Chapitre 13

1.1K 70 1
                                    

« Je sais qu'il y tient comme à sa propre vie. »

PDV THEA

La nuit a été longue. Je n'ai pas beaucoup dormi. Je n'arrivais pas à trouver une bonne position avec laquelle je n'avais pas mal.

Je me lève vers 10h00.

Ma mère m'aide à prendre ma douche. Il n'y a pas de gêne entre nous. Elle fait attention de ne pas me faire mal.

Elle m'aide aussi à m'habiller.

Vers 15h00, nous partons direction le poste de police. J'ai été convoqué pour donner ma déposition.

Un agent nous accueille.

Agent : Je vous en prie installez-vous.

Ma mère et moi tirons chacune une chaise et nous installons devant le bureau et en face de l'agent de police.

Agent : Si vous êtes ici Mademoiselle Mason, c'est pour me raconter ce qu'il s'est passé.

J'acquiesce. Je sais déjà que ça va être compliqué.

Ma mère pose sa main sur la mienne et la serre fort.

Agent : Je vous écoute. Allez-y à votre rythme.

Il me sourit. Je le détaille. Il doit avoir la trentaine. Ses cheveux bruns sont biens coiffés et biens soignés. Il a des beaux yeux marron.

Je ferme les yeux.

Thea : C'était un soir. J'avais séché les cours de l'après-midi, je n'étais pas bien. Je me suis promenée dans les rues de Los Angeles, il faisait nuit alors j'ai décidé de rentrer. J'étais à un carrefour. J'ai vu une fourgonnette noire s'arrêtait au feu rouge d'en face. Le feu est passé au vert mais le véhicule n'a pas redémarré. Au lieu de ça, des portes se sont ouvertes. Deux ombres en sont sorties. Je crois qu'elles se sont approchées de moi...

Des larmes commencent à couler. Je revois la scène. En fait je la revois depuis qu'elle a eu lieu.

Agent : Ensuite ? Plus rien ?

Thea : C'était le noir complet. Je me souviens d'un moteur, sûrement le bruit de la fourgonnette qui a démarré.

Agent : Ces « ombres », elles vous ont kidnappé ?

J'acquiesce.

Thea : Je crois oui.

Agent : Des hommes ? Des femmes ?

Thea : Des voix d'hommes.

Agent : Combien étaient-ils ?

C'est trop dur...

Je ne vais jamais y arriver.

Je me sens vaciller, mes yeux se ferment et je sens que je bascule.

Des mains, celles de ma mère me retiennent.

Je sais qu'il se passe un moment avant que je revienne à moi, puis je rouvre enfin les yeux. L'agent de police me tend un verre d'eau.

Je le prends et le bois d'une traite.

Agent : Vous vous sentez assez bien pour reprendre ?

J'acquiesce.

Il le faut. Je n'ai pas le choix.

Je dois affronter ça.

Agent : Bien. Alors combien étaient-ils ?

Il y avait cet homme, qui venait me voir.

Secret LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant