Clichés, pourquoi pas?

#Cliché Horreur

Hello tout le monde.

J'espère que vous allez bien parce que moi je vais super bien.

J'ai bossé comme une folle jusqu'à 3h hier pour mes partiels et ce matin mon réveil n'a pas sonné parce que mon frère l'a désactivé pour me faire une blague.

Du coup je me suis réveillée en retard, et tout ce qui suit puis j'ai failli rater MON P***** DE DEVOIR POUR LEQUEL J'AI BOSSÉ TOUTE LA NUIT. ET JE PENSE QUE JE ME SUIS PLANTÉE À LA PLUPART DES QUESTIONS VU LE STRESS.

Doooooonc, je vais très bien *large sourire de clown*( comment ça j'suis bipolaire ? Mais pas du touuuuuut).

*Vois de présentateur télé* C'était la story time de ma VDM.

Passons très chers.

Abordons le sujet du jour, les clichés dans les histoires d'horreurs.

Comme je ne peux pas tout citer déjà , je vais parler du cliché qui selon moi revient souvent et peut parfois gâcher la lecture.

Les phases creepy.

Oui c'est tout.

Laissez moi vous expliquer (en fait z'avez pas le choix sinon vous saurez jamais, balek).

Alors ce sont en fait ces parties où l'auteur essaie de faire peur (on adore ça) mais avec des trucs qui ne feraient même pas peur à un gosse de 3 ans.

Par exemple pour ceux ou celles qui ont l'habitude de suivre des films d'horreurs, vous savez que les grincements ou les claquements de porte peuvent être vraiment TRÈS TRÈS flippants.

Mais là, il s'agit d'un film.

Dans un livre, il faut plus que :

"Pris de peur, nous décidâmes alors de nous cacher à 57 dans le petit placard à balais sous les escaliers. Alors qu'on se faufilait dans ce trou de souris nous entendîmes la porte d'entrée grincer.

Mason regarda Hamel qui habitait dans la maison avec ses parents et lui dit avec un clin d'œil :

- Ta porte d'entrée a besoin de lubrifiant mec, c'est pour cela qu'elle fait tant de bruit. Mais t'inquiète j'ai tout sur moi"

Non mais plus sérieusement, vous avez compris ce que je voulais dire.

Les films d'horreur qui font le plus peur (je dis pas les meilleurs) sont ceux avec les meilleurs décors et effets spéciaux.

C'est donc à l'auteur d'une histoire d'horreur de savoir manipuler les mots dans des descriptions profondes afin de nous faire imaginer la scène de façon claire et concise.

Nous voulons donc bien le cliché des phases creepy avec les portes qui grincent et qui claquent mais avec assez de mises en situations et de description pour accompagner le scénario.

Mais il faut aussi savoir rester dans le juste milieu et ne pas tomber dans l'excès de description. Il ne faudrait pas s'attarder sur ces petits détails et faire flipper le lecteur au point où, le monstre ou le tueur quand il apparaît finalement, devient ridicule. Les phases creepy sont des escaliers qui montent en crescendo pour cumuler à l'apparition de l'horreur. Pas pour l'étouffer.

Mais aussi, comme dit plus haut nous voulons des descriptions concises.

Suffisamment claires afin de faire passer les feels mais un tout petit peu floues afin de laisser au lecteur le plaisir de se faire lui-même peur par l'invention d'autres détails ou hypothèses non Canon.

J'ai parlé ici des portes mais tous les autres petits trucs qu'on néglige pour se concentrer sur le monstre ou le tueur en question sont nécessaires, les bruits ou les traces de pas, les frissons glacés, les soupirs, les craquements de parquet, tous ces petits trucs visibles à l'écran mais qui peuvent ne pas ressortir a l'écrit.

Partagez vos impressions. Qu'en pensez-vous?

Qui écrit ou lit des histoires d'horreur "cool" ici? Partagez.