Ton monde

Je n'étais qu'une enfant III

Christ: Reine ouvre moi la porte tout de suite ! Si non je te préviens je vais la défoncer, ne joues pas à ça ? Tu sais que j'en suis tout a fait capable...fit Christ en martelant la porte de l'appart de Reine.

  Reine sortie de sa chambre en pyjama, tirant une cigarette, elle s'empara d'une chaise pour s'assoir au beau milieu de la pièce, juste devant la porte en attendant l'entrée fracassante de christ.

Christ: Reine !!! S'exclama t il.

Christ ne fit pas prier pour défoncer la porte. Reine fit échapper de sa bouche une grosse bulle de fumé saluant sa venue.

Reine: Bien le bonjour mon cher Christ. Fit elle en lui tirant la révérence comme les seigneurs le faisait autre fois pour saluer les jeunes demoiselles. Faites comme chez vous.

Christ:  Puis je savoir à quoi tu joues ?  S'énerva t -il. Puis je savoir à quoi tout cela rime, il y a de cela 3 jours je t'ai appelé plusieurs fois sur ton putain de portable, et a chaque fois je tombait sur ton répondeur, avant hier j'suis venue ici scouater devant ton appartement comme un malade en attendant comme un idiot ton éventuel retour ! Ce matin encore tu me fais encore le coup idiote, tu penses franchement que c'est une bonne conduite ça ! S'écria t il  d'une telle colère que quelques voisins vinrent s'enquérir de la situation.

Derrière Christ apparu un p'tit bout d'homme avec deux femmes demandant si tout allait bien. Christ leur adressa un regard noir, Reine les dépêcha de partir en leur intimant que tout allait bien. Les réactions de Christ étaient parfois imprévisibles , il aurait pu les tuer. Reine rabattait la porte toujours avec sa cigarette en pleine bouche.

Christ: Puis je savoir où tu étais ? 
Reine: À l'église. Fit elle en souriant.

Christ: Ne joue pas avec mes nerfs Reine, tu risques de le regretter. Tu t'amuses un peu trop à mon goût avec moi. Menaça t il. Je vais te poser une fois de plus la question, OÙ ÉTAIS Tu ?

Reine: Et depuis quand tu t'intéresses  à ce que je fais ?

Christ: Tu sais quoi ?  Je me fou royalement de ta p'tite personne. Ce qui m'énerve c'est qu'on prenne du retard sur un certain travail à cause de tes p'tits caprices !

Reine: j'avais besoin de repos, tu sais.

Christ: Et c'est à cause de ce foutu repos que tu ne t'es même pas fichu de me répondre au téléphone c'est ça ? Reine j'ai comme l'impression que ces derniers jours tu te relâche un peu, je fais tout mon possible pour que tu soit a l'aise en travaillant avec moi, mais malgré cela tu es toujours désagréable et ailleurs. J'en viens donc à la conclusion que tu as des pbs, et si c'est le cas fais un peut abstraction que j'suis ton associé supérieur et parle moi de tes pbs comme tu le ferrai avec un ami parce que ton comportement m'exaspère et j'ai une folle envie de comprendre ce qui te tracasse.
 
Reine: Je n'ai pas envie d'en parler... Prend la porte allez vas y !
    Christ prit un air plus adouci sachant bien que la manière forte n'était pas la solution pour lui tirer les verres du nez.

Christ: Ça un rapport avec ta blessure au poignet ?

Reine: Non mais de quoi je me mêle !?  Fit elle en se servant un verre d'alcool qui trahissait de plein fouet sa nervosité imminente.

Christ: T'es malade ?

  Reine se mit à rigoler.

Christ: Où une déception amoureuse ?
     
     Reine balança le verre qu'elle tenait dans la main contre la porte. Christ l'esquiva de justesse.
Christ: Je crois que j'ai touché à un point sensible. C'est qui ce type ? Fit il en regardant les éclats de verres au sol.