#Clichés 10

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Et un douple update pour aujourd'hui parce que je suis trop en retard et que j'ai pleins d'idées de clichés qui me viennent tout d'un coup.

Alors, on va parler cette fois du regard qui tue.
Je pense que presque tout le monde ici sur wattpad sait de quoi je parle.

Associés ou non aux coups de foudre, les regards entre personnages en littérature en disent souvent plus longs que dans la vraie vie ( eh oui que voulez-vous? Le pouvoir de l'écriture frère). 

On veut bien croire que c’est dans le regard que se confrontent et se définissent les altérités et autres blablas de Levinas, mais de là à autoriser toutes les outrances poétiques, il y a un pas – qu’on ne franchit pas tout le temps.

Le regard de roman, contrairement au regard réel qui est souvent inexpressif et baveux ( le mien par exemple), est généralement « pétillant », « incandescent » ou « capable de remonter jusqu’à l’âme » (je sais de quoi je parle, j'ai déjà lu ça).

Lorsque le personnage sait y faire, le regard vous « fouille comme une lame de couteau », vous donne l’impression que l’autre « lit toute votre vie à travers vos yeux» ou « est capable, comme un de ces trucs de Harry Potter dont j'ai oublié le nom (scuse Potterhead), d’aspirer toute votre existence sur un battement de cils ».

Si l’on ne veut pas passer pour un Marc Lavoine de la littérature (le regard revolver et le regard qui tue), il faut savoir se méfier de cette tendance naturelle à définir l’autre    dès qu’on le voit par ses yeux, sa chevelure forcément flamboyante, souple et aérienne comme un nuage de cendres. 

Clichés, pourquoi pas?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant