Madame Azario

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'' Ne dit on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ?"

Possédé par la rage de vaincre et les stupéfiant. J'avais eu l'audace d'aller à la rencontre d'un gang. Ces garçons mal famés dont le seul langage était de croiser le fer ou de faire siffler des balles sur le goudrons. J'allais me défouler sur l'un d'entre eux parce qu'il m'avait volé quelques précieux billets de banque. Il reçut mon poing en plein dans la tronche, et je lui avais arraché des mains le sac qu'il m'avait enlevé ! Les autres  lascars étaient stupéfaits. Ah wai...ils ne l'avaient pas vu venir. Le chef du gang suivant la scène, se leva en exigeant à ses camarade de m'attraper.

Reine: le premier qui bouge je lui explose la cervelle, sales fils de putes ! Articulais-je en attrapant par les cheveux celui que j'avais défiguré.

Le chef: Ouloulou qu'est ce qu'elle est féline la garce !

Et les autres guas brandirent aussi des armes à feu. Ils se mirent à tirer sur moi n'hésitant pas à éliminer leur propre camarade. Je reçu donc une balle au niveau du bras en tentant de m'en fuir. Ces salauds m'avaient eu mais j'étais déterminé à en découdre. Dans une ruelle où je m'étais réfugié. La douleur me tenaillait beaucoup, ma bagnole était éloignée donc je n'eus d'autres choix que de me soulager toute seule. Je pris donc mon canif et m'entaillais la chair dans le but d'extirper la balle. Mes cris étouffés les alarmèrent, je leur tendis un piège en ignorant le plus possible la douleur de mon bras. Je ne su le pourquoi du comment ou sans véritables raisons apparentes, j'avais réussi à avoir cette bande de salaud, sans pour autant les éliminer, non je blague, c'est parce que j'avais réussi à himulier leur chef, à lui au moins ils étaient sensibles. En un rien de temps ils perdirent tout le respect qu'ils avaient à son egard et me prirent en admiration. Ils me posèrent tout un tas de questions et me demandèrent de leur apprendre à se défouler. C'est de là qu'une brillante idée me traversa l'esprit.

     Quelques mois après accompagnée par ma bande de lascards, nous avons fait irruption chez la proxénette Azario,...les années qui s'étaient écroulées n'avaient en rien changé son caractère de cochon... Et ma haine vis à vis de cette femme s'intensifiait de plus belle !  Sans hésité je fis signe aux 5 gaillards de la prendre en chaud, tous en même temps la violèrent pendant toute la nuit, muni de ma cigarette et assise sur le toit de son modeste logie, je savourais la douce mélodie de ces hurlements déchainés éloignants avec un révolvère toutes les nanas et les mecs qui souhaitent prendre sa défense. A l'aube du jour je fis signe aux mecs d'arrêter leur manège... Tous rejimbèrent en disant.

...: Mais elle est bonne la vieille !

     Je m'approchais d'elle, en lui disant« Azario...Azario tu es très résistante meuf, j'ai cru que t'allais grever au cours de la séance, mais je vois qu'il voudrait que je finisse le travail moi même !»Malgré la douleur qu'elle ressentit, elle gardais toujours son air hautain et digne, j'eus un temps soit peu de l'aspiration vis à vis de son comportement. Agacée à l'extrème, je la saisi par ses cheuveux décrépis et lui chuchuta« à présent tu ressens la douleur dans ta chère, tu sais dès lors comment la douleur d'être malmené par les hommes peut être intense». Elle me regarda avec insistance et emis un p'tit rictus« Sache que tu ne m'apprends rien p'tite ! Au final tu as été tous ce que j'ai voulu que tu sois, un rebuts tel à toujours été ton identité ! Tu viens de le confirmer à l'instant. Sache que je n'ai de compte à rendre à personne... Rendez en enf...»

Elle ne puis achevé sa phrase, que je lui assainais de nombreux et violents couts de couteaux dans l'abdomen, criant folle de rage, en réalisant qu'il y avait un peu de vérité dans ses dires, elle m'avait blessé encore une fois, même en s'en allant elle avait gagné contre moi, nuit été l'intervention des garçons, j'aurais continué le massacre sur sa dépouille et je me serrais fait prendre par les flics. Loin de tous je fondis en larmes, la salle chienne avait réussi à faire de moi le monstre que je suis aujourd'hui.

Voilà tu sais tout Christ, voilà le pourquoi du comment je n'arriverais jamais à être autrement, je n'arriverais jamais à regarder la vie autrement,...Tu sais y a des gens qui sont naturellement mauvais et qui n'ont besoin que de quelques p'tits mautifs pour prendre le chemin qui est le leur, j'en fais partie, j'aurais bien pu  choisir d'enterrer ma hache de guerre mais non j'ai choisis le chemin de la vengeance parce que j'aime me rendre justice moi même et pour moi c'est la meilleur façon de me libérer, je suis sale jusqu'à la mouêlle des os ! Et ne pense pas que celà puisse changer. Il ne reste plus rien à la place de mon coeur Christ, et un coeur inexistant ne peut pas aimer. Fais toi une raison, mais tu dois arrêter d'espérer, il n'y aucun espère monsieur l'amoureux.

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