receuil d'une vie tourmentée

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Cette nuit là, la  neige c'était rendue maitresse des lieux, les toits des maisons et des voitures peinaient à supporter cette masse écrasante de blancheur... Deux, trois pas... La buée avait terrassée les vitres des magasins...Deux, un pas... Une jeune fille distinguant à peine les lumières de la ville s'était  agenouillée à l'entrée d'un appartement les pieds endolories.

...:A... L' ai...de...fit-elle à maintes reprises dans un murmure à peine audible, les yeux rougies par les  larmes.

   Une vielle femme aux bras d'un jeune homme ouvrait la porte, raccompagnant visiblement  son invité . Les deux personnes sursautèrent à la vue de la jeune fille mal vêtu et sale comme un animal. L'enfant leur demanda une nouvelle fois de l'aide, mais les deux individus sans lui accordé un nouveau regard se firent leurs au revoir. Le jeune homme passa imperturbable près de la jeune fille qui voulu le toucher.

...:écarte toi de mon chemin toi !
  L'enfant pleura de plus belle et regarda la vielle femme qui lui disait de déguerpir.

...: Mais qu'est ce que tu as toi ?

...: s'il vous plait... Ai...dez moi, j'ai ...faim ...je veux juste un petit morceau de ... Nourriture. Pitié seulement un morceau. Fit l'enfant grelottante.

...: Mais t'es malade toi, je ressemble à quelqu'un qui fait à manger ?

...: pitié...pitié, fit la gamine.

...: pardon passe avec tes problèmes, ne, ne viens pas mourir chez moi.
  La jeune fille était encore à genoux, ayant des difficultés pour se lever et partir.

...: tu es encore là ?  Fit la vielle femme énervée. Attends moi ici j'arrive, je vais te chercher ce que tu veux. Et elle entra dans la maison.

L'enfant pressentant le pire parviens à se lever avec beaucoup de difficulté, mais à peine avait -elle relevée la face, la vielle femme débarqua et lui jeta un seau d'eau qui l'emporta et la fit tomber à la renverse sur le trottoir enneigé. 

De ce choc Reine se réveilla brusquement, elle avait dû encore s'endormir dans son véhicule. Elle se redressa difficilement en se tenant la tête qui lui faisait horriblement mal et sortit de la voiture qui n'était pas la sienne apparemment. Elle s'appuya sur le capo un sourire en coin, en admirant le coin perdu dans le quel elle se trouvait. Oooh, elle avait encore fait des bêtises et ss2, christ ne sera pas très content cette fois. 
 
Elle s'était permise de prendre l'une de ses voiture, de toute façon qui ne fut pas la plus grosse bêtise puis qu'il le lui permettait exclusivement mais le fait qu'elle se soit amusée en filant dangereusement dans toute la ville avec, attirant l'attention de la police qui la traqua et se colla à son postérieur pendant un bon moment. Elle du les semer difficilement en se cachant dans cette forêt dense.

   Reine sentit quelque chose de dure dans la poche de son pantalon, elle le sortit avec brutalité et s'extasiait devant le briquet signé Haïcia, qu'elle tenait dans la pomme de sa main.
Reine: Mais qu'est ce qu'il fait là, je l'avais pourtant égaré ? Se demanda t elle dans son fort intérieur.

Haïcia...mais tu te moque de moi c'est quoi ce nom ?... Tu es une reine tu m'entends !!!

Ces paroles résonnaient avec une telle violence dans sa tête qu'elle se mit à trembler, laissant tomber au passage le briquet.

Ecoute moi...tu n'as pas besoin de tout ça...tu as tous ce dont tu as besoin  au près de moi...tu es ma reine et suis ton roi.
  Reine se mit à genou en se tenant la tête comme si elle souffrait d'un mal.
Reine: Non, non pas ça... Arrête avec ça tu as tord !

N'essaye pas de me résister...tu m'appartiens tu le sais bien...j'suis ton roi, ton Dieu salope.

Reine luttait de toutes ses forces contre un mal étrange, mais fut incapable de remédier à la situation, l'ennemi était dans sa tête, l'ennemi était toutes ces voix qui l'importunaient systématiquement.

Tu t'es vu sale ras...rigolait une voix féminine. Ta place est au sol, le but de ton existence est de ramper  à mes pieds comme l'animal que tu es !

Reine se mit à crier avec rage et haine.

Reine: Arrêtez ! Arrêtez je vous en prie !

Reine perdant complètement le contrôle de sa tête ramassa une pierre bien coupante et ouvrit les veines de son bras gauche et le sang gicla.

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