Chapitre 14 : Bboy

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-Ca se voit à 10 000 km que tu es puceau fais pas semblant ! Puis de toute façon le seul qui aurait pu te baiser c'est Siphano mais t'as même pas remarqué qu'il t'aimait ce con là donc ça veut dire que vous n'avez pas couché ensemble.

Et bim prends ça dans ta face ! Tu vas plus le regarder pareil ton ami hein ! Oui c'est méchant mais c'est fondé, il est vraiment en kiffe sur ce gosse... J'ai rien inventé !

-De quoi tu parles Siphano est mon meilleur ami !

-Et c'est bien ça qui le dérange.

-Tu es sûr ?

-Bah oui, y a que toi qui ne l'a pas vu. Demande à Léo et Alexandre, on en a déjà parlé.

-Tu leur a parlé quand j'étais pas là ?!

Vite trouve une excuse abruti, j'ai pas envie de me trimbaler une tafiole aux anges non merci... Nan mais sérieux qu'est-ce qui m'a prit d'accepter ?!

-Rectification, ils m'ont parlé, j'ai répondu c'est tout."

Et voilà qu'il sourit maintenant... Je ne suis pas doué pour me trouver des excuses moi aussi... Bon après c'est vrai qu'il est quand même mignon... Euh bien con, je voulais dire bien con. Putain voilà que je me mets à penser à lui en bien.... Je suis dans la merde faut vite que je change ça si je veux pas devenir une tafiolle comme "lui"... Ce putain de lâche !

Faut que je me calme sinon je vais paraître suspect... Attention changement de sujet !

-On va chez toi ?

-Tu t'invites souvent chez les gens ?

-Ouai, ça te pose un problème ?

-Bah ouai, pourquoi on irait pas chez toi ?

-Mon petit Alex, je préfère te prévenir, tu risques de ne jamais pouvoir rentrer dans ma maison.

-Et pourquoi ça mon petit Quentin ?

-Parce que c'est MA maison tout simplement.

-Pourtant je suis sûr que tes parents seraient content que tu ramènes quelqu'un à ta maison.

Je ne pu contrôler mon expression faciale qui s'assombrit à vue d'oeil... Désolé pour toi mais tu viens de toucher un point sensible... Bon vaut mieux que je parte si je ne veux pas le tabasser... Pourquoi je me soucie de ne pas lui péter la gueule maintenant... Je commence à avoir des doutes sur le fait que la niaiserie de ce mec, fin de cette petite merde de tafiolle,  ne soit pas contagieuse...

Je me retourne et lui balance ça comme ça de toute façon au prochain tournant je cours et il ne me rattrapera pas. Je prend l'ai le plus joyeux possible.

-Ah nan désolé j'ai quelque chose de prévu j'y vais, en plus je suis en retard.

-Attends tu dois faire quoi ? Je peux venir ?

-Nan pas la peine !

Je passe le tournant et commence à courir en passant dans des ruelles pour aller plus vite et le semer. De toute façon tout le monde dans le coin me connaît de par ma réputation donc il n'y a pas de danger pour moi. Je continue à courir en direction de chez moi en continuant de passer par des ruelles pas fréquentables. Seulement au bout d'un moment j'entends un cri dans une ruelle adjacente à la mienne... Putain faut que j'aille aider cette personne... Je connais suffisamment l'endroit pour savoir que ce qu'il y a le plus ici ce sont les violeurs.

Je cherche la source des cris et je trouve Frigiel résigné en train de crier de douleur, nu, collé au mur en train de se faire prendre par un mec deux fois plus vieux. 

Je reste deux secondes sous le choc de ce que je viens de voir, je prends une photo puis je me précipite sur le mec avec un coup de coude circulaire dans la tempe qui l'écroule au sol. Il commence à saigner alors j'appelle une ambulance pour le mec au sol et rhabille Alexandre pendant qu'il continue de pleurer... Il me reste pas beaucoup de temps... Environ 2 minutes.

En soit il me fait de la peine mais pourquoi il m'avait suivi ? N'importe qui d'autre m'aurait laissé à partir du moment où je commençais à rentrer dans les ruelles... 

1 minute. J'enlève le tee-shirt de l'autre connard et l'enroule autour de sa tête pour le garder en vie. Mon but n'étant pas de le tuer. 30 secondes. Je laisse un mot disant que je passerai au commissariat pour porter plainte. 15 secondes. Je prends Frigiel et le pose sur mon dos puis commence à courir loin de cet endroit. 5 secondes. J'entends les sirènes et je vois les ambulanciers courir pour aller dans la ruelle. Moi je me suis caché avec Frigiel sur mon dos dans une autre ruelle. Je cherche dans son portable son adresse mais je ne trouve que celle de Léo... 

Je crois que je vais l'amener là bas. Frigiel a enfin arrêter de pleurer et s'est endormi sur mon dos. Comme pour palier encore plus à mon désarroi il commence à pleuvoir... Et pas une petite pluie, non une grosse averse, ça aurait été trop simple sinon... 

Je rentre l'adresse du blond dans google maps et on y go. Je savais pas que Léo était un petit bourge. Il habite dans le quartier le plus côté de la ville ce con. Je passe le petit portique, je monte sous le petit porche et  je sonne enfin à sa porte. Je commence à avoir froid en tee-chirt ayant prêté mon pull à Frigiel pour le réchauffer un peu.

Impatient, je sonne encore plusieurs fois et enfin on m'ouvre !

931 mots. Désolé de l'attente mais je n'avais pas trop trop le temps. En tout cas c'est là et j'espère que vous avez aimé le chapitre ! A plus tard pour le prochain !

Chantage amoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant