Ton monde

Silence

Comme à son habitude Reine se rendait tous les 6 mois dans cette fameuse forêt qui marqua le début d'un long périple. Elle avait menti à Christ sur le fait qu'elle ne se souvenait pas de la période qui avait précédé cette catastrophe, sans en avoir vraiment la raison à chaque fois qu'elle remettait les pieds dans ce lieu quelques souvenirs égarés se présentaient à elle, Elle revoyait une p'tite fille aux cheveux noirs de jet descendre d'un bus précipitamment pour s'engouffrer dans la forêt hideuse. Et l'ombre d'une personne apparaître devant le bus, et le flash back s'achevait ainsi. L'idée ne lui était jamais venu de retourner vers ce lieu le matin car ces derniers instants se manifestaient la nuit.

Déçue par les caprices de son cerveau qui ne trahissaient aucune réminiscence, elle reprit la route à la recherche d'un bistro dans les environs lorsqu'après une demie heure, elle du ralentir la course de son véhicule pour laisser passer un convois de gros bidules. Elle jeta un coup d'il de l'autre côté de la  route, une longue file de bambin attendant leur tour pour traverser la route. Elle réalisa aussitôt qu'elle mettrait plus de temps que prévu pour quitter ce quartier. Elle s'adossait regardant les enfants jouer, ils étaient vraiment adorable. Une des fillettes entonna une chanson infantile que Reine se surpris à terminer avec aisance, elle connaissait même les refrains. Entonnant cette chanson une fois de plus, des images de deux jeunes filles jouant dans le parc, Une magnifique dame lui ressemblant étrangement au téléphone, et une magnifique jeune fille aux cheveux poivre et sel criant « Haïcia»...

Reine s'engouffrait de plus en plus dans ces pensées qui allaient et venaient à chaque fois la hanter et la déstabilisée. Elle voyait la jeune fille aux cheveux noirs de jet s'éloigner et se cacher dans un bus pour avoir une meilleure cachette. Alors que ces souvenirs l'emportaient de plus en plus dans sa torpeur, plusieurs voitures se mirent à claxonner derrière elle parce qu'elle gênait le passage alors que le feu tricolore avait viré au vert donc propice à une circulation fluide. Et par dessus tout son portable se mis à sonner chassant progressivement ces instants qu'elle venait de vivre. Reprenant la route elle décrocha au téléphone.

Reine: Oui qui a t il?

Agent Rigan : Ramène toi en vitesse, on a du taff ma belle.

Reine: Qu'est ce qui te donne le droit de me donner des ordres toi! Où est ss2?

Agent Rigan : Il sera bientôt sur les lieux chérie.

Reine: Et l'analyse de l'oiseau..? Donne moi la position des lieux comme ça je m'empresse de mettre mes capacités en résonnance Renard.

Agent Rigan: Ne t'inquiète pas je t'envoie les coordonnées dès que possible.

Apparemment une vie allait encore quitter ce monde chaotique, la mort viendra encore cogné à la porte d'une victime, cette fois ci innocente. Reine arriva à l'agence paré de ces plus belles armes et une tenue pour la chasse. Elle reprenait du service après ces longs moments d'absences, toute la stratégie pour liquider l'oiseau étant mise en place, ils s'envolèrent pour la ville de la victime. Dans l'avion Reine tripotait les photos de la victime, elle eut une compensation soudaine pour lez veille homme qu'elle devra éliminer, un cur au fond elle lui criait de ne pas accéder à la requête de ses employeurs" ah ces hommes politiques de quel droit jouissaient ils pour se lever un bon matin et planifier la mort d'un innocent". Reine fait taire son ressentis en avait hâte d'en finir avec cette mission qui l'empêchait de retrouver la vérité sur son passé. Reine ne l'avait jamais vu aussi troublé pour un cas que celui là. Lui aussi avait un mauvais pressentiment mais n'osait pas lui en faire. Cette mission avait l'air si louche surtout sur la collectes des informations du monsieur.

Pendant ce temps ss4 tirait une cigarette dans son bureau et fis échapper une fumé d'air en l'honneur de Reine. " Si la douleur physique ne semble pas t'ébranler, alors que penses tu de la douleur morale Chaton".

: Apparemment tu ne changeras donc jamais. A quoi rime tout ceci?

ss4: Tu le saurais bien assez tôt mon prince.

: Ton cas est vraiment désespéré, je sais que ma présence ici est égale à mon absence donc je prends gentiment congé de toi!

: Au fait Mélisse, si tu avise de faire du mal à ma magnifique Reine

Mélisse se retourna de surprise.

: Je te briserais ,fit il tout sourire.

ss4: Que je te reprenne à parler de moi ainsi, je te ferrais bouffé tes couches sale mioche de malheur.

Le jeune homme était déjà parti. De tout ce circuit il était de loin le tueur le plus à craindre car ces menaces il les mettait toujours à exécution. Une sueur froide traversa l'être de Mélisse entier.

ss4: De toute façon je ne serais pas à l'origine des évènements avenirs