Défauts psychologiques

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Faisons une autopsychanalyse
(cela ne fait pas de mal).

Sommes-nous parfaits d'un point de vue psychologique ?

Non, sinon la question ne se poserait même pas.

Nous pouvons être bordéliques, paresseux, égocentriques, laxistes, etc. Nous avons tous, en chacun de nous, une palette de qualités et de défauts hauts en couleur nous rendant intéressants.

Pourquoi se cantonner à l'homme ou à la femme toujours intelligente, toujours rusée, courageuse et téméraire...

Pourquoi ne pas rendre notre personnage principal plus complexe que cela ?

Le rendre plus profond.

Lui coller des défauts pouvant atteindre un certain charme et des qualités qui pourraient se retourner contre lui/elle.

Un ange pourrait ne pas être obligatoirement bon, digne de confiance ou même protecteur.

Après tout, ce n'est pas pour rien que certains d'entre eux ont suivi Lucifer dans sa chute (petit cours biblique gratuit. C'était cadeau).

Pareillement pour un démon.

Que ressent-il lorsqu'il regarde le ciel de son enfer ?

Les personnages secondaires et les méchants n'ont pas à servir de catalyseur au profit du héros et/ou de l'héroïne, ne lui offrant que les qualités.

Que faut-il faire dans ce cas ?

Munissez-vous d'un stylo et d'un brouillon, d'une liste de qualités et de défauts et composez à votre guise.

Cinq de chaque est un bon début. Ni trop, ni trop peu.

Cela vous permettra de rendre n'importe quel personnage un peu plus réaliste et, ainsi, permettre au lecteur de s'en sentir plus proche. Ce qui n'est pas vraiment le cas avec le Gary-Stu et la Mary-Sue.

Mais qu'en est-il des Sauron et Voldemort. Des Freddy et des Jason ?

Eh bien, ils ont un passé, tout comme nous tous et connaître le passé de notre méchant est un bon moyen de le comprendre.

Comment ?

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