Précédemment :
Je posais ma tête contre son épaule me laissant bercer par sa respiration quand il me posa une question, celle que je redoutais parmi tant d'autre : « D'où vient ta peur des hôpitaux Rose ? »
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Flash-Back :
Cela faisait deux jours que l'on m'avait emmené ici et rien n'avait changé. Les psychologues me croyaient sans doute folle. Ils voulaient que je leur dises ce que je voyais et j'ai fini par leur dire. Des ombres. Je voyais des ombres partout. Elles me suivaient, je dirais même me hantaient. Mais celle-ci me regardaient comme la fille que j'étais devenue à cause de la dépression.
Ma dépression justement avait commencer quelques jours après la mort de mes parents. Tout d'abord par les pleurs, la tristesse, la douleur, le vide puis les cauchemars. Je m'étais entièrement fermée aux autres même à ceux que j'aimais. Mon frère s'occupait de ma sœur comme il pouvait. Manon me disait que j'avais maigri et pourtant je me sentais comme avant. Le peu de confiance en moi que j'avais, avait totalement disparu. D'ailleurs c'est la raison de pourquoi je suis ici.
Assise sur le lit, je regardais la trotteuse de la pendule avancer. Les ombres étaient là, elles aussi dans le coin de la chambre. Ces murs blancs me rendaient malade... peut-être même plus que je le suis vraiment...
Que pensait mon frère de moi, hein ? Que j'étais folle ? Et Manon ? Elle allait partir pour se faire d'autres amis, non dépressifs ? Je dois faire pitié comme ça.
Et tout les autres, que pensaient-ils de moi ?
Toutes ces questions tournaient en boucle dans ma tête et certaines étaient sans réponse. Des larmes coulaient sur mes joues ne pouvant plus les retenir. J'avais de plus en plus de mal à respirer et j'appuyais sur le bouton de la petite télécommande afin d'avoir de l'aide. Une infirmière arriva et me donna un médicament. Le rituel des crises d'angoisse étaient lui aussi revenu.
Les infirmières étaient très gentilles mais lorsque que vous êtes dans ces chambres, le sentiment de solitude atteint son apogée. Vous vous posez toute sorte de question et vous voyez votre vie défiler, les bonnes et les mauvaises actions mais surtout les regrets...
En fait je devenais folle et les ombres dans le coin de la pièce me le faisaient comprendre....
Mon regard s'était poser sur l'étang et tout ce qui s'était passé dans cet hôpital me revenaient en tête et me firent frissonner. Le fait d'avoir revus ces ombres m'avais fait extrêmement peur. Si elles recommençaient à me suivre ? Je fermais les yeux devant cette idée et soupira. Harry devait se demander se qui ce passait dans ma tête mais sa main dans mon dos me consolait et me rassurait. Je ne pouvais pas lui en vouloir de me poser cette question après le comportement que j'avais eu puis moi aussi je voulais lui demander comment avait-il commencé à se battre dans ce genre de lieu avec ce genre de personnes. La tête de Harry se posa sur le dessus de la mienne et un léger sourire pris possession de mes lèvres. Ce moment était si doux et calme.
Je pris une grande inspiration. Pouvais-je lui faire confiance ?Je décidais de lui dire, peut être pas tout en détails mais le plus gros de l'histoire. C'est à dire, la mort de mes parents, la dépression, les crises d'angoisse et surtout les ombres. Je lui racontais aussi que la danse et Manon m'avaient sûrement sauvé de tout ça.
Harry me regarda et je commençais à stresser de sa réaction puis contre toute attente il m'embrassa. Impuissante face à toutes ces émotions qui s'emmêlaient dans ma tête et dans mon cœur, des larmes dévalaient la pente de mes pommettes pour aller s'écraser dans mon cou. La main de Harry se posa sur ma joue et balaya avec son pouce celles-ci.
Plusieurs minutes passèrent. Certains auraient pu dire que le silence qui s'était installé était lourd même presque gênant mais moi je le trouvais confortable. On dit que parler libère mais être avec quelqu'un qui vous comprend sans les mots est quelque chose de rassurant. Le silence fait parfois plus de bruit que la parole.
J'aimais aussi ce genre de moment avec Manon, ces petites choses qui vous rendaient encore plus complices mais aussi qui vous rendaient indestructibles car seules les personnes comprenant votre silence sont capables de vous comprendre vous.Harry me serra un peu plus fort dans ces bras et bizarrement je me sentais en sécurité. Je décidais de lui poser à mon tour une question :
- « Quand est-ce que tu as commencer à faire des combats comme ceux-là ? Et pourquoi ?
- Ça va être long à expliquer...
- Je t'ai avoué une partie de moi alors à toi maintenant...
- OK, si tu veux... Alors j'ai commencé à faire de la boxe à l'âge de seize ans car j'arrivais pas à contrôler mes émotions et en particulier la colère. Dans ces moments j'étais incontrôlable et je cassais tout ce qui me passait sous la main, je créais souvent des bagarres dans les cours d'écoles et puis un jour ma mère et ma sœur m'ont inscrit à un cours de boxe car cela ne pouvait plus durer et le fait de taper dans ces p***n de sacs m'aidais à garder le contrôle sachant que je finirais par taper dans quelque chose. Puis mon niveau c'est amélioré a force de venir à ces cours. Mon prof c'est retrouvé dans une embrouille et a proposé à quelques uns de nous de l'aider à mettre fin à tout ça. Donc il a été mis en place une sorte de « championnat » et chaque perdant donnerait de l'argent, des armes ou encore de la drogue au gagnant du concours effaçant les dettes de chacun le temps du concours.Puis d'année en année les combats ont évolués et suite à des récompenses non données, des règlements de compte ont commencé comme tu as pu le voir.
- Et mon frère ?
- Je l'ai rencontré une fois à la salle et on a sympathisé, puis le prof voyant son niveau à décidé de lui demander si il voulait participer et comme un con il a accepté alors que je l'avais prévenu du danger pour lui et sa famille.
- Il a quand même accepté..., murmurais-je pour moi-même.
- Ouais parce-qu'il m'a dit qu'il voulait pouvoir défoncer la tronche de personnes "réelles" pour pouvoir vraiment se calmer. »
A vrai dire je comprenais la réaction de mon frère car après la mort de mes parents, celui-ci s'en voulait de leur mort mais aussi de l'adoption de ma sœur et de ma dépression. Harry quand à lui avait juste besoin d'extérioriser sa colère mais maintenant la question que je me posais était d'où lui venait toute cette colère ?
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Hello tout le monde !!!
Tout d'abord désoler pour le retard mais mon ordi est tombé en panne donc...
Sinon j'espère que ce chapitre vous a plu....
On atteint presque les 800 vues, c'est incroyable, merci beaucoup pour tout ( votes... etc)A bientôt pour le prochain chapitre,
All the love and treat people with kindness,
M.
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A new life ?
FanfictionRose Brooklyn, jeune fille à l'université, pensait que sa vie resterait toujours aussi triste depuis cet événement mais Harry Styles, bad boy et populaire, décide de découvrir ce que cache Rose. Rose veut aussi découvrir pourquoi Harry veut tout s...