Cœurs perdus

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Hello! Je n'ai pas posté de chapitre hier soir parce que... Netflix a sortis la saison 2 des Orphelins Baudelaire, et j'ai me suis fait capturé par Lemony Snicket jusqu'à une heure où les gens qui ont cour le lendemain sont sensés dormir depuis longtemps ^^' Bref, pour me faire pardonner, j'en reposterai sûrement un cette nuit :)
Sinon, est-ce que vous aimez cette histoire? Elle est un peu plus différente des autres, les choses sont plus lentes à se mettre en place... D'ailleurs elle devrait être beaucoup plus longue! (en théorie). J'espère que je ne vous ennuie pas ^^'
BIZ! :3
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Jafar était furieux.

Et c'est un bel euphémisme, songea Iago en évitant de justesse la fiole qui s'écrasa contre le mur.

L'expérience avait échoué. Déconcentré par l'interruption de ce sale gosse de Jasmin et de l'autre voleur, Jafar n'avait pas réussit à capturer la lumière de la lune.

-Fichu prince ! Cracha le Grand Vizir en abattant son bâton sur un alambic plein d'un liquide verdâtre qui se répandit au sol, au milieu des bris de verre. J'aurais dû le tuer la première fois !

Et paf, une autre potion extrêmement rare explosé contre le carrelage.

Un doute saisit soudain le sorcier.

-Et s'ils avaient vu quelque chose ? Et s'ils étaient venus pour la Clef ?

Jafar cessa sa démonstration de colère pour se figer, pensif.

-Iago ! Appela-t-il. Apporte-moi le grimoire sur les sortilèges de temps.

-Tout de suite, répondit l'oiseau en s'exécutant, trop heureux que son maître passe sa fureur sur autre chose que sur ses plumes ou le mobilier.

Sans lui adresser un regard, Jafar se saisit de l'ouvrage et le feuilleta jusqu'à l'incantation voulue. Il lut les lignes d'un air concentré, puis, satisfait, referma le manuscrit et leva son bâton devant lui, au milieu de la pièce.

Le bois sculpté se mit à rougeoyer. Jafar le lâcha et le bâton continua à flotter, pas le moins du monde perturbé par cette entorse aux lois de la gravité.

Iago s'écarta prudemment tandis que le sorcier écartait les bras pour incanter quelque chose, quelque chose d'ancien et de puissant.

L'air sembla s'alourdir, se condenser, puis se solidifier, comme si l'atmosphère était devenue un seul bloc de verre. Sans se laisser distraire, le vizir fit un geste de la main, et l'air se troubla. Sidéré, Iago vit les objets que son maître venait d'envoyer valser se reconstituer et suivre la trajectoire inverse, avant de retourner dans la main d'un Jafar fou de colère.

L'oiseau, terrifié, s'aperçut qu'il y avait deux Jafar. Et... deux Iago.

-Ce ne sont que des images, lança le sorcier pour se moquer de lui. J'ai convoqué la mémoire de la pièce, et lui ait ordonné de reconstruire tout ce dont elle avait été témoin, jusqu'à...

Sous les yeux de celui qui fut homme, la nuit revint à toute allure, amenant dans son sillage la silhouette du prince en train de fuir, et de...

-STOP ! Hurla Jafar.

L'image se figea.

-Impossible... souffla le Vizir.

L'oiseau le rejoignit en face de l'intru vêtu de noir, celui dont ils n'avaient pas eut le temps de voir le visage.

-Impossible ! Répéta Iago, stupéfait.

Mais, pour une fois, Jafar ne se moqua pas de lui. Il tendit la main, comme pour effleurer le visage parfait d'Aladdin. Un visage qu'il connaissait bien.

Le Prince, le voleur, et la lampe merveilleuse (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant