Ça fait tellement longtemps que je suis pas revenue sur wattpad que je sais même plus comment m'y prendre.
Même pas pour enregistrer une partie!!
Mais je suis de retour parce que j'aime vous raconter ma vie (eh oui, que voulez-vous ?).
Alors bien ou quoi les guys?
Bref, moi ça va.
Comme je suis vraiment occupée ces temps-ci j'ai pas pu développer un nouveau thème.
Mais pour rester dans l'idée de base je tenais à parler des clichés en général (déjà c'est beaucoup moins long d'en parler comme ça en général et ça ne demande pas trop de réflexion).
Alors, comme je l'ai dit dans la description, ce livre n'est pas seulement un livre de critique littéraire mais aussi de conseils qui m'ont été donnés à un moment de ma vie où j'ai cru que j'avais la plume sacrée (une grosse blague en fait), ou que j'ai moi même fini par relever de toutes mes lectures et que je voulais partager ici.
La partie d'aujourd'hui j'aurais dû la faire dès le début mais comme c'est mon livre et que je fais ce que je veux je la fais ici.
Déjà, il faut savoir qu'un cliché littéraire est une idée ou une formule que l'on retrouve très souvent répétée dans les mêmes termes et qui est devenue banale, usée. Il s'agit souvent de métaphores passées comme usuelles dans la langue.
Cependant, l'identification d'un certain type de situations ou de personnages (ce qu'on nomme en fait cliché) permet de reconnaître un certain type de film (par exemple, une musique lancinante et un personnage de tueur masqué permettent au spectateur de rattacher un film au cinéma d'horreur ). C'est donc aussi un accès facile vers la compréhension de l'histoire, par le symbolisme.
Dire non au cliché, c’est dire non à l’écriture. Dire non au cliché, c’est se couper d’une intelligibilité immédiate dont l’écrivain ne peut pas se payer le luxe à plein temps (sauf à être génial sur chaque mot, ce qui est impossible).
Alors, compiler, cataloguer les clichés est aussi en quelque sorte un cliché dans lequel la plupart des livres sur les clichés tombent.
Les nuits sans fin (celles qui comptent 15 heures au moins), les apocalypses dont on réchappe toujours (le petit groupe qu’on retrouve au chapitre 15 et qui a survécu en autonomie), les scènes de vie au travail (chiant, agressif), les ruptures, les trajets en automobile/avion/train (en vogue depuis 100 ans), la misanthropie qui rend noble (et pas con comme en vrai), l’utilisation des parapluies partagés (pourquoi est-ce que dans les romans, il n’y a jamais qu’un parapluie pour deux ?), les trios amoureux, les animaux de compagnie intelligents, les magasins d’antiquité où l’on trouve des objets « so exciting » et ultrasignifiants, et on en passe sont autant de situations qui, malgré leur banalité apparente structurent et place l'écriture dans le contexte des connaissances du lecteur.
En espérant que cela vous aura aidé.
Cordialement,
Tata Joy.Pfff.....non je rigole.
Je conseille à ceux qui veulent en savoir plus de lire le Dictionnaire des Clichés de Hervé Laroche.Fin.
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Clichés, pourquoi pas?
HumorOn se plaint tous de ces clichés qui reviennent dans toutes les histoires. Eux qui ont le don de gâcher notre lecture et de nous donner envie de casser notre téléphone ou notre ordinateur même si l'histoire est géniale. Mais que serait réellement u...