Le Silence de nos sentiments

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Toujours dans le café, Alexandre parti il y a à peine 10 minutes, Dorian dégaina son portable et fonça sur les réseaux sociaux à la recherche de nos 'cousins'.

- Ton plan c'est quoi ? Les retrouver sur internet ? Et puis quoi, apprendre à les connaître en quelques heures et faire semblant de former un famille unie dans le bonheur et la complicité ?

- C'est fou à quel point tu peux être pessimiste des fois Mel ! Mais non je ne veux pas qu'on forme une famille, juste des complices.

Il me regarda, un air malicieux empreint sur le visage.

Puis il m'exposa son plan.

***

À notre retour à la maison, Dorian avait réussi à joindre le plus grand des fils d'Alexandre, Amaury. Il n'avait pas été méfiant envers Dorian, et nous avait écouté attentivement lorsque nous l'avions appelé.

Il était d'accord avec le plan de Dorian et nous a promis qu'il en parlerait à ses frères sans que son père soit mis au courant.

Dorian et moi étions soulagé de savoir que notre plan avait peut-être l'espoir de fonctionner.

Malgré tout la journée n'était pas terminée pour moi, il me restait une chose à accomplir, et qui m'avait trotté dans la tête une bonne partie de la journée.

Adrien.

Déterminée, j'attrapai un paquet d'Oreos, ceux avec le beurre de cacahuète au milieu, ses préférés, et partis en direction de la forêt.

Pour la première fois j'allai traverser la totalité de la forêt, je n'avais pas peur de me perdre étant donné qu'il m'avait déjà expliqué comment aller jusque chez lui à partir de l'étang.

En moins de 10 minutes, je réussis à traverser toute la forêt de à me retrouver devant chez lui.

J'appréhendais, j'hésitais même à sonner. Et s'il ne voulait pas me parler ? C'était peut-être déjà trop tard, je lui avait déjà fait trop mal...

Et puis au diable toutes ses pensées, Dorian a raison qu'est ce que je peux être pessimiste !

D'un coup sec, je pressa le bouton de la sonnette. Quelques secondes après, une jeune tête blonde apparut au seuil de la porte.

Probablement un des frères d'Adrien. Il me toisa de haut en bas. D'une voix presque inaudible, je demanda si Adrien était là.

Il me souria, puis cria à travers sa maison :

- Adrien depuis quand tu as une copine ?

- Hein ? Mais de quoi tu parles ? Cria Adrien en retour.

- Je suis vraiment déçu que tu m'en ai jamais parlé. Adrien tu me déçois ! Je suis déçu ! Lança-t-il d'un air dramatique.

Gênée, je ne savais plus ou me mettre.

Un bruit d'escalier se fit entendre tandis qu'Adrien répondait à son frère :

- Max, mais qu'est ce que tu racontes, c'est qui deho-

En me voyant, Adrien s'arrêta de parler.

- Bon bah moi je vais vous laisser, je voudrais pas interférer dans vos histoires d'amour, rigola son frère.

Adrien le regarda s'en aller, et sortit sur le pallier tout en fermant la porte pour me rejoindre à l'extérieur.

- Pourquoi tu es là ? Lança-t-il froidement.