Ton monde

je n'était qu'une enfant I

Le vent soufflait paisiblement occasionnant une danse rythmée des arbres et des magnifiques fleurs du parc. Dorothée avait pris des congés de 4 jours pleins, son métier d'expert comptable lui mobilisait la quasi totalité de son temps, sa famille en était lésée et elle en avait bien conscience. Ces 4 jours exceptionnels, elle comptait bien les passer avec ces magnifiques enfants qui semble t il grandissaient à la vitesse d'une pouce d'herbe. Les yeux et les oreilles en alertes elle les regardait s'amuser avec les autres gamins, deux magnifiques filles âgées de 7 et 6 ans aux longs cheveux noirs de jet relâchées en cascade sur les épaules de l'aîné annonçant une beauté inégalée et la cadette arborait une chevelure poivre et sel délicatement agencée en coupe carré, son physique n'importait peu, ce qui la distinguait des autres était son regard perçant accompagné des ses pupilles grises qui lui donnaient un air mystérieux. La pauvre petite n'était pas très sûr d'elle à cause des regards que les adultes lui offraient. Était -elle belle ? Non pas vraiment... Mais par contre sa grande soeur oui, ces regards lui étaient sûrement adressé.

Assise sur un banc public, Dorothée regardait ses filles s'amuser au cache cache tout en gardant un œil vigilant sur leurs faits et geste. Les responsabilités pas toujours très loin la rappelèrent à l'ordre, son téléphone retentit et elle décrocha. Sans ce rendre compte, ce fut la pire erreur de sa vie. En l'espace de quelques minutes d'inattention l'irréparable se produisit. La cadette de ses filles arriva la mine attaché demander à sa maman si elle n'avait pas par hasard aperçu son aîné.

Dorothée: Non pas du tout, comment ça... N'est elle pas...avec toi. Paniqua t elle.

La cadette: Ne t'inquiète pas, elle va vite revenir... Elle est sûrement bien cachée derrière un arbre. Fit elle. Haïciiiiia, dépêche toi de sortir de ta cachette, maman est très fâchée ici, si tu ne le fais pas elle risque de te faire la fessée ! Cria t elle avec vigueur au risque de se faire sauter les cordes vocales.

Dorothée: Ma chérie, on ne hurle pas ainsi... Se plaint elle gentiment.

Les autres gamins arrivèrent tous plus abattu les uns que les autres. Le coeur de Dorothée rata un battement et son sang se glaça dans les veines.

Les gamins: On l'a cherché partout, on ne l'a pas vu.

Dorothée: C'est faux, vous n'avez pas du arpenter tout le parc... Répliqua t elle très anxieuse.

La cadette: Maman la connaissant elle est bien planté quelque part attendant qu'on s'inquiète vraiment pour sortir.

Sans aucune minute à perdre Dorothée se lança à la recherche de sa fille, les heures ne faisaient que défiler, l'inquiétude était grandissante. La police a même été mise au courant, arrivée sur place la situation était sans appel. Dorothée se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle demandait aux gens de lui rendre son bébé. La douleur était telle que rien n'avait plus d'importance autour d'elle. Elle ne se rendait pas compte qu'elle marchait dangereusement au beau milieu de la route. Les cris de la cadette la sorti de sa torpeur. Un bus arriva à vive allure sur elle... Le pauvre chauffeur ne l'avait pas vue arriver, elle avait débouler de nulle part et il essaya de freiner tant bien que mal, mais il ne parvint pas à s'arrêter.

******😱 Que pensez vous de cette tragédie ? Juste ciel quelle douleur, j'aimerais pas être à la place de cette femme.