Chapitre 31

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PDV HUGO

A la fin de son récit je n'ai pas de mot. Son regard est fixé vers l'horizon, quant au mien il l'admire.

Il admire son visage.

Il admire sa peau.

Il admire sa beauté.

Il admire ses yeux bleus.

Il admire son courage. Le courage qu'elle a eu pendant toutes ces années.

Alors certes je suis quelque peu déçu qu'elle ne m'est pas dit tout de suite que j'étais le père de Tom, mais je sais que ce n'est pas facile. Qu'elle ne pouvait pas me balancer ça comme ça surtout qu'elle croyait que j'avais été avec sa meilleure amie.

J'ai donc bien un fils.

Tom est mon fils.

Je suis le père de ce bout de chou tout mignon.

Je suis heureux.

Ouais, je suis comblé. Un peu comme si je venais d'assister à sa naissance sauf que non je ne l'ai pas vu naître. Je n'étais pas présent auprès de Thea à ce moment si important.

J'aurai aimé. Mais je ne savais pas.

Je voudrais à ce moment précis que tout redevienne comme avant.

Hugo : Merci.

C'est la seule chose que je trouve à dire et ça sort du plus profond de mon cœur, du plus profond de mon être.

Thea me regarde incrédule. Elle a sûrement dû penser que je partirai en courant.

Thea : Merci pour quoi ?

Hugo : Pour tout. Pour Tom, pour tout.

Elle hausse les sourcils.

Thea : Tu ne m'en veux même pas ?

Je fais non de la tête. Comment je pourrai lui en vouloir maintenant que je viens de découvrir que j'ai un fils avec elle.

Alors je me rapproche encore d'elle, réduisant l'espace entre nous. Nos yeux continuent de se fixer et aucun ne lâche le regard de l'autre. Je suis comme hypnotisée par son regard, par ses yeux bleus.

Je ne peux m'empêcher de la quitter. J'approche mon visage. Elle approche son visage.

Je lui attrape la main et elle entoure son autre bras autour de ma nuque. J'en ai des frissons. Ce contact m'avait manqué. Ce sentiment d'être auprès d'elle m'avait manqué. Sa peau m'avait manqué. Son visage m'avait manqué. La regarder m'avait manqué. La voir m'avait manqué. La toucher m'avait manqué. Lui parler m'avait manqué. L'embrasser m'avait manqué. Lui sourire m'avait manqué. La voir sourire m'avait manqué. L'entendre rire m'avait manqué. Mais l'aimer ne m'avait jamais quitté.

Puis me languissant, je presse mes lèvres contre les siennes. Tant de sentiments me parviennent. Ça en est indescriptible. Je suis déjà heureux qu'elle ne repousse pas. Puis on se détache l'un de l'autre. Un sourire tellement grand apparaît sur mon visage que j'en ai une crampe.

Thea : Maintenant ?

Hugo : Maintenant quoi ?

Thea : On fait quoi ?

Je vois dans ses yeux qu'elle est inquiète à propos de l'avenir.

Je colle mon front sur le sien comme pour la rassurer puis d'une voix douce, je murmure :

Hugo : On redevient comme avant, avec Tom en plus.

Elle sourit.

Thea : Vraiment ?

Un doute s'installe en moi...Et si elle ne voulait pas ? Si elle ne voulait pas redevenir comme avant ? Si, elle ne voulait pas que l'on soit une famille tous les trois ?

Hugo : Oui.

PDV THEA

Ce n'est pas vraiment comme cela que j'avais imaginé la scène où je disais à Hugo que Tom est son fils. Mais je préfère de loin cette version, celle qui vient de se produire, c'est tout l'opposé de ce que je m'étais imaginé.

Je m'étais imaginé des larmes, des cris, des insultes, une violente dispute. Je m'étais imaginé qu'il m'en voudrait, qu'il ne voudrait plus me voir.

Mais au lieu de ça, il m'a écouté calmement, il m'a souri, il m'a embrassé, et il m'a proposé d'être une famille.

Qu'est-ce que je peux dire après ça ?!

OUI ! OUI ! OUI !

Oui, je l'aime.

Oui, je veux être une famille avec lui.

Oui, je veux vire avec lui.

Oui, je vois mon avenir avec lui.

Oui, je veux être avec lui.

Oui, tout simplement.

Alors on se lève et nous remontons à l'appartement. Nos mains sont accrochées l'un à l'autre comme si ces cinq dernières années n'avaient jamais eu lieu, comme avant. Plein de tendresse. Plein de douceur. Plein d'amour entre nous.

Et qu'est-ce que c'est bon de l'aimer.

Et d'être aimée en retour. Un sentiment dont je ne me lasserai jamais.

Un sourire s'est affiché sur mes lèvres et il ne les quitte pas. Plus jamais.

Maintenant je ne serai plus seule. Je le sais. Nous serons deux. Nous serons même trois. Tous ensembles pour affronter la vie. Notre vie. Notre nouvelle vie. Désormais l'avenir ne me fait plus peur. Je suis sereine. Je suis heureuse. Comblée.

Quand nous rentrons dans l'appartement, main dans la main, le sourire aux lèvres et les yeux remplis d'étoiles tous comprennent. Ils sourient tous et viennent nous serrer dans les bras.

En cet instant, j'ai l'impression d'avoir retrouvé ma vie. Ma vraie vie. Celle d'avant.

J'ai l'impression d'avoir retrouvé le bonheur.

Le goût de la vie.

Le goût du bonheur.

Et je ne veux jamais que ce bonheur, ce goût de la vie me quitte.

Je veux vivre avec ce bonheur.

Je veux vivre avec ce sourire aux lèvres.

Je veux vivre avec les palpitations dans mon cœur quand je le vois.

Je veux vivre avec les papillons dans le ventre quand je l'aperçois.

Je veux vivre avec ces étincelles dans mes yeux quand il me regarde.

Tout simplement je veux vivre avec lui.

Il est ma vie désormais.

Ils sont ma vie.

J'ai désormais tout ce qu'il me faut.

Je suis heureuse.

Oui, je peux le dire : je suis heureuse.

Je veux le crier.

Le crier au monde entier, que je suis heureuse. Que tous les êtres qui m'entourent suffisent à mon bonheur.

Et cesoir-là, comme tous les suivants, et comme à chaque réveil qui suivent, je m'endorsle sourire aux lèvres, une main sur le torse de celui que j'aime. 


Merci pour les 1.3 K!!!! 

C'est bientôt la fin de Secret Life...du coup je publie une nouvelle histoire, intitulée: Pareil ou Différent ? La liste des personnages ainsi que le prologue sont en lignes ;)

Bonne Lecture ;) Et encore merci♥♥   

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