#Bonus 3

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Alors pour clôturer cette journée qui n'était pas Noël mais où je me suis prise pour la mère Noël avec mes MAJ à la con je vous l'accorde, j'ai cherché pour vous des conseils de six agents littéraires renommés pour bien commencer une histoire sans clichés.

Let's go.

Exposition et description

- Laurie McLean, de Fuse Literary : « Je fuis les descriptions pseudo-poétiques interminables.

Du genre : « Elle avait les yeux couleur ciel d'été et de longs cheveux blonds tombant sur ses épaules. Son petit nez était de la parfaite taille sur son visage en forme de coeur. Sa robe bleue, bla, bla, bla... » On s'en fiche ! Avancez dans l'histoire. »

-Chip MacGregor, de MacGregor Literary : « Le soleil (adjectifs) se leva dans le ciel (adjectifs), répandant sa lumière (adjectifs) sur l'horizon (adjectifs) » . Ayez pitié de vos lecteurs, limitez les qualificatifs !

En thriller

-Chip MacGregor : « Une personne ivre errant à la lumière du jour. Cela a été fait des millions de fois . »

En fantasy

-Kristin Nelson, de Nelson Literary : « Les clichés les plus courants sont l'ouverture sur une bataille (je ne connais pas les personnages, pourquoi cela m'intéresserait) ou une scène pastorale durant laquelle le protagoniste cueille des herbes (horriblement commun). »

En romance

-Kristin Nelson : « Je ne supporte pas un scénario précis : celui où une femme se réveille avec un homme étrange à ses cotés, et le trouve immédiatement attirant. Je suis désolée, mais si je me réveille avec un homme bizarre dans ma chambre, je vais chercher une arme, pas admirer le nouveau venu ! »

Les personnages

-Laura Bradford, de Bradford Literary Agency : « Je déteste les protagonistes décrits comme physiquement parfaits. Ils sont inutiles et terriblement ennuyeux. Halte aux « yeux bleus comme le ciel » et aux « cheveux d'or balayés par le vent » ! »

-Adam Chromy, de Movable Type Management : « De nombreux écrivains exposent l'histoire de leur personnage avant de présenter l'intrigue. Les bons auteurs coupent ce surplus et en viennent droit à la tension narrative. L'histoire du protagoniste est inscrite dans son ADN. »

Les démarrages poussifs

-Dan Lazar, de Writers House : « Je ne m'intéresse pas aux personnages faisant des petites choses de-ci de-là, et finalement rien. Faire la vaisselle, réfléchir, observer le paysage, réfléchir encore... Ca n'avance pas. »

Et voilà une petite collection de points de vue de professionnels. J'espère que cela vous servira.

Allez, ciao.

Clichés, pourquoi pas?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant