C H A P I T R E 7 : Un nouvel univers

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C H A P I T R E  7 : Un nouvel univers

- Bonjour la Belle au Bois Dormant, il est 7h30. Le soleil n’est pas encore levé, la température s’élève à 5°C. Il fait plutôt froid, alors aujourd’hui on se couvre. Un nouveau monde vous attend dans peu de temps. Puis il se mit à rire dés qu’il eut finit sa phrase.

J’éclatais de rire, c’était Chuck dans toute sa splendeur. Il était vraiment drôle et surprenant, et jamais, ô grand jamais, personne n’avait réussit à me faire rire dés le réveil, surtout de cette manière.

- Tu as bien dormi? Me demanda-t-il avec le sourire.

- Oui, plutôt bien, et toi? Dis-je en m'étirant.

- Ça peut aller, même si tu as piqué la couverture toute la nuit.

- C'est pas vrai, je n'ai pas pu faire ça.

- Bien sur que si, regarde, je suis enrhumé! Nous sommes en Écosse, nous arrivons à Glasgow dans une heure environ. Il faut que tu t’habilles, les vêtements que tu portais hier soir conviendront. Je pense que tu dois juste aller te débarbouiller un peu le visage, un peu de maquillage et tu seras parfaite! Ensuite on va manger, dépêches-toi, ils servent le petit-déjeuner dans quinze minutes.

- Glasgow... L’école se situe dans cette ville alors...

- Oui, mais elle est un peu éloignée dans la forêt, tu comprends, c’est une école spéciale et les élèves ont besoin d’entraînements. Bon dépêche-toi! Les salles de bain se situent à l’autre côté.

Voyant qu’il insistait, je pris mes affaires, enfila ma robe de chambre, et me dirigea vers le côté opposé. Je vis, en passant par le wagon-restaurant, quelques personnes qui étaient entrain d’émerger de leur sommeil.

Le serveur d’hier soir me reconnu et me salua poliment, tout comme je l’attendais :

- Bonjour Mademoiselle, avez-vous bien dormi?

- Bonjour, oui merci. A toute à l’heure. Le «à toute à l’heure» insinuait que j’allais prendre le petit-déjeuner, et il l’avait comprit.

Arrivée aux salles de bain, qui étaient séparées en petite pièce, j’ouvris la porte où je vis le statut «libéré», ce qui signifia que personne n’occupait cet endroit. Il y avait une douche, des toilettes,  juste à côté le lavabo avec le miroir juste au-dessus. C’était vraiment charmant. Bref, je devais cesser de rêvasser, il fallait que je me prépare et que je rejoigne Chuck dans peu de temps. J’avais brossé mes cheveux, ils étaient devenus un lisse par rapport à hier, étrange. Puis quelque chose me grattait. C’était où je m’étais coupé... Je regardais mon bras, mes écailles étaient là, sur l’endroit où je m'étais coupée et tout autour. Mais pourquoi maintenant? Et elles ne s’étaient même pas manifestées lors de ma coupure, étrange, très étrange.

Je m’étais maquillée avec du noir pour faire ressortir mes yeux bleus, et l’effet «smoky» était plutôt réussit. Puis je sortis en courant pour rejoindre Chuck, quand je rentrais dans la chambre, le lit était fait, tout était exactement comme la veille. Même si je restais assez étonnée par le fait qu’il soit aussi maniaque, je me précipitais aussi vite pour qu’il voit mes écailles :

- Chuck! Chuck, regarde! Je relevais ma manche, ouf! Elles étaient encore là.

Il ne sut quoi dire, il me regarda puis me dit :

- Je peux?

- Oui.

Il touchait timidement mes écailles. Non, pour être plus exacte, il les caressaient avec douceur et lenteur. Il y allait tellement avec soin, que j’avais l’impression que c’était une plume qui me frôlait.

Aaliyah, dragonnière dans le sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant