Conte 7 - Partie 5/6

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-Pas dans les miens chérie. Dans mes œuvres se sont les méchants qui gagent. Rappelle toi.

Louise ne veut pas comprendre ce qu'il veut lui dire... non! NON!

-Je ne serais pas la prochaine héroïne de tes histoires espèce de taré dégénéré!
-Blanche-Neige a toujours été mon conte préféré... c'est pour ça que je te le réservé. Tes cheveux aussi noirs que l'ébène, ta peau aussi blanche que la neige, tes lèvres aussi rouges que le sang...
-Jamais je ne te laisserais me tuer!

Elle continue frénétiquement de gratter avec ses ongles le ruban adhésif qui lui maintient les mains dans le dos accroché à la chaise.

-Tu as raison! Ce serait du gâchis! Voilà pourquoi je te laisse une autre option. Après avoir manger la pomme, Blanche Neige se fait sauver par le prince. Ce prince ça peu être moi, autrement dit tu choisis: soit la mort, soit moi. Je t'aime depuis que je te connais et je sais qu'au fond tu ressens la même chose!

Elle n'en revient pas de voir à quel point son cerveau est dérangé. C'est un véritable psychopathe.

-Je ne t'ai jamais aimé Gregory! Et je ne t'aimerais jamais! Tu penses m'avoir impressionné en tuant des innocents mais la seule chose que tu m'as prouvé c'est que tu vas finir tes jours dans un Putain d'hôpital psychiatrique, LOIN DE MOI!!!

Lui qui était resté maître de lui même jusqu'à la ne peut empêcher ses nerfs de craquer. Il se lève d'un bon et gifle une nouvelle fois Louise, plus fort.

Elle se met alors à rire.

-Tu crois que j'ai peur de toi?! Toute mon enfance et mon adolescence je me suis pris des coups dans la gueule alors un de plus ou de moins, crois moi j'en ai rien à foutre! Mais si ça peu te faire plaisir alors je t'en pris: défoule toi!

Gregory ne se fait pas prier et la gifle une nouvelle fois.

-FERME LÀ!
-Tu me fais pitié...

Il veut que Louise l'admire. C'est tout ce qu'il a toujours souhaité. Et voilà qu'elle se moque lui?! Il ne peut pas le supporter!

Il l'a frappe de nouveau, cette fois si violemment que la chaise tombe sur côté. Le Bras droit de Louise est violemment écrasé ce qui lui arrache un cri.

Il s'agenouille près d'elle et lui chuchote:

-Tu sais chérie, c'est ta faute si toutes ces personnes sont mortes. Si tu t'étais intéressée à moi, et si tu ne m'avais pas rejeté quand j'ai essayé de t'embrasser alors jamais je n'aurais fait tout ça. Ils seraient tous encore en vie et nous on serait heureux. Mais à cause de ton égoïsme ils ne sont plus de ce monde et bientôt toi non plus.

Un immense sentiment de culpabilité envahie alors la jeune femme.
Son père adorait la faire culpabiliser... il lui répétait sans cesse que c'était sa faute à elle si sa mère était parti et parce qu'elle le méritait si il l'à frappait. Qu'elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même.

Des années elle s'en ai voulu.
Mais elle a finit par comprendre que non: ce n'était pas sa faute à elle.

Elle doit reprendre le dessus.

-Si ces personnes sont mortes c'est par ce que tu es dingue! Tu es incapable d'aimer qui que se soit et personne ne peut éprouver de l'amour en vers toi tellement tu es inintéressant et écœurant! Tu me dégoûte! Et je préfère mourir plutôt que ne serait-ce m'imaginer une seule seconde avec toi!
-TU MENNNTS!!!

Il se lève et lui donne un violent coup de pied dans le ventre. Une douleur atroce la saisit et elle se met à hurler.
Il recommence et cette fois ça lui coupe la respiration et elle ne peut plus prononcer un son.

Elle halète mais il recommence jusqu'à se qu'elle soit complètement dans les vapes.

Elle est à deux doigts de s'évanouir tant la douleur est puissante.

Il s'éloigne et revient avec un coussin.

Il s'agenouille près d'elle.

-Tu as fait ton choix... sache que j'espérais que tu me choisirais. Mais je t'aime et t'aimerais jusqu'à mon dernier souffle. C'est pour ça que je continuerais mon œuvre en ton honneur. Malheureusement tu ne seras plus là pour le voir.

Avec le peu de force qui lui reste elle continue inlassablement de gratter le ruban adhésif.

Gregory s'approche de son visage et dépose sur sa bouche un tendre baiser.
Elle le laisse faire sachant que gagner du temps est à présent la seule chose qui compte, même si le voit de ses lèvres la dégoûte plus que tout.

Il finit par reculer son visage.

-Adieu Louise.

Et il plaque aussitôt le coussin sur le visage de Louise.

Ses ongles se plantent avec violence dans le fin plastique.

L'air se met vite à manquer!

Il faut qu'elle réussisse à déchirer ce putain de truc!

Il lui faut de l'oxygène.

VITE!

Son cerveau commence à s'embrumer.

Soudain elle sent une petite déchirure. C'est sa seule chance! Elle tire un violent coup et le ruban adhésif se craque de haut en bas lui libérant Les mains.

Et alors que la mort s'approchait dangereusement d'elle, elle pousse violemment Gregory qui perd l'équilibre et tombe en arrière.

Ses poumons s'ouvrent de nouveau et elle respire de toutes ses forces.

Gregory a été pris par surprise ce qui laisse à Louise une infime seconde d'avance.
Elle se relève le plus vite qu'elle peut malgré la douleur dans son ventre et son cerveau encore un peu dans les vappes.

Elle voit alors, posé sur le meuble de l'entrée, son flingue, ou peut être que c'est celui de Gregory, elle ne sait pas et franchement là elle n'en a rien a foutre.
Elle veut se précipiter dessus mais elle sent une main saisir sa cheville et elle s'effondre aussitôt de tout son long sur le sol.

Elle veut se relever mais Gregory se met à ramper sur elle.

Elle se retourne sur le dos pour lui faire face et essaye de se débattre.

Il lui décoche aussitôt un coup de poing dans le visage. Du sang se met à couler de son nez.

La position dans la quelle ils se trouvent: elle se débattant, et lui sur elle en train de la frapper, rappelle étrangement à Louise de nombreux souvenirs de son père.
Elle s'en ai sorti avec ce monstre, elle s'en sortira aussi avec celui là!

Si elle a prit des cours d'auto-défense ce n'est pas pour rien...

Putain allez... je sais que je peux le faire...

Elle balance son genoux dans l'entre jambe de Gregory qui pousse un couinement. Mais ça ne suffit par pour le faire lâcher prise, alors de la tranche de sa main elle vise sa gorge.
Il se met à tousser et elle en profite pour le pousser et se dégager.

Elle se met à toute vitesse à quatre pattes et se relève avant de sauter sur l'arme à feu qu'elle saisit à deux mains.
Elle se retourne aussitôt vers lui et le vise.

Il est à genoux sur le sol.

-Je t'avais bien dit que je ne te laisserais pas me tuer connard!

LouiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant