Reine de retour

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'' Il faut que le noir s'accentue pour que la première étoile apparaisse''
Christian Bodin

Quelques mois plus tard, une dame de la haute avait demandé à s'entretenir avec  les représentants de l'Agence black  cruz . Au service renseignements, ils savaient tous de qui il s'agissait. Mme Arissan Hilson, L'épouse d'un ancien politicien important de la ville. Ce dernier avait été lâchement assassiné à la demande de l'un de ses adversaires. Et ils connaissaient tous l'agent qui avait été mis sur cette affaire. La dame aussi avait fait des recherches très poussées pour connaître l'individu ou les individus qui avaient  accompli la basse besogne ''l' assassinat de son époux'' et son coeur réclamait vengeance.

Arissan: Je suis au courant, je sais qu'ils sont venus vous solliciter pour accomplir la basse besogne. Fit elle en se déplaçant dans le bureau devant sont interlocuteur. Vous êtes des tueurs à gages et je comprends votre situation, pour quelques billets de banque vous n'hésitez pas à en finir avec vos victimes. De ce fait je suis prête à payer le double, si voyez vous, vous me livrez l'agent qui a fait le taff.

...: Vous êtes assez courageuse pour nous demander une telle chose madame ! Vous pouvez toujours chercher, Aucun! M'entendez-vous
, Aucun individu de ce réseau ne se risquerait à balancer un camarade...

Arissan: Sérieusement ? Ah ah! Laissez moi rire, avez vous un certain code de l'honneur vous ? Des rébus de la société. Fit elle en déposant une carte sur le bureau. Voici ma carte, si jamais vous changez d'avis.

Melisse regardait la dame s'en aller, l'argent proposée était une très grosse somme mais réfléchissait à son sort, la bêtise qu'elle avait provoquée des mois plus tôt, n'avait pas encore eu des répercussions. Tout avait soudain l'air très calme, sachant l'intéressée très maligne et fougueuse. Elle imaginait le retour de Reine explosif.

Deux semaines plus tard, Melisse était toujours sur ces gardes mais qu'est-ce qui lui était arrivée? Pourquoi avait-elle invité le diable dans sa conscience ? C'était juste une histoire de vengeance qui tourna au vinaigre. 
Elle était jalouse d'être effacée et oubliée de tous. Avant l'arrivée de Reine dans ce réseau, c'était elle qui marquait les esprits et se tenait fièrement aux côtés de Christ comme sa coéquipière dévouée. Sans pour autant l'aimer. Elle adorait cette grande amitié qui s'installa entre eux. Reine vint tout gâcher avec ses airs de femme fatale, elle détourna Christ d'elle et avec son arrogance se dressait comme la muraille de Chine entre eux.

Elle s'éloigna de lui, mais Reine devenait au fil du temps une pièce maîtresse dans les locaux, et la jalousie l' étouffait encore plus. Elle ne la supportait plus, il fallait qu'elle parte.
Ah ! La jalousie des femmes. Ne dit-on pas toujours qu'un homme jaloux est mignon mais une femme jalouse est dangereux. le moyen qu'elle avait utilisé était peut être brusque mais il le fallait pensait-elle.

Elle s'engagea dans une ruelle et avait cru quelqu'un passer dans la pénombre. Elle dégaina une arme à feu et la pointa sur l'objectif, dernière elle une femme apparue. L'arme dévia de direction. La jeune femme qui avait apparu derrière en urina de peur, l'arme braquée sur son front, la traumatisa. Melisse se Ravisa.

Melisse : Je suis désolée...

La jeune femme ramassa son sac à main qui était tombé à cause du choc et s'en alla en courant.

Melisse : Mais dans quel sac à merde je me suis fouré.

Elle s'engouffra dans son appartement et ferma la porte. En tentant de mettre la lumière dans la salle, une violente gifle atterri sur sa joue, déstabilisée elle se retrouva allongée au sol. Prise de peur elle cherchait son arme pour se défendre.

...:  C'est ce que tu cherches ? Fit son agresseur en ramassant l'arme qui s'était échappée de sa poche avec l'impact.

Le regard de Melisse se balada sur la silhouette que le clair de lune dévoilait chaque seconde un peu plus. Et dévoila une Reine, le visage tordue de colère et les nerfs à vifs dû à la cocaïne.

La bouche de Melisse entre-ouverte murmurait des paroles complètement inaudibles. Reine marcha sur ses doigts avec ces bottes, les cris de douleurs étaient telles une douce mélodie aux oreilles de Reine.

Reine: Au moins ainsi je suis persuadé que tu n'as pas perdu ta langue.

Les doigts en feu et le visage rouge de douleur Melisse ne parvenait plus à se lever. Reine s'accroupit et saisie ses cheveux avec violence, de sa poche elle sortit un canif  qu'elle approcha dangereusement de son coup.

Melisse : Ne fais pas ça je t'en prie ! Fit-elle les larmes aux yeux.

Reine : Tu le savais hein ? Tu savais bien qu'il s'agissait de mon père lorsque tu m'as donné son dossier. Fit elle entaillant progressivement la peau de Melisse. Sale ras !

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