Mon oxygène

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Dans la salle de réunion de l'agence black cruz, christ regardait sa coéquipière avec beaucoup de curiosité.
Elle était toute pâle et avait un regard assassin à l'égard de tous.

l'agent Andrew et l'agent Raquel, les supérieurs hiérarchiques de la boite prirent la parole.

Andrew: Quand tenu de l'importance internationale qu'a obtenu cette organisation, une assemblée générale fut donc nécessaire pour non seulement féliciter ces membres ....mais... aussi pour blâmer ceux qui mettent en péril la réputation de cette organisation.

Raquel: Pour ma part je tiens à vous remercier pour avoir répondu nombreux à notre appel... Nous savons que nombreux d'entre vous étaient en congé avec leurs nombreuses familles...d'autres étaient pris dans leurs activités parallèles et par dessus tout certains étaient pleine mission.

Des voix de désolations s'élevèrent nombreuses autour de la table.

Raquel: Mais vous m'en verrai navré  ceci était nécessaire. S'énerva-t-elle en haussant la voix, vous pensez franchement que nous n'avez pas les échos de vos excès ??? De votre manque de vigilance ??? mais pour qui vous vous prenez vous ! La situation a assez durée, hein my lord devils ? Fit-elle en s'adressant à un agent en particulier qui avait pris la liberté de séquestrer, de torturer, d'abuser d'une jeune femme qu'il devait tout simplement abattre.

Raquel: Sérieusement vous pensiez qu'on ne le découvrerait jamais ??
Tous les regards étaient braqués sur l'agent en question tout honteux ne sachant pas comment se défendre.

Raquel: Nous sommes des tueurs à gage, notre travail consiste à supprimer la vie de manière minutieuse et non d'abuser de nos victimes !! Cria-t-elle avec rage et indignation. Vous avez deux minutes...je dis bien deux minutes pour ramasser...toutes vos foutues affaires et quitter cette organisation.

My lord devils: Mais vous n'êtes pas sérieuse...madame écouté...

Raquel: j'ai dit dehors ! Ne m'obligez pas à utiliser la force. Fit cette dame aux cheveux de feu et au caractère sulfurique dans une colère noire.

Andrew: Et il n'est pas le seul je vous assure, beaucoup prendront la porte ce soir à cause de leurs excès.

Raquel se tourna vers le duo ss2 qui avait l'air complètement à l'ouest. Elle évoqua le danger de leur relation sentimentale pour leur travail.

Reine: le fait que ss2 et moi couchons ensemble ne pose aucun obstacle à notre boulot. Fit elle nonchalante.

Cette réponse choqua plus d'un dans la salle. Christ lui même fut décontenancé devant ses aveux, il la fixa un moment puis pris la parole à son tour.

Ss2: Exact nos relations intimes ne sont pas du tout un obstacle à notre travail, nous ne mélangeons pas plaisir et travail.

Raquel: vous m'excuserez mais on pourra toujours dire ce que l'on veut les amourettes et le travail n'ont jamais fait bon ménag....

Reine: Je ne vois pas où est le problème pourtant. Fit elle calmement, il n'existe pourtant aucune close dans notre contrat qui nous l' interdirait...Nous ne somme pas des enfants à ce que je sache...notre vie intime nous décidons de la mener comme on l'entend et avec qui on l'entend, fit elle arrogante.

Raquel: Reine tu t'adresses à moi sous un autre ton ! Si non... Menaça t elle en haussant la voix.

Reine: Si non quoi vielle chouette !? Tu risque de me mettre à la porte, essaie, si tu en a le courage. Menaça Reine en tapant du point sur la table. J'en ai marre de tes remarques sarcastiques !!!

Ss2 ajouta: Un peu de retenu mesdames, nous avons une réunion à terminer...Fit Christ très gêné... Reine calme toi voyons . Murmura-t-il.

Les deux femmes se fusillaient toujours du regard jusqu'à ce que Reine daigne demander des excuses. Et la réunion reprit son cours sans Reine, des curieux souvenirs lui revinrent en mémoire, les souvenirs des quelques heures plus tôt. Elle se revoyait dans cette forêt perdue comme jamais se vidant de son sang, pensant que la douleur de sa peau lacérée devait la ramener à l'ordre mais rien en était fait. Elle se mit de nouveau debout cherchant à regagner le véhicule et trébucha, se cognant près ce que la tête contre la portière du véhicule... Tu...es vraiment pathétique ma jolie. Murmura-t-elle perdant petit à petit connaissance, sa vision se fit trouble et plongea enfin dans le noir total...

Haïcia peut importe les raisons pour les quels tu le déteste..., moi ce prénom me plait bien, je trouve qu'il te donne vie et l'éclat que tu as perdu...cette voix domina sur toutes les autres et imposa le silence dans son esprit. Mais au fait cette vieille voix à qui était elle ?
Un portable dont la sonnerie réveillerait des morts résonna dans la poche de son pantalon. Reine brusquement de retour sur terre le saisi avec peine.

Reine:...Allô.

Christ: Mais dis donc toi, te barrer avec mes véhicules à chaque fois ne te suffit plus, maintenant tu embarque mes fringues et mon portable n'est ce pas ?

Elle se contenta de sourire en se redressant péniblement, cette voix calme et intimidante comment avait elle pu l'oublier ? Elle appartenait à Christ. Ce pervers attentionné qui lui faisait office de coéquipier. Elle n'aurait pas pu rêver mieux pour se sentir au top. Christ ce homme généreux en apparence et aussi dangereux que le tranchant d'une lame bien aiguisé était son échappatoire dans le monde ténébreux dans le quel elle s'enfonçait chaque jour. Il lui offrait la liberté d'oublier non pas le nombre de victimes qu'elle avait précipité dans la tombe, mais toutes les souffrances d'un passé douloureux qu'elle trimballe depuis fort longtemps.

Elle ne s'était jamais sentit aussi bien avec un supérieur qu'avec lui. Lui au moins ne l'agressait pas, lui au moins n'attachait pas une longue laisse autour de son coup pour qu'elle se plie à ses quatre volontés, lui au moins pouvait lire en un rien de temps la détresse dans ces yeux... Il lui apprenait à canaliser sa rage et elle apprenait bien apparemment...

Andrew: la séance est levée.

Ton mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant