Une lumière aveuglante lui éblouissant les yeux.
Une odeur de désinfectant lui imprégnant les narines.
Un bruit constant fait du « bip » d'une machine au moteur silencieux.Aucun doute pour elle: Louise est dans une chambre d'hôpital.
Mais pourquoi?! Que fait-elle la?!
Louise a toujours détesté les hôpitaux. Ce genre d'endroits stérilisés l'angoisse et une sorte de claustrophobie l'envahit.La dernière fois qu'elle a été allongé dans un lit comme celui ci ça a été après qu'elle ai tué Gregory...
Elle veut sortir d'ici en vitesse, prise par la panique, mais une violente douleur dans la poitrine lui coupe le souffle et l'oblige à rester en place.
Elle baisse la tête vers son corps et voit sont torse enroulé dans un bandage blanc immaculé.
Elle veut toucher mais sa main est retenue par une aiguille plantée dans son bras et reliée à une poche remplie d'un liquide transparent.Complètement perturbée elle se l'arrache et retire toutes les ventouses blanches collées aux différents endroits de son corps et reliés à des machines monstrueuses.
Louise ne peut plus respirer. Elle a beau essayer de reprendre son souffle elle n'y arrive pas. Son pouls se met à accélérer et sa poitrine fait des mouvements saccadés à toute vitesse.
Ne trouvant aucune autre alternative pour survivre elle se met à hurler. Mais elle s'arrête aussitôt à cause de la souffrance que cela produit dans sa cage thoracique.
Deux infirmières entre en trouvent dans la chambre. Elles essayent en vain de calmer Louise qui gesticule dans tous les sens. Elles lui disent de rester tranquille et que tout va bien mais c'est plus fort qu'elle. Elle se débat et leur hurle de la laisser partir. N'ayant d'autre choix tandis que l'une tente de l'immobiliser l'autre lui injecte un sédatifs dans les veines.
En quelques secondes à peine Louise cesse ses cris et retombe dans un profond sommeil.
*****
Un deuxième réveil.
Cette fois sa tête est encore plus lourde et ses poignets sont solidement attachés par des sangles au lit.
Lorsqu'elle ouvre les yeux elle découvre devant elle Christopher, assis sur une chaise.-LOUISE!
Il se lève d'un bon.
-Tu...tu vas bien?!
-Qu'est...qu'est ce qui se passe?! Pourquoi je suis attachée?!
-Calme toi... c'est pour ta sécurité les infirmières ont été obligées. Quand tu t'es réveillé tout à l'heure tu étais complètement déstabilisée et perdue. Tu hurlais dans tous les sens et tu te débattais.Louise essaye de garder son calme même si les sangles qui la maintiennent ne font qu'augmenter son stress.
-S'il te plaît... est ce que tu pourrais... me détacher...
-Désolé Louise mais je n'ai pas le droit il faut l'accord du médecin.
-L'accord du médecin?! Tu penses que je suis dingue c'est ça?!
-Quoi?! Mais non! C'est juste que... il ne faudrait pas que tu te fasse de mal ou à quelqu'un d'autre.
-Je ne vais rien faire. Mais détache moi!Les nerfs de Louise commence à craquer. Elle est attachée comme une vulgaire tarée ou une psychopathe.
-Désolé Louise...
-DÉTACHES MOI BORDEL DE MERDE!!!
-Arrête de hurler où ils vont te rendormir!
-Je veux que tu m'expliques ce qui se passe! Pourquoi je suis à l'hôpital alors que j'étais en pleine mission?!Un éclair passe dans le regard de Christopher.
-Tu... tu ne te souviens plus?
-Me souvenir de quoi?!
-Mais tu t'es pris un balle!
-Qu...quoi?!
-Elle à transpercé ton poumon. Tu as eu de la chance de t'en sortir!Soudain la mémoire lui revient. Le professeur... c'était lui!
-Le tueur! Ou est-il?! Je... JE VAIS LE TUER!!! Il a faillit me...
Louise a les yeux remplis de larmes. Elle se souvient de son corps à moitié nu à la vue de ce malade.
-Je sais... je sais ce qu'il a faillit te faire... Mais tu n'as rien besoin de faire. Il est mort. Je l'ai tué. Une balle dans le crâne.
-Si Kendrick n'était pas arrivé je ne sais pas ce qu'il se serait pa...Soudain elle se coupe dans sa phrase.
Kendrick!!!
Christopher n'a rien besoin d'étendre pour comprendre ce qu'elle veut savoir...
Il s'approche d'elle et lui prend la main, le regard baissé et le visage fermé.-Je suis désolé Louise... mais il n'a pas survécu...

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Louise
Mystery / ThrillerDes meurtres abominables sur le thème des contes pour enfant ont lieu chaque soir à minuit dans la vaste ville de New York. Les mises en scènes sont réalisées avec perfection, à un détail près: ces contes ne finissent jamais par une fin heureuse... ...