Les Félins de New York, tome 1 : Amères Désillusions [Auto-Edition] (M/M)

Epilogue

Et voilà, l'aventure Amères Désillusions ce termine. J'ai vraiment aimé écrire sur Cowan & Gavin et de toutes mes histoires que j'ai pu écrire, c'est celle-ci qui m'a vraiment le plus marquer parce que je les adore mes deux hommes. 

Je vous retrouverais certainement avec le tome 2 quand j'aurais terminer les écris que j'ai déjà en cours. 

Merci d'avoir lu leur histoire et de les avoir aimer autant que je les aime. Ils sont... en fin de compte une bonne partie de moi *surtout Cowan ^^*

Je remercie également mes nombreux lecteurs qui à chaque instant me soutienne sur ma page et attendent la sortie numérique et papier de mes histoires. 

C'est grâce à vous que je continue et je ne vous remercierais jamais assez pour tout le bonheur que vous m'apporter depuis 4 ans et demi. 

Je vous adore.

Cowan était en train de regarder l'immense bâtisse délabrée qui se dressait devant lui. Lorsque son père avait demandé à le voir avec Gavin pour leur montrer ce qu'il avait trouvé pour les enfants, il ne s'était pas attendu à cela. Déjà d'une, c'était un immense manoir à l'abandon, mais en plus, il y avait des travaux à faire pour le remettre en l'état et celui-ci se trouvait sur une presqu'île du Maine. Très loin de New York. Par chance, son père avait été intraitable et le Conseil allait devoir également payer. Ce qui était tout à fait logique avec le mal qui avait été fait et les nombreuses vies qui avaient été détruites et réduites à néant. Puis son regard se porta sur les enfants et adolescents qui avaient insisté pour les accompagner et voir leur nouveau foyer. Sur le moment, il avait été réticent, mais comme ils allaient tous vivre ici, c'était logique que les enfants soient présents. Il les regarda évoluer dans ce nouveau cadre, ce nouvel endroit qui était un avant-goût de la liberté, mais également synonyme d'une nouvelle vie et d'une nouvelle identité.

Alors qu'il reportait son regard sur les murs devenus foncés avec le temps, une main se glissa dans la sienne et les doigts se nouèrent aux siens. Il n'eut pas besoin de regarder pour savoir qui était à ses côtés. Gavin venait le rejoindre.

—Tu es prêt pour ce défi, bébé ? demanda doucement Gavin en portant leurs mains jointes à ses lèvres.

—Mon plus grand défi c'était toi, Gavin, répondit Cowan en tournant la tête pour le contempler.

Il vit son compagnon le fixer avec les yeux écarquillés de surprise.

—Mon défi était de te reconquérir. Je m'étais mis dans la tête de te retrouver et de reprendre notre vie commune. Et le plus important, de faire de toi mon époux.

Du pouce il caressa la bague de fiançailles qui ornait le doigt de son compagnon. Tous les deux avaient décidé d'un commun accord qu'ils se marieraient dans ce lieu, entouré des enfants.

—Je t'aime Cowan.

—Je t'aime aussi, chéri.

—Ça y est, les effusions sont terminées ? Parce que je commence à regretter d'être célibataire.

Cowan se figea quand il entendit la voix masculine derrière lui. Il devait rêver. Ce n'était pas possible autrement. Il se tourna doucement et plongea son regard dans celui étonnant de l'homme qui venait d'arriver. Sans attendre, il relâcha la main de Gavin et s'approcha de ce dernier qui lui souriait avec tendresse.

—Dis-moi que c'est vraiment toi ? demanda Cowan, la gorge serrée.

—C'est vraiment moi, Cowan. Je suis vraiment en face de toi, lui répondit l'homme en laissant les larmes couler sur ses joues.

Puis les deux hommes furent dans les bras l'un de l'autre. Cowan n'en revenait pas de sa présence ici, dans cet endroit, dans ses bras et parfaitement vivant.

—Bon sang, tu m'as tellement manqué, Cowan. Si tu savais comme tu m'as manqué.

—Tu m'as manqué, également Arwen. Je ne pensais pas te revoir vivant. Je t'ai quitté en plein conflit.

Ils s'écartèrent l'un de l'autre et Cowan le regarda de nouveau. Il avait tellement changé depuis ces dernières années. Il n'était plus le Arwen de son souvenir. Il avait laissé place à un homme marqué par la vie et la guerre.

—Viens que je te présente à mon compagnon, lui dit Cowan.

—Depuis le temps que j'entends parler de ton homme, je suis plus qu'impatient de le rencontrer.

Gavin s'approcha des deux hommes et s'arrêta au côté de Cowan qui glissa un bras autour de sa taille.

—Arwen, je te présente Gavin Forbes. Gavin, je te présente le Sergent Arwen Cry.

Avec le sourire, Gavin tendit la main et l'ami de Cowan s'empressa de la serrer.

—Enchanté de te rencontrer, Gavin.

—Moi de même. Je suis heureux que vous ayez pu vous libérer. Je n'étais pas sûr que vous ayez reçu ma lettre.

Cowan se tourna vers lui et le regarda longuement.

—C'est toi qui as contacté Arwen ? demanda-t-il.

—Oui. J'ai vu son nom dans tes contacts. Et tu sais que nous allons avoir besoin d'aide pour remettre en état ce manoir en ruine. Il a accepté en me demandant de garder le secret de son arrivée. Honnêtement, je ne m'attendais pas à avoir de réponse vu par quoi je suis passé pour arriver à le joindre.

Alors que les trois hommes éclataient de rire suite au grognement de Cowan, la tête de l'un des adolescents se tourna dans leur direction et malgré ses étonnants yeux dorés, son regard se posa sur l'homme qui venait d'arriver et qui plaisantait avec Cowan et Gavin.

Sans même comprendre ce qu'il lui arrivait et pour la première fois depuis qu'il avait subi cette blessure aux yeux, le jaguar à l'intérieur de lui s'agita et monta lentement à la surface de son être.

Il ne comprenait pas pourquoi son félin avait été attiré par le rire de cet homme. Il ne l'avait pas senti en lui depuis quatre ans. Lors d'une horrible journée qui avait ruiné leur vie. Cette réaction soudaine et inattendue lui fit peur.

Et sa dernière pensée alors qu'il détournait la tête pour se concentrer de nouveau sur ce qu'il faisait, fut :

Qui était cet homme ?

Mais surtout, qu'était-ilréellement pour son félin ?