Vous. N'êtes. Pas. Prêts.
Enjoy 😉😏x-x-x-x
Le souffle nous manquant, le contact entre nos lèvres est rompu. Même pas dix secondes après, Camz lié à nouveau nos levres, cette fois demandant plus. Sa langue rencontre la mienne et ma main droite se perd dans les longs cheveux bruns de la cubaine. Ma petite-amie ne tarde pas à monter à cheval sur mes cuisses, enroulant ses bras autour de mon cou, réduisant encore la distance qui nous séparait. Malheureusement, un sifflement nous interrompt. Camila cache alors sa tête dans le creux de mon cou pour cacher sa gêne pendant que mon regard cherche l'élément perturbateur. C'est sans surprises que je découvre qu'il n'est autre que mon "mari". Un échange de regards noirs s'insinue entre nous.
-Lolo ? Lâche innocemment la cavalière.
-Camz ?
-Il commence à faire frais, on rentre ? Propose-t-il le alors qu'au final, il est clair que ce n'est qu'une feinte pour avoir un peu d'intimité.
J'acquiesce et d'un même mouvement, à cubaine et moi nous levons, face à face, les yeux rivés vers ceux de l'autre. Puis nous commençons à partir dans la direction opposée à T. Toujours au mauvais endroit au mauvais moment lui. Du moins, meilleur moment.
-Mais non, partez pas! S'exclame T de sa voix insupportable d'homme saoul. Ça commençait seulement à devenir intéressant, ajoute-t-il alors que nous continuons notre chemin.
S'il ne ferme pas sa gueule, je vais le frapper.
-Eh connasse, ta copine elle a un de ces culs! J'en aurait presque envie de tâter !
C'est de la provocation pure et dure.
-Allez reviens chérie ! Ta Lauren ne pourra pas te donner autant de plaisir que je l'ai fait, tu le sais très bien!
Alors que j'allais me retourner, la main de Camila lâche subitement la mienne. Je préfère ne pas relever la remarque, connaissant T, c'est encore une connerie. Une fois retournée, je ne peux qu'observer le spectacle s'offrant à mes yeux ; Camila gifflant T. Puis elle revient et me tire par la main, sa vitesse de marche hallucinante m'entraîne dans sa course. Note à moi-même : Camila énervée est synonyme de Speedy Gonzales lorsqu'elle est énervée. Le trajet entre la plage et chez moi n'a jamais été aussi bref.
-Moins vite Camz, lui avais-je demandé en quittant la plage.
Pourtant, sa vitesse n'avait pas diminué. Arrivées devant chez moi, nous découvrons une pote fermée à clé. Maintenant je suis enfermée en dehors de chez moi, super. Même pas deux secondes après, je me mets à chercher pendant que Camila pète discrètement un plomb. Lorsque j'aperçois une statuette en forme de vampire très mal cachée, je m'y précipite et, sans surprises, la clé tombe au sol lorsque je la soulève. La clé ramassée, un sourire étire mes lèvres, ces fans de Beyoncé sont des génies. Camz se rapproche de moi à grands pas et m'arrache carrément les clés des mains. Elle entre la clé dans la serrure, ouvre la porte, déterminée comme jamais. Totalement paniquée face à son comportement, j'entre dans ma mini-maison assez rapidement, puis elle ferme la porte à clé. Ni une, ni deux, elle se jette sur mes lèvres avec désir. Nos baisers aujourd'hui n'ont jamais été aussi bestiaux, elle impose un rythme assez rapide, facilement adaptable. Nos langues se cherchant, ses mains maladroites se baladant sur tout mon corps. Mon bas-ventre se réchauffe lorsqu'elle parle d'une voix suave.
-On verra bien si tu ne peux pas me donner autant de plaisir que lui.
Mon estomac de retourne à l'entente de ces mots, mon esprit, lui, divague à l'idée que T ait pu toucher son corps avant moi, mais pas le temps aux réflexion, la cubaine se jette de nouveau sur mes lèvres et ses péripéties avec T deviennent pour le moment le dernier de mes soucis. Le baiser partagé est tout sauf doux, désir et luxure mêlés à celui-ci. Dès lors, je deviens la Lauren dominante. Ses lèvres descendent à mon cou, y embrassent ma peau, la sucent, la lèchent. Je retourne la situation et là plaque à l'exact même endroit où j'étais juste avant. Énergiquement, elle fait valser mon tee-shirt et reprend son chaste baiser sur mes lèvres, son tee-shirt aussi prend son envol. La délicatesse n'est pas de la partie ce soir. Ses bras autour de mon cou, ses jambes autour de ma taille, mes mains pressant son fessier, direction ma chambre pour une nuit mouvementée.
