C H A P I T R E 3 : Le repas japonais

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C H A P I T R E  3 :  Le repas japonais.

19h35. Il faisait assez frisquet dehors. J’avais mis un manteau marron foncé façon trench assez long et je m’étais vêtue de ma plus jolie robe : c’était une tenue de cocktail satinée noir. Elle était assez prés du corps, et révélait un décolleté plongeant. Elle formait un bustier, et la jupe était volantée. Elle me donnait un genre chic mais tout autant sexy à cause du décolleté.

Ma robe était plutôt courte, alors le rôle du trench était de me couvrir au maximum. Même si nous étions en hiver et qu'il faisait froid, nous serions dans sa maison, donc je pouvais me permettre de porter cette tenue légèrement «provocatrice».

Je l’avais acheté au prêt-à-porter qui était situé à deux pas de chez moi, elle m’avait seulement coûté £35, et était magnifique malgré son faible prix.

Je vivais dans un beau quartier et étonnant que cela puisse paraître, le prix des loyers n'était pas exhorbitant.

Je montais dans la voiture de ma mère, une voiture d'occasion mais qui marchait plutôt bien. Je prenais soin de m’arrêter au supermarché pour offrir une bouteille de vin à mon amie. Une bouteille de vin blanc pétillant serait parfait pour le dessert. Il y aurait certainement un gâteau, ou alors un dessert japonais, ça ferait l’affaire dans tous les cas. Le vin blanc pétillant, généralement, se mariait plutôt bien avec les fins de repas.

En 10 minutes, j’étais arrivée au domicile de Maria, et d’ailleurs l’extérieur était plutôt bien décoré et illuminé. Des invités lambinait ça et là, dans le magnifique jardin luxueux de ma jeune amie. Je crois qu'elle m’avait raconté une fois que ses parents lui avaient offert la maison pour fêter ses vingt ans. Maria, une jeune fille aux traits hispaniques, avait hérité d’une somme assez conséquente de ses arrière grands-parents, qu’elle n’avait par ailleurs jamais eu l’occasion de rencontrer. J'étais âgée seulement d’un an de plus qu'elle, elle avait donc 20 ans. Ses yeux en amande d’un marron noisette faisait tout son charme. Elle avait ces lèvres pulpeuses et joliment charnues, qui laissait envier tant de femme. Lorsqu’elle se maquillait et portait son rouge à lèvre provocant, on ne voyait plus que sa bouche. Elle avait une voix assez agréable à entendre. Ce n’était pas ma «meilleure» amie, mais on s’entendait plutôt bien et nous étions assez proche.

J’entrais dans la maison dans le but de rencontrer Maria et j’avais aperçu des traiteurs et des cuisiniers asiatiques qui s’occupaient de la cuisine pour ce soir. Ils disposaient la nourriture avec précaution dans les plats pour que ce soit esthétique et que cela donne l’eau à la bouche aux invités de ce soir. D’ailleurs je crus que je venais de voir Allan et Etan avec une coupe de champagne à la main. Ils étaient finalement eux aussi invités. Tiens, je ne pensais pas qu'elle l’aurait fait, elle me disait qu'ils étaient gentils garçons mais qu'elle ne serait jamais vraiment amie avec eux. Je la cherchais un peu partout, sans la trouver. J’avais pris les escaliers, peut-être serait-elle dans sa chambre, qui sait?

«Toc toc toc», tapai-je avec mon poing.

- Oui? Retentit alors une voix.

- C’est Aaliyah!

- Ah enfin, tu es là! Entre!

Et c’est à ce moment-là que mes yeux s’écarquillèrent. Maria était dans toute sa splendeur. Elle s’était vêtue d’une jolie robe rouge façon tango, il y avait un décolleté, et on ne va pas le cacher, Maria avait plutôt une forte poitrine malgré sa minceur. Elle avait des hanches et des fesses à en faire tomber plus d’un. Bien que je sois une fille, je trouvais mon amie vraiment sexy ce soir.

Elle me fis enlever mon manteau, et dit sincèrement :

- Mais alors toi, tu es vraiment un canon ce soir! Tu as intérêt à t’éclater et te lâcher!

Aaliyah, dragonnière dans le sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant