Un Automne Mouvementé ( Un Été Royal 2)

chapitre 7

Le vol c'est mieux passer que je ne le pensais. Cosmo et moi nous promenons dans l'aéroport. Le traine nos deux valises,  derrière moi. Hier, nous nous sommes rendus en ville pour me trouver un costume et Cosmo à passer l'autre partie de la journée à fabriquer nos masques qui, je suis obligé de l'admettre, sont juste sublimes. Je la regarde. Ses yeux sont injectés de sang. Elle n'a pas dû beaucoup dormir cette nuit, bien plus occupée à travailler les masques.

Sans crier gare, Cosmo s'arrête devant une boutique de cosmétiques.

- J'ai oublié mon eyeliner ! s'exclame-t-elle.

- Tu en auras besoin durant notre séjour ? je lui demande sans trop comprendre la source de son tracas.

- Je voulais me dessiner de la dentelle sur les mains pour le bal mais c'est pas grave. Ne t'inquiète pas je ferai sans, annonce-t-elle en se remettant à marcher.

- Si tu veux on peut toujours en acheter un maintenant, je lui propose.

- Ne t'inquiète pas. Comme ça je passerai incognito, me dit-elle en souriant, une lueur de défi dans le regard.

- Si tu veux, je lâche en haussant les épaules. Pars où trouvons nous les taxis ?

- J'imagine que c'est pars là, m'indique-t-elle en pointant les grandes portes du doigt .

Après avoir changé notre taxi classique pour un bateau taxi, nous arrivons à notre lieu de résidence pour ces deux jours. Le petit hôtel dans lequel nous avons réservé une chambre ressemble à tous les autres bâtiments de Venise.

Cosmo échange quelques mots en italien avec le maître d'hôtel avant qu'il ne nous montre notre chambre. Situé au deuxième étage, celle-ci est spacieuse. Un grand lit double est disposé autrement centre de la pièce. Sur la gauche, un petit coin salon contient un canapé et une table basse. Un écran plat décor le mur blanc. La décoration est simple et épuré.

- C'est la suite nuptiale, m'informe Cosmo, une fois le maître d'hôtel partie. C'est la seule qui avait un canapé.

- Je dormirais sur le canapé alors, j'annonce.

- Je comptais le joué à la courte paille, mais si tu insistes vas y.

En prononçant ses paroles, elle se laisse tomber sur le grand lit.

- Le pire c'est que c'est mouelleux. Je pourrais m'endormir instantanément si y avait pas cette soirée à laquelle on doit être masqués.

Elle se relève puis reprend :

- Je dois terminer le miens. Il manque quelque paillettes.

- Ça tombe bien j'ai quelques choses à faire, dis-je en posant ma valise sur la table basse.

Je sort une veste de smoking de ma valise, puis enlever mon sweat-shirt pour le remplacer par la veste.

- Je crois que tu es la première personne avec une chemise sous un pull que j'ai vue de toute ma vie, s'exclame Cosmo, amusé de la situation.

- Il faut bien un début à tout, j'annonce en prenant le petit guide de Venise dans la valise.

- Si tu veux aller faire du tourisme, vas-y sans moi. Je dois terminer mon masque.

- Ça tombe bien. Je ne comptais pas aller voir le pont des soupirs, dis-je en mettant le guide dans la poche de ma veste. Je comptais aller voir quelques choses de moins "carte postale". Je serais de retour avant la soirée.

Sur ces mots je sort de la chambre et me dirige vers la sortie de l'hôtel.

Si elle n'est plus là, je dois en avoir le coeur net.