Les aveux

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Les pas s'enchainaient dans le couloir, et comme le pressentait Vicky ils finirent leur course devant la porte de sa chambre. Ces yeux étaient encore rougis à cause de l'enterrement imminant de sa petite tante qui était morte 2 semaines plus tôt d'une sinusite, elle était à peine plus âgée qu'elle et était le dernier enfant de ses grands parents maternelles. Ce fut une très belle jeune femme au caractère bien trempé mais aussi la meilleure amie de Vicky. Quel gachi!
La personne toqua à la porte, une première fois puis une seconde fois. Vicky ayant horriblement mal à la tête trouva quand même la force de crier ‹‹ allez vous en j'ai dis que je ne voulais voir personne!!!››.
La porte fut quand même ouverte. Et une grande silhouette apparue dans l'encadrement ‹‹ même pas moi chérie? ››
Vicky crut rêver son père était enfin de retour, lui qui est constamment occupé par son travail ou du moins l'est devenu après la mort de sa femme et la disparition de sa fille ainée. Il est devenu froid et distant oubliant à quelques moments qu'il avait encore une fille à choyer et qui souffrait énormement de son comportement. Vicky crayait même qu'il ne l'avait aimé.
Enfant déjà il n'avait d'yeux que pour Haicia, il faisait ouvertement une distinction entre les deux, mal aimée et abandonnée à elle même elle se mis à le haïr. Couverte de honte parce qu'il l'avait surpris dans cet état lamentable Vicky pleura de plus belle, elle qui faisait la fier et avait l'air inébranlable à tout bout de chant n'arrivait même plus à s'arrêter ‹‹ Tu fais bien pitié ma chère à pleurer comme une madelaine››

Vicky s'adressant à son père: Qu'est ce que tu fais là t'étais pas sensé être en Allemagne pour ton travail ?

Edward: Nullement voyons, Penses tu que je pouvais continuer à travailler en te sachant aussi mal?

Vicky: Epargne moi ta pitié! Vas... Vas vaccer à tes occupations je vais mieux vois tu fit elle en regardant son père droit dans les yeux. Ne supportant la tristesse que son père affichait à son égard elle fondit encore en larmes. Et contre toute attente son père la saisi dans ses bras.

Edward: Jouer à la fière ne te ressemble pas du tout Vicky. Fit il en caressant plusieurs fois la chevelure de sa fille.

Vicky:.. Je fais ce que je veux tu n'a pas à t'en mêler.

Edward:.. Tu es aussi têtu que le fut ta mère mais aussi, que tu le veuille ou non tu as aussi hériter de sa douceur.
Comme tu me la rappelle tant fit il tout sourire. Ce fut insupportable pour moi, c'est la raison pour laquelle je me suis un peu éloigné de toi, pardonne moi si j'ai eut à te blesser chérie.

Vicky:.. Épargné moi ton baratin!!! Fit elle en s'éloignant de son père.

Edward: Vicky ça suffit tu n'en as pas assez de te faire du mal...

Vicky: je ne me fais du mal! C'est toi qui m'en en fait. Tu l'as toujours préféré à moi, ne ni pas que si on t'en donnait la possibilité d'inverser la situation tu aurais préféré que se soit moi la disparue dans toute l'histoire. Enfant tu le faisait déjà, cette comparaison avec haïcia qui me pourrissait la vie, je te hais c'est pour cette raison que je me rends chaque jour de mon existence à l'église pour que Dieu puisse réparer mon coeur de cette immense douleur... Juste ne viens pas jouer Aux hypocrites en te servant de maman, et d'ailleurs tu as du me confondre Haïcia était son portrait craché il me semble. Donc vas t en et laisse moi pleurer mon mort en paix!

Edward n'en revenait pas, tous ce qu'elle venait de débiter lui glaça les veines, enfant il faisait certes une comparaison mais dans le but qu'elle prenne l'exemple de sa soeur. Il n'aurait jamais cru que cela aurait pri des proportions parailles.

Edward scandalisé : Donc pendant tout ce temps c'est ce que tu rumunait dans ton coeur?

Vicky:...

Edward: Réponds! cria t il.

Vicky acquiersa de la tête.

Edward:.. Tu me déçois! As tu déjà mis un enfant au monde? Sais tu seulement quelle joie tout cela procure lorsque tu pousse ton premier cris, ou que tu marche pour la première fois? As tu ne serais qu'une fois déjà ressentis un immense bonheur quand tu vois ton enfant grandir et s'épanuier?

Vicky répondant à chaque fois de la tête ‹‹non›› se mis à pleurer encore et encore tête baissée.

Edward:.. Le jour où tu ressentira toutes ces choses tu reviendra me crier dessus jeune fille. Les enfants sont la plus belle bénédiction qu'un couple puisse avoir. Et ta soeur et toi vous avez été la mienne et Dieu m'en ai témoin, je vais ai aimé de la même façon toute les deux. A l'époque Haïcia était vraiment une enfant difficile qui tombait malade à tout bout de champ et demandait beaucoup d'attention, toi par contre tu respirais la santé, donc je ne m'inquiétais pas du tout de toi peut être cela a été la pire erreur de ma vie, puisque j'ai eu à récolter la haine du seule enfant que j'ai pu garder à mes côtés.

Vicky:.. Papa je suis désolé...

Edward: A la mort de ta mère et à la disparition de ta soeur, si tu n'avais pas été là, je n'aurais jamais eu la force d'affronter cette vie, pour tout t'avouer j'aurais mis fin à mes jours.
Vicky porta ses mains à la bouche, troublée, l'idée de perdre son père était impensable.

Edward: Victoire Maria Nelly tu es restée ma raison de vivre, fit il en essuyant ses larmes. Je t'aime...

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