Clichés, pourquoi pas?

Ma famille d'abord

Même rengaine, mais je ne le répéterai pas.

Je ne vous poserai qu'une question cette fois.

Quel est intérêt pour votre héroïne de lui retirer forcément ses deux parents ?

Parce que, oui, les deux passent l'arme à gauche.

Ou quand elle en a, elle ne les garde jamais bien longtemps.

Pourquoi lui infliger ce karma merdique ?

Certes, c'est pour ajouter un peu plus d'horreur dans l'histoire, d'accrocher le lecteur qui ne fera que la plaindre et la soutenir dans son malheur.

Mais cette redondance ne parvient plus à émouvoir les irréductibles d'entre nous, nous faisant juste soupirer de lassitude et nous faisant lire en diagonale Les Malheurs de Sophie
(ce dessin animé était horrible !).

Et c'est toujours dans des circonstances tragiques que les géniteurs disparaissent.

Que ce soit pour protéger leur enfant ou pour combattre Pepito, ce qui revient à peu près au même.

Mais la plupart du temps, Mary-Sue n'aura jamais connu son père et sa mère et s'en trouvera affligée, triste, etc.

Je ne réfute pas la création des orphelins.

Mais pourquoi ne pas faire en sorte qu'il reste un père ou une mère.

Ou si les deux doivent mourir pour le bien-être de votre histoire, pourquoi ne pas le faire au cours de vos chapitres
(pas dès le début, c'est mieux si on peut apprendre à les apprécier *sadique*) et de les tuer par l'usage d'un poison (chose que j'ai rarement vue) ou de vieillesse.

Mais la vieillesse semble être quelque chose de tabou dans les histoires...

Malgré tous ces conseils, il faut garder à l'esprit que nous ne pourrons pas échapper à ces clichés et que nous aurons toujours tendance à vouloir créer nos propres fantasmes. Ce n'est pas mal et il est totalement absurde de complexer là-dessus.

Pour ceux que ça intéresse, je suis tombée sur un magnifique ouvrage Le codex de la génération écriture, qu'on peut télécharger en format pdf.

Bonne lecture.