Mais la porte d'entrée se rouvrit avant de se refermer à nouveau, et Charlie se figea, le cœur battant à tout rompre. Elle avait lu bien trop de faits divers dans lesquels des psychopathes rodaient dans des immeubles avec l'espoir de trouver facilement une porte déverrouillée et une victime. Des pas remontèrent jusqu'à la cuisine et elle attrapa la première chose qui lui tomba sous la main, à savoir la casserole sale la plus proche. Lorsque Tom apparut dans l'encadrement de la porte de cuisine, Charlie sursauta et se retint d'hurler.
– Fleming ! Tu m'as fait peur ! Qu'est-ce que tu fous ?, s'écria-t-elle en reposant son moyen de défense dans l'évier, alors que Tom attendait à l'entrée de la pièce.
– Depuis tout à l'heure, je me demande ce que tu portes là-dessous, répondit-il en désignant la robe de chambre qu'elle avait mise, avant de laisser sa veste tomber sur le sol et d'avancer vers Charlie d'un pas décidé.
Il se plaqua contre elle en glissant les mains dans sa nuque, et Charlie se rendit compte qu'elle avait arrêté de respirer tandis que son rythme cardiaque avait des ratés.
Tom écrasa sa bouche contre la sienne pour l'embrasser avidement et Charlie, dont le désir était probablement aussi dévorant que la soudaine envie de Tom, lui défit immédiatement son jean, avant de s'attaquer aux boutons de sa chemise, qu'elle dut se retenir de ne pas lui arracher.
Les lèvres de Tom passèrent de ses lèvres à sa gorge, et il fit un demi-pas en arrière, dénoua adroitement la ceinture de la robe de chambre de Charlie, et en écarta les pans pour avoir la réponse à question. Ses yeux coulèrent sur le corps de Charlie, qui ne portait que ses sous-vêtements, et un sourire s'étira sur les lèvres de Tom quand il remarqua sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration saccadée. Il retira vivement sa chemise et la laissa tomber derrière lui sans quitter Charlie du regard, puis passa un bras autour de sa taille pour l'attirer contre lui et l'embrasser encore, sa langue se mêlant sans gêne à celle de Charlie, ses doigts s'enfonçant dans sa peau pour la serrer contre son corps un peu plus.
Charlie crut que ses jambes allaient lui faire défaut, et elle enroula les bras autour du cou de Tom pour être sûre qu'elle tiendrait debout. Il ne l'avait jamais embrassée de cette façon, avec tellement d'ardeur et de passion que Charlie était persuadée qu'elle allait prendre feu à tout moment. Quand Tom décolla la bouche de celle de Charlie, elle laissa échapper un soupir déçu, et il la fit reculer pour faire glisser sa robe de chambre sur ses épaules puis ses bras, avant de rejoindre le sol elle aussi, puis il en profita pour dévorer Charlie des yeux à nouveau.
Si Tom voulait que Charlie ait confiance en elle, la façon dont il examinait chaque parcelle de peau qui s'offrait à son regard brûlant était un bon moyen de l'aider à y parvenir. Sous le regard attentif de Tom, Charlie se remit une mèche de cheveux derrière l'oreille et se mordit la lèvre, avant de faire un tour sur elle-même.
– Je porte ça, déclara-t-elle en haussant les épaules.
En sortant de la douche ce matin-là, elle avait eu le bonheur de choisir un ensemble en dentelle rose pâle transparente, qui plaisait clairement à Tom.
– Plus pour longtemps.
Tom avança vers elle et Charlie espéra qu'il allait l'embrasser à nouveau, mais il vint se mettre dans son dos. Elle sentit son souffle sur sa peau tandis qu'il dégageait ses cheveux de sa nuque d'une main, son autre main se posant au milieu de son dos, avant de dévaler le long de sa colonne vertébrale. Il posa les lèvres au creux de cou, ses mains descendant sur ses fesses et la peau de Charlie frissonna alors qu'elle brûlait d'envie. Lorsque Tom passa les doigts dans son string et le fit descendre sur ses hanches avant de le laisser glisser seul sur ses jambes, la respiration de Charlie se fit encore plus irrégulière.
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Amis, Amants, Ennemis {Terminée}
ChickLitCharlie connaît Eva et David depuis vingt ans. Le soir de leur mariage, le cœur brisé puisque fraîchement larguée, Charlie passe la nuit avec Tom, qu'elle connait depuis aussi longtemps que les autres... et déteste. Pour sortir de sa déprime post...