Ban (Nanatsu no Taizai)

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Petits rappels au cas où le reader aurait la mémoire d'un poisson rouge :
(t/p) = ton prénom
(t/n) = ton nom
(l/c) = longueur cheveux
(c/c) = couleur cheveux

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Alors que je m'apprête à m'endormir tranquillement, une explosion se fait entendre non loin d'ici. Je me relève rapidement, enfile un pull et sors pour voir ce qui se passe.

AH. Un démon est littéralement entrain de ravager tout le village voisin. Je baille en me grattant l'aisselle et grimpe sur le toit le plus proche.

- Merdeuuuuhhh !

Je retourne chez moi en manquant de tomber et prend mon bandage que j'enfile tout autour de ma tête ne laissant que dépasser que mes yeux et mon nez.

- Cette fois-ci, c'est la bonne !

Je cours jusqu'aux pieds du monstre. Il ne m'a pas encore vue. Je suis excitée à l'idée du combat à venir. J'adore me battre.

Je m'apprête enfin à la frapper lorsque je remarque un homme à côté de moi.

- Tu ne devrais pas rester là, tu m'as l'air bien blessée à la tête.

Je ris et pose calmement ma main contre l'orteil du démon haut de plus d'une soixantaine de mètres.

- ATTE-

Il se coupe immédiatement lorsqu'il voit que le montre se désintègre la seconde qui suit.

- Bon a plus le héros !

Je retourne sur le chemin de mon village, marchant tranquillement la tête en l'air, observant les oiseaux sur les branches.

- Ton pouvoir est stupéfiant ! Enchanté je suis Ban, le grand et l'unique péché de l'avarice.

- (T/p), la meilleure distributrice de pains à vélo des villages aux alentours.

Il me regarde amusé. Je m'assois soudainement et commence une sieste. Je suis fatiguée, j'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière. Et chaque fois que j'utilise mon pouvoir, je me rapproche un peu plus de la mort. Vraiment génial.

- Tu es fatiguée à cause du combat ?

- Non, le boulanger est parti chercher de la main d'œuvre, alors en plus de distribuer le pain, je dois aussi le fabriquer chaque nuits. C'est un métier qui demande énormément de force mentale et physique.

- Si tu veux de l'aide, je veux suis volontaire.

- Tu as sûrement mieux à faire. Je te conseillerai plutôt d'aller visiter les beaux paysages aux alentours.

- Je t'aide à tenir la boulangerie, et en récompense, tu me montreras de beaux endroits, qu'en dis-tu ?

Je réfléchis quelques instants. Après tout, je n'ai aucune contraintes dans ce marché ! Je me lève et lui serre la main.

- Marché conclut.

Ban entre dans la boulangerie complètement excité. Tout le long du chemin du retour, il m'a expliqué comme quoi j'étais la première personne à ne pas le rejeter, ou à le dénigrer. Il doit avoir un lourd passé malgré son humour constant et son sourire collé au visage.

XreaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant