des curieux.
- N'utilise surtout pas la Légilimancie ! S'exlama Hermione, mal à l'aise.
- Pourquoi ça ?
- Non, c'est trop gênant.
- Par Merlin, Hermione ! Qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Je ne sais pas moi-même ! C'était tellement étrange.
- Tu veux bien développer ?
- Qu'est ce qu'il m'a pris d'accepter une telle chose ?
- Tu commences à m'irriter. Continue et je vais utiliser la Légilimancie.
- Non !

Elle inspira profondément, tentant de se calmer sans succès. Tout était confus dans sa tête, tout défilait sans cesse dans sa tête, à toute vitesse, telle une obsession. Son pauvre cœur menaçait d'exploser à tout moment !

- Tu es passée à la casserole ? Demanda alors William, avec un sourire rempli de sous-entendus.
- Bien sûr que non ! S'exclama Hermione, indignée.
- Alors quoi ? Tu me fais perdre du temps précieux que je pourrais passer avec Andréa. Il t'a embrassée ?
- Non, justement, c'est là le problème !
- Le problème ? J'ai dû rater un épisode, là.
- Tu pourras retourner chez Serpentard dans un mois.

William observa étrangement Hermione, elle semblait à la fois perdue, bouleverser, et complètement folle. En tout cas, plus que d'habitude.

- Il t'a demandé quoi en échange ?
- Un mois.
- Un mois ? Répéta William sans comprendre.
- Oui.
- Bon, tu l'auras voulu !

Il fixa Hermione de ses yeux bleus et fit défiler ses souvenirs les plus récents jusqu'à la veille où elle discutait avec Malefoy dans leur salle commune. Il finit par éclater de rire. Si fort que sa voix résonnait en écho dans la forêt. Elle lui lança un regard courroucé, elle ne voyait pas ce qu'il y avait de drôle.

- Tu as vraiment dit oui ? Je suis choqué par un tel comportement inapproprié, Miss Granger. Cela ne vous ressemble pas.

Elle leva les yeux au ciel, agacée.

- Il n'a pas voulu m'embrasser.

Il éclata à nouveau de rire.

- C'est tout ce qui t'inquiète, toi ? À ta place, je me préoccuperai de ma survie pendant ce mois.
- Oui, oui, oui, dit impatiemment Hermione. Mais concentrons nous sur le fait qu'il n'ait pas voulu m'embrasser.
- Tu t'en fais pour rien. Il doit attendre le bon moment.
- Vraiment ? Tu crois ?
- Non mais tu veux vraiment que ça arrive ?
- Je suis partagée.
- Ce n'est pas l'impression que tu me donnes, menteuse !
- Bon, qu'est ce que je suis supposée faire ?
- Sois plus suggestive.
- Comment ça ?
- Je n'en sais rien, vous êtes douées pour ça, vous les femmes, en général.
- Tu veux dire que je dois le séduire ?
- Quelque chose comme ça, oui.
- Mais pour qui tu me prends ? S'indigna Hermione, scandalisée.
- Dixit celle qui a accepté un tel marché.
- Je suis prise au piège !
- Tu es attirée par lui, je ne vois pas pourquoi on en fait toute une montagne.

Le soleil commençait sa longue et paisible descente et bientôt, il ne dépassait plus la cime des grands arbres. Ils se levèrent, réajustant leur robe de sorcier et rebroussèrent chemin en direction du château. Les feuilles des arbres prenaient déjà des teintes automnales, du jaune, du rouge et du marron et tombaient en virevoltant, parfois emportées par le vent.

Il était presque l'heure de dîner lorsqu'ils arrivèrent dans la grande salle déjà bondée d'élèves assis à leur table. Hermione se tourna vers William qui semblait sur la réserve.