Sans aucune grâce, elle tombe sur le lit, ce qui lui arrache un rire. Un de ces magnifiques rires dont elle seule à le secret. Ses yeux désireux croisent les miens, sûrement noircis par l'excitation. Je me place au dessus d'elle, embrassant ses lèvres, son cou. Son point d'impulsion trouvé, sa tête bascule en arrière, je laisse un suçon, puis un autre. Lentement, j'embrasse sa mâchoire, descendant jusqu'à sa petite poitrine encore prisonnière de son soutien-gorge. Lui aussi valse dans les airs pour enfin la dévoiler. Aucune once d'hésitation, je prends son sein droit en bouche, l'autre en main. J'en suce la pointe durcie par l'excitation, la mordille, la lèche. De ma main gauche, je joue de la pointe entre deux doigts, le pinçant et malaxant son sein. On pourrait m'assimiler à un animal en manque mais la magnifique cubaine sous moi, à elle seule, me fait cet effet, je n'y peut rien. Je monte lentement mes baisers, passant par son cou, sa mâchoire jusqu'à atteindre son lobe d'oreille qui lui non plus n'échappe par à mes dents alors que ma main gauche torture toujours le sein gauche de la cubaine.
-Tu aimes ce que je te fais, bébé? Je lui chuchote d'une voix suave.
-Plus bas Lolo, gémit-elle, suppliante.
Pour accéder à sa requête, je reprends mon chemin de baisers à contresens, descendant jusqu'à son ventre plat ou des abdos sont légèrement dessinés. Je descend mes deux mains à son short en jean pendant que mes lèvres, elles, embrassent frénétiquement la peau de son ventre. Bouton défait, braguette descendue et son chemin suit celui des autres vêtements. La cubaine est totalement à ma merci. Me sentant étouffée, j'enlève mon short elle le jette au sol. Ma petite-amie me fixe avec des yeux qui en disent longs sur sa pensée, noircis par le désir et remplis de tendresse. La suite est inévitable. Mes doigts écartent le tissu de son dernier sous-vêtements et se dirigent vers son intimité puis atteignent leur but. Son bouton de plaisir. Beaucoup trop de boutons. On se croirait dans "La Guerre des boutons". Je ricane à cette pensée.
-Pourquoi tu rigoles Lolo? Me demande, haletante, la cubaine.
-Chhht, je lui intime avant de l'embrasser.
Mon pouce s'attelle à jouer avec son bouton de chair, tournant autour et découvrant la partie intime trempée de la cubaine. Ses gémissements étouffés dans le baiser font augmenter la chaleur qui déjà était présente dans mon bas-ventre. Elle vient perdre ses mains dans mes cheveux, les tirant plus ou moins fort. Tout s'accélère à partir de ce moment, notre relation a avancé tellement vite. J'ai l'impression de mal faire les choses, d'être trop rapide dans ce qui s'est passé entre la cubaine et moi. À peine un jour après notre mise en couple, nous allions faire l'amour. Le contact entre nos lèvres se rompt, nous étions à bout de souffle. J'amène mes doigts à son antre et en y pénètre deux, faisant de lents va-et-viens en elle, sans arrêter de torturer son bouton. Seuls les gémissements de Camila envahissent la pièce, ses demandes à accélérer, sa respiration qui déjà était irrégulière devient plus brusque et ses gémissements évoluant en fonction de la cadence de ma douce torture. Je finis par rajouter un troisième et accélérer encore plus mes mouvements de poignet. Les mains qui depuis longtemps ont quitté mes cheveux se baladent mon dos, ses ongles se plantant de plus en plus. La cubaine se rapproche à grands pas du septième ciel. Je ralentis la cadence lorsqu'elle se cambre, jouissant en un long cri d'extase avant de retomber sur le lit. Je sors mes doigts de son entre et les suces. Puis je me laisse retomber sur le lit à côté d'elle. Ma petite amie se blottit contre moi, sa tête posée sur mon épaule. Pas même deux minutes après, alors que je fixais le plafond, un ronflement émane de la cubaine.
Cette fille est une tondeuse à moteur, c'est pas possible.
Je me mets à rire toute seule. Puis mes pensées reprennent le dessus. En deux semaines se sont passé beaucoup plus de choses qu'en un an. Mais ce qui me perturbe le plus, c'est la réaction de Camila par rapport aux dires de T. Et si cet enculé avait vraiment couché avec Camila?
Certes, je serais déçue, mais la Troisième Guerre Mondiale ferait son apparition.
x-x-x-x
Yoooo, bon bah, lemon. 🍋
J'espère que le chapitre vous aura plu :') La suite dès que possible, je m'interdis de refaire une période aussi longue sans poster.
Allez bye!

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Beach House (Camren)
Hayran KurguLes mariages forcés, on sait ce que c'est sans forcément en vivre. Pourtant, c'est ce que Lauren Jauregui va vivre. Mais lorsque le chemin d'une brune aux yeux verts croise celui d'une cubaine plus que canon au cours du voyage de noces, risquera-t-e...