Sixteen.

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Anthony était soigneusement entrain de changer mes bandages. Je ne lui avais encore rien dit sur son "ami", à chaque fois qu'il me changeait mes bandages il me racontait toujours une histoire drôle sur une de ses ex pour me distraire un peu, et ça marchait. Beaucoup.

Anthony: et...voilà, j'ai fini. Dit-il fier de lui.

Moi: merci Anthony, t'es un sucre.

Anthony: c'est rien mon gros bébé. Dit-il en me faisant un bisou sur ma tempe.

Moi: rentres chez toi frère, tu me déranges.

Anthony: t'es sure? Dit-il d'un ton douteux.

Moi: j'ai des nausées. Dis-je en touchant mon ventre.

Anthony: c'est les antidouleurs, cala pas. Azy dors bien grosse tête.

Moi: dors bien.

Anthony: hey, n'oublies pas de prier.

Moi: Mmh...d'accord.

Donc j'ai fait ma prière et je me suis rendormie vu que demain les policiers allaient venir pour m'interroger encore une fois. Honnêtement j'ai pas envie de le poursuivre en justice, seul Allah peut le juger et est le maître de tout. Et karma is a bitch.

Le lendemain matin je me suis réveillée et il fallait que l'infirmière m'aide à me laver et tout le reste. Je me sentais toujours aussi faible, on dirait que leurs médicaments ne m'aidaient pas assez.

Infirmière: vous ne parlez pas trop dit donc.

Moi: en même temps j'ai la mâchoire cassée.

Infirmière: oh ouais, vous êtes vraiment belle. Je m'appelle Marie.

Moi: enchantée, Marie. Moi c'est Daniella..

Infirmière: je sais, je sais. T'as pas de famille?

Moi: pourquoi? Dis-je en souriant.

Infirmière: en même temps personne ne vous visite.

Moi: ah...on m'a adopté ensuite abandonné.

Infirmière: désolée, je n'aurai pas dû vous demander.

Moi: non c'est rien, c'est la street.

Infirmière: okay. Dit-elle en riant.

J'étais à présent prête pour cet interrogatoire avec les policiers qui d'ailleurs m'effrayaient.

Policier 1: bonjour madame Oladipo.

Moi: c'est mademoiselle Soni. Dis-je d'un ton ferme.

Policier 1: bien.

Policier 2: vous allez bien?

Moi: oui, ça peu aller et vous?

Eux: oui..ça va.

Moi: soyez gentils s'il vous plaît.

Eux: ne vous inquiétez pas.

Mon mariage forcé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant