Le kidnapping de Vicky

9 3 0
                                    

...: Mais qu'est-ce que vous me voulez!?
Trois hommes armés étaient descendus d'un véhicule nantie de vitres fumées pour entraîner la jeune fleur aux cheveux poivres et sel avec eux.

Vicky criait à gorge déployée, elle se débattait, ils la brûtalisaient sans scrupules, les usagers sur la route et sa tante s'empressaient d'aller à sa rescousse mais le véhicule démarra et emporta la jeune femme. La vieille dame se mit à crier mais par tous les Dieux qu' arrivait- il à sa famille ? Quelques individus qui avaient assisté à la scène ont appelé la police. 

Dans un coin reculé de la ville, à l'intérieur d'un immeuble inachevé Vicky reprenait doucement ses esprits. Un bandeau qui recouvrait ses yeux lui empêchait de découvrir la salle lugubre dans laquelle elle se trouvait. Elle tenta temps bien que mal à remuer ses mains et ses pieds, mais ces gestes légers lui causèrent d'atroces souffrances. Les cordes qui liggotaient ses mains et ses pieds étaient trop serrées et sa bouche baiyotée n'arrangeait pas la situation. Silencieusement elle se mit à pleurer tout en suppliant tous les saints de lui venir en aide. Sa robe avait été raccourcie par ses ravisseurs, son écharpe confisquée, l'atmosphère glaciale et les odeurs de renfermé tortturaient son corps minutes après minutes.

Le temps passa très vite, et les besoins naturels firent leurs apparitions, la faim et la soif et par dessus tout une folle envie d'uriner. Le cauchemar devenant grandissant, elle se mit à faire  énormément de bruit, à pousser des cris étouffés et son acharnement porta ses fruits. Elle pu distinguer un bruit venant d'un coin de la pièce et qui se rapprochait au fur et à mesure. Elle sentit deux grandes mains hésitantes se poser sur ses joues, dans l'instant d'après l'individu retira expressément ses mains. Vicky prise de peur tremblait et ne peut contrôler sa vessie qui se vida aussitôt. L' individu auprès d'elle se mit enfin à parler.

Ravisseur1 : C'était à cause de ça que tu faisais tout ce vacarme où il y a autre chose?

Vicky honteuse se mit encore plus à verser des larmes silencieusement.

Ravisseur1 : Tu es bien docile toi, juste pour ça je vais t'autoriser à répondre à ma question, mais je te préviens si tu cries, TE VIOLER  je  m'en donnerai à cœur joie, tu es prévenue. murmura -t- il à l'oreille de Vicky.

Vicky se vit ainsi débarrassée des tissus qui emprisonaient sa bouche.

Ravisseur1 : Réponds et profites en, qui sait? C'est peut-être la dernière fois que tu auras à parler.

Vicky : J'ai soif, je... veux...je veux boire de l'eau...s'il vous plaît... pitié.

L'individu se leva.

Ravisseur1 : Je t'apportes à boire, et de toute façon si tu cries personne ne viendra à ta rescousse et je me ferais plaisir c'est toi qui vois...Sois sage.

A l'autre bout de l'immeuble, les autres ravisseurs recevaient une dame distinguée, un peu âgée mais jolie et charismatique.

La dame: Quand est-ce qu'elle se présentera?

Ravisseur2 : Dans une heure ou deux.

La dame : Vous lui avez bien transmis les instructions j'espère ?

Ravisseur3: Oui oui m'dame.

La dame : je veux voir la captive, j'ai besoin de m'entretenir avec elle, il faut quand même qu'elle sache pourquoi elle est là.

Ravisseur2 : Bien je vais la chercher.

La dame se servait un verre de whisky  de la bouteille qu'elle avait emmené de son véhicule, le regard perdu dans le vide elle n'espérait plus venger la mort de son mari. Ce coup de fil d'une certaine Melisse lui avait été salutaire,  son mari ne méritait pas cette sentence qui avait chamboulée toute la famille et qui avait causé sa fausse couche. Les journaux du monde entier parlaient de ce meurtre parfait, de cette formidable balle logée en plein dans le cœur de son chers époux , et il n'était pas le seul, elle en avait fait sa marque, la signature de son travail immonde, avec aucun scrupule elle avait envoyé son géniteur sous terre. Un monstre pareil devait bien être puni et récolter les conséquences de ses actes. Le regard de la dame accosta sur la jeune Vicky apeurée et pâle. Les ravisseurs la firent assoir et détachaient les liens qui couvraient sa bouche et ses yeux. Pour la première fois elle retrouva la lumière du soleil depuis son enlèvement et par dessus tout rencontra le regard effrayant de la dame devant elle.

La dame : De toute façon dans quelques heures  tu seras morte donc ça ne sert à rien de mémoriser les traits.

Vicky sous le choc se contenta de baisser le visage.

Vicky : Je ne cherchais pas à mémoriser vos traits, je cherchais à savoir où je vois ai rencontré, quel mal j'ai bien pu vous faire pour que vous songiez à m'ôter la vie.

La dame : Aucun, tu as juste... fit elle en déposant son verre. Tu as juste eut la malchance d'être là sœur de Reine, une Meurtrière.

Vicky : Reine mais de qui s'agit-il ? Je ne connais pas cette personne.

La dame : Oupss on dirait que j'ai dévoilée son petit secret. Reine, je voulais dire Hacienté Saldoran Aragan.

Ton mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant