Les événements précédants

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PDV de Reine

    Avoir une famille chaleureuse était le rêve de toute vie , des nuits durant je me lovais
Sur mon lit, tirant  les draps à moi pour me cacher, et m'isoler des activités externes. Sous ces draps, dans le noir total j'imaginais mon enfance si elle avait eu une toute autre tournure. Le sourire grand, les bras de Morphée m'emportaient vers des destinations créés de toutes pièces par mon inconscient.  Dans l'univers des rêves j'avais une vraie vie et je ne tuais point, et rien ne toublais la paix qui y régnait. Aussi je jouais sur le sable et une mer à perte de vue embrassait mes petites jambes, je criais et respirais le vent frais du printemps, j'admirais le soleil qui diffusait une chaleur chatoyante sur mon visage angélique... Des rêves de pure bonheur se manifestaient les uns à la suite des autres, un vrai paradis. Quand je reprenais docilement mes esprits, je constatais avec dédain que j'étais de retour dans ma réalité. J'observais le plafond qui s'effrictait et rejetait ses débris sur moi. Ma vue devint trouble et je réalisais qu'il s'agissait d'une pur illusion.

Je savais sciemment que je souffrais de la schizophrénie ( trouble mental sévère et chronique appartement à la classe des troubles psychotiques.
Symptômes : hallucinations,délires ect.) mais je ne cherchais pas à me soigner. De toute façon j'acceptais ma folie, elle était ancrée en moi et quelque part m'aidait à vivre et à conserver ses  sensations fortes qui agrémentaient mon existence. 

Quelques fois je me suis reproché de vivre cette vie là. J'avais une folle envie de conter, de partager mon histoire. Je me sentais lasse de tout, je voulais tout abandonner en me suicidant une bonne fois pour toute. Des remords j'en avais plein la tête.
 
Des mois après, par le plus grand des hasards, je retrouvais ma famille. Elle était venue à moi à un moment décisif de ma vie. Le meurtre de mon père diffusait une aura maléfique autour de moi et m'empêchais d'avoir une vie stable. Ce secret je comptais l'emporter dans la tombe dans le cas contraire je doute que ma famille ne veuille me revoir après la découverte de ce secret malsain. j'étais allé visiter notre ancienne  maison et j'ai pu me souvenir de merveilleux moments passés aux côtés de mes parents. Un tableau cynique se reflètait dans mes yeux j'étais devenu l'ombre de moi même mais ce ne fut pas tout.

Par dessus tout, les nuits folles passées auprès de Christ avaient porté leur fruit malheureusement, je portais en moi  la vie, ce fut nouveau pour moi, alors que je passais mon temps à l'hôter , une en moi poussais à chaque instant et me rendait bipolaire.

J'eus une grande lutte en moi quand à la décision de garder cette vie. Alors que ma tête voulais y mettre un terme , mon cœur lui m'incitait  à la garder. Vicky, Ma tante et Christ aussi voulaient de cet enfant donc 9 mois après j'accouchais d'une jolie p'tite fille nommée Azel. 

Je pu enfin retourner à l'Agence pour m'occuper de l'instigateur du meurtre de mon père. Il n'y avait rien d'anodin là dessous, et j'avais déjà ma petite idée de l'individu qui se cachait derrière depuis le début. Dans le berceau je regardais ma fille endormie, je ne ressentais pas grand chose envers ce petit être. D'ailleurs, je n'ai jamais compris l'instinct maternel que certaines femmes clament haut et fort. En la regardant, je me souviens juste de la douleur de l'enfantement et de la perte de ma liberté pendant un certain moment.
Elle ne remarquera même pas mon absence, ce bébé je ne le mérite pas pensais-je un temps soi peu. Je caressais une dernière fois sa joie et m'en allais avant qu'elle ne se réveilla.

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