Chapitre dix: Le retour des Enfers.

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- "Eh, bien le bonjour beau papa". Beau papa ? Qui était cette personne ? Je ne reconnaissais pas cette voix mais ma tante se levait immédiatement et fonçait dans l'entrée pour prendre ladite personne dans ses bras.

- "Jean!" Criait ma tante en le serrant fort contre elle. 

Je m'approchais alors doucement de l'entrée et je pus enfin aperçevoir le fameux fiancé de Claudie que je rencontrais pour la première fois. Jean était grand, les cheveux noirs et de grands yeux verts. C'était un très beau jeune homme, ce qui ne m'étonnait pas en prenant en considérations les goûts de Claudie. Jean prit ma tante et mon oncle dans ses bras en souriant. Il se tournait ensuite vers Hermann qu'il reconnu immédiatement, évidemment puisqu'il celui fait l'avait rapartié. 

- "Major!" Il se mit alors au garde à vous tandis qu'Hermann souriait: 

- "Repos Jean, je t'en prie". 

Le jeune soldat de retour souriait alors grandement à Hermann avant de se tourner vers moi.

- "Eh bien ! Qui est cette jeune beauté?" Il s'approchait et me prenait également dans ses bras sans que je n'ai rien pu dire.

- "C'est Louise, Jean. Notre nièce". Jean souriait alors de toutes ses dents et reculait de quelques pas après son accolade. 

- "Enchanté Louise ! Dites, où est Claudie ?" Je perdais alors bien vite mon sourire et me contenait de fixer mes chaussures. Comment allions-nous pouvoir lui annoncer ça...?  

- "Jean... Il faut que tu saches que Claudie..." Après ces quelques paroles mon oncle se retournait vers nous et attrapait le jeune soldat par le bras. "Viens dehors quelques minutes..." Jean le suivait sans réellement comprendre ce qui se passait. En attendant que mon oncle lui annonce les dernières nouvelles, je restais assise dans le salon. Comment Jean allait-il réagir...? 

- "Louise...? J'espère que cette histoire de mariage ne vous dérange pas de trop...?" Il me regardait, inquiet de ma réaction. Je lui souriais alors et secouait negativement la tête.

- "Nullement... Je vous remercie de bien vouloir m'accompagner Hermann. Et de ... Bien vouloir continuer à me protéger comme vous l'avez fait". Il souriait à son tour et posait sa main sur la mienne : 

- "Ne me remerciez pas Louise... Je le fais avec plaisir". 

- "Je vais le tuer cet enfoiré ! Je dois retrouver Claudie !" Jean hurlait ces paroles devant la maison et rentrait en trombe dans le salon suivit de mon oncle qui tentait de le calmer. "Louise ! Major! Je viens avec vous à Paris !" Lachait le jeune soldat, les poings serrés. Je me redressais et le regardais avec stupeur. 

- "Je... Es-tu certain de vouloir venir ...?" Ma tante tentait de protéger Jean de cette situation. C'était sans compter sur sa détermination de retrouver sa fiancée. Mon oncle se tournait vers Hermann : 

- "Hermann, es-tu d'accord pour qu'il vous accompagne?" Hermann se relevait et hochait la tête: 

- "Sans problème. Nous dirons qu'il est le petit frère de Louise". Je regardais ensuite Hermann et je posais ma main sur son avant-bras :

- "Arriveriez-vous à ... Nous aider tous les deux en cas de besoin Hermann...? Si quelque chose se passe vous devez aider Jean en priorité !" Lançais-je inquiète pour la sécurité du fiancé de ma cousine. A ma remarque, tous se mirent à sourire et mon oncle riait carrément. Je relevais alors les yeux vers eux, soucieuse. "Ai-je dis quelque chose de drôle...?" Je penchais la tête et tentait de scruter les visages.

- "Haha Louise. Que tu es mignonne." Lançais mon oncle à mon égard. "Dois-je te rappeler qu'Hermann est un major ? Tu penses qu'il ne saurait pas vous sauver tout les deux si un problème se présentait?" 

Hermann quant à lui continuait de sourire en me regardant, visiblement amusé de mon "innocence". 

- "Hum. Louise, dois-je te rappeler que je suis aussi un soldat...? Bon, je n'ai clairement les capacités ou le grade du major mais je sais me débrouiller !" S'indignait Jean. Je souriais alors à sa remarque et pinçait mes lèvres.

- "Je vois je vois...!" Je levais les mains en l'air, vaincue. 

- "Nous partirons alors demain tôt. Louise, Jean ? Cela vous convient ?" Nous étions tout deux d'accord et nous avions tous pour projet de retrouver Claudie dès le lendemain pour la ramener à la maison, auprès des siens.





Les Corbeaux dans le ciel, Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant