A new life ?

18.

Précédemment :

A vrai dire je comprenais la réaction de mon frère car après la mort de mes parents, celui-ci s'en voulait de leur mort mais aussi de l'adoption de ma sœur et de ma dépression. Harry quand à lui avait juste besoin d'extérioriser sa colère mais maintenant la question que je me posais était d'où lui venait toute cette colère ?

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À la suite de ce moment très agréable avec Harry, celui-ci m'indiquait qu'il était l'heure de rentrer car il avait un entraînement à 20h. Je me souviens de la conversation que j'avais eue avec Manon dans le bus et son rendez-vous chez le coiffeur et qu'elle m'avait pris aussi par la suite. Il m'avait ramené jusqu'au foyer où Manon m'attendait dans le hall. Elle me regardait arriver vers elle avec un air moqueur. Je savais déjà ce qu'elle allait me dire. Le temps du trajet pour aller chez le coiffeur, je lui racontais tout ce que venais de se passer et un petit sourire naquit sur ses lèvres.

De retour de chez le coiffeur, je contemplais ma nouvelle coupe de cheveux. Ceux-ci étaient maintenant presque bruns et m'arrivaient au niveau de mes omoplates. Ils étaient naturels. Manon était contente de me voir avec cette nouvelle couleur et elle aussi avait opté pour un retour à sa couleur naturelle. Il devait être vers 21h30 maintenant car mon ventre se mit à gargouiller et Manon qui était allongée sur mon lit rigola.
- « Tu veux que l'on aille manger un truc au petit resto italien ? me propose ma meilleure amie.
- Ah ouais ! » répondis-je à cette merveilleuse idée.

Je pris mon sac et ma veste en jean puis après être passées dans la chambre à Manon pour qu'elle prenne aussi ses affaires, nous étions en route pour le resto. Celui-ci ne se trouvant pas très loin du foyer il n'y avait donc pas besoin de prendre le bus pour y aller car on pouvait y aller à pieds. Il commençait déjà à faire sombre et les lampadaires venaient de s'allumer mais les rues étaient étrangement vides. Manon me regarda et je savais qu'elle aussi avait envie d'arriver le plus vite possible au restaurent pour sortir de cette rue déserte. Après dix longues minutes de marche, on finit par atteindre le petit resto et lorsque j'ouvris la porte, le brouhaha habituel du lieu me réconforta presque instantanément et pareil pour mon amie. A la suite, un serveur nous montre notre table et nous donne les menus. Je parcourais du regard les différents plats qui nous étaient proposés puis j'allais demander à Manon ce qu'elle voulait quand je vis qu'elle regardait quelque chose derrière moi en fronçant les sourcils. Lorsque celle-ci se rendit compte que je la fixais, elle me dit : « Tu vas croire que je suis parano mais le mec, là-bas n'arrête de nous regarder...
- Lequel ? dis-je en me retournant discrètement.
- Celui tout en noir. En plus j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part.
- Moi aussi. »
Me remettant face à mon amie, je me demandais où j'avais bien pu le voir mais en tout cas son visage m'était familier. Après ce petit épisode troublant, le même serveur que tout à l'heure venait nous prendre nos commandes et il nous offrit nos deux cocktails avec un grand sourire avant de repartir ensuite vers les cuisines du restaurent. La présence de cet homme derrière moi me tracassait et en voyant la tête de Manon, j'en concluais la même chose. J'avais beau réfléchir encore et encore, je ne voyais toujours pas où on avait pu le croiser.

On avait continué de manger tranquillement sans trop se soucier de l'individu mystère. Il commençait à se faire tard et la nuit était complètement tombée. Les rues étaient toujours aussi vides que tout à l'heure et seuls nos rires se répercutaient sur les murs des habitations. Soudain, le bruit d'un caillou qui roulait sur le sol nous stoppa sachant qu'aucune de nous deux n'avait butée dans un. Par réflexe, je me retournais vers la source du bruit mais il n'y avait personne d'autre que nous dans cette rue. Manon aussi c'était retourné et n'avait rien vu non plus et d'un commun accord on accélérait la cadence de notre marche. Mais des bruits de pas derrière nous nous indiquaient bien qu'il y avait quelqu'un et on commençait à avoir peur. Les bruits de pas s'étaient rapprochés et on marchait de plus en plus vite. Puis on me plaqua violemment sur le mur de la rue et Manon aussi. La main de mon agresseur vint se poser autour de mon cou et tout en serrant, il déclara : « Tu vas dire à ton petit-ami Harry que s'il gagne les prochains combats, je n'hésiterais pas à faire ce que je lui ai dit. D'accord ? Et si tu parles de cet entretien à quelqu'un d'autre que lui, ta copine aura une balle entre les deux yeux, c'est clair ? » Je lui murmurais un faible « Oui »et ils nous lâchèrent avant de partir loin de nous comme si de rien n'était. Je regardais ma meilleure amie et je m'en voulais affreusement de l'avoir mêlée à cette histoire. Je la pris dans mes bras et je la serrais contre moi et elle fit de même. Je lui avais dit toutes les excuses possibles et imaginables mais elle me stoppa dans mon monologue en disant qu'elle ne m'en voulait absolument pas car elle resterait à mes côtés comme elle l'a toujours fait. Une larme coula sur ma joue puis une autre suivie d'encore plusieurs et je ne voulais pas rester seule cette nuit et encore moins au foyer. Je réfléchissais à toute vitesse et je pensais à aller chez mon frère et d'ailleurs cette idée plut à mon amie. Donc après avoir fait demi-tour pour aller chez Cameron, qui habite à l'opposé du foyer..., les rues paraissaient encore plus effrayantes que tout à l'heure.

Ce fut au bout de 20 longues minutes que le pavillon de mon frère se présenta devant nous et une once de soulagement venait de naître en moi. Je pris mon téléphone afin de regarder l'heure et dans mon écran éteint je vis mon reflet : mon mascara avait coulé, les yeux bouffis et j'avais l'air pâlotte. Manon était aussi dans le même état sauf que ses joues avaient rougies en pleurant et sa lèvre inférieure tremblait un peu. Mon doigt appuya sur la sonnette et après quelques secondes d'attente, la porte s'ouvrit sur mon frère vêtu d'un jogging noir et d'un t-shirt gris. Un sourire avait vite pris place sur son visage mais celui-ci fut rapidement effacé lorsqu'il vit dans quel état nous étions toutes les deux. Il nous fit entrer et me pris dans ces bras tout en avançant vers le salon où résonnait des rires. Je serrais mon frère de toutes mes forces puis il enlaça Manon à son tour et ce geste me surpris beaucoup car je ne les pensais pas si proches l'un de l'autre. Arrivés dans le salon, les rires venaient de se stopper et quand mes yeux rencontrèrent une forêt d'émeraude, des larmes coulèrent toutes seules le long de mes joues. Harry se leva et me pris dans ces bras devant tout le monde mais je m'y sentais bien. Son regard se posa sur mon amie et il fronça ses sourcils avant de nous demander : « Qu'est-ce qu'il se passe ?
- On nous a agressé... bafouillais-je.
- QUOI ?! » répondirent Cameron et Harry en même temps.
Je lui racontais ce qui s'était passé quelques minutes plus tôt et je reportais le message que mon agresseur voulait faire passer à Harry qui celui-ci me répondis « Qu'ils vous touchent un cheveu et on les tue tous. » Avec le regard approbateur de mon frère et du reste de la bande.

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Hello ! 

Enfin le chapitre 18 !! j'espère qu'il vous a plut malgré le gros retard de publication mais j'avais des vacances assez chargées jusqu'à maintenant.... et une nouvelle histoire est en cours : ) ( dites le moi par commentaires ou par messages wattpad, si vous voulez que je vous poste le résumé ou le prologue ; ) ).

Désolé pour les fautes d'orthographes et le retard. 

A bientôt, All The Love, 

M.