C H A P I T R E 9 : Révélations

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C H A P I T R E  9 :  Révélations

Ces derniers temps,  je me réveillais de manière assez étrange. Hier matin, c’était Chuck qui faisait une prévision météo pour ma journée, d’ailleurs c’était plutôt agréable. Puis un peu plus tard, j'avais étais réveillée par les petits battements de cœur de mon dragon, et même maintenant, c'était toujours lui qui me réveillait et qui déposait sa petite langue sur ma joue froide et engourdie par cette nuit que j’ai passé hors de mon lit.

En effet, je n’avais pas dormi dans ma chambre, j’avais dormi par terre, contre le mur, et heureusement pour moi, il y avait un énorme sachet de paille pour nos petits dragons, contre lequel je m’étais appuyée. La pièce n’était pas sale, elle ne puait pas bien qu’elle ne soit pas si design et aussi parfumée que les autres endroits du château.

La créature aux écailles luisantes bleus et violettes venait de me réveiller, elle était face à moi, et s’agrippait à mes cheveux sans me les tirer. Mon dragon était tellement beau, et puis tout à coup, je me mis à lui parler :

« Mon petit dragon, je me demande bien quel est ton nom, quand est-ce qu’on pourra communiquer ensemble par pensée... Es-tu une fille, ou bien un garçon? J’ai tellement hâte de savoir, si tu savais...» Il me fixait, il me regardait dans les yeux... Et quelque chose d’étrange se passa à cet instant. Puis ses jolies pupilles bleus devinrent tout à coup blanches. Blanche comme la neige. Et à ce moment-là, il me transporta dans un autre monde : je sentis mes paupières se fermer lentement comme si je sombrais dans le sommeil...

Papa et maman... Ils étaient entrain de rire ensemble, comme au bon vieux temps...

Cette pensée me provoqua un pincement douloureux au cœur, je le sentis, comme si on venait de me percer la poitrine avec un poignard.

Je les voyais rire puis un autre flash apparut. Mes proches avaient l’air affolés, et je vis ma mère, qui était entrain de pleurer, avec une photo à la main. Sur cette photo, c’était moi. Ils devaient me rechercher, car je vis mon père qui discutait avec un policier. Ce devrait être pendant ces quelques jours où je m'étais évanouie et que je me reposais chez Abdiel... Ils me cherchaient déjà alors. Ensuite une autre flash se dévoila. Je me trouvais face à la scène, mais personne ne pouvait me voir.

Encore mes parents, mais cette fois-ci la pression monta. Il faisait nuit, seule une petite lampe de chevet éclairait la grande pièce qui se trouvait être mon salon.  Mes parents, étaient sauvagement tenus par des étrangers, des inconnus. Ils étaient habillés de noir, mais je ne voyais pas leur têtes, je ne pouvais les voir que de dos. La scène était assez secouée, et je sus comment sont apparues les tâches de sang au mur : mon père s’est pris un coup de poing violent. Mon cœur se resserra encore plus quand je vis la tête de celui que j’aimais tant : son nez devait être cassé, sa lèvre saignait. Les hommes l’ont ensuite plaqué contre le mur. Les seules paroles que je pu entendre sont celles-ci :

- Où est-elle?! Réponds ou je te frappe encore!

- NON! Hurla ma mère en pleurant, elle devenait hystérique à cause de la scène qui se passait. Un homme assez baraqué la tenait pendant qu’elle essayait de se débattre.

- Qu’importe ce que vous fassiez, je ne vous dirais rien! S’écria mon père courageusement.

Ils étaient cinq. Cinq hommes en noirs, de peau blanche. Ils étaient de dos, mais je pu en apercevoir un de face. Il avait un lézard assez gros tatoué à côté de l’œil. Puis l’homme qui questionnait et qui avait frappé mon père recommença de plus belle, mais de façon plus violente que la fois précédente. L’homme tenait toujours fermement ma mère, je pouvais entendre qu’elle chuchotais mon nom en sanglotant :

Aaliyah, dragonnière dans le sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant