Les chemins qui s'entrecroisent ...

Un nouveau monde

Ça a été compliqué de quitter mon petit chez moi dans ce petit coin entouré de champs de blé et d'animaux nocturne qui visitaient ma cours de temps à autre.
Ça a été un choque lorsque mon médecin m'a simplement dit comme une évidence...
- On doit vous déplacer dans la ville, vous serez ainsi plus près d'un hôpital si vous avez un soucis.
Ça a été évident pour lui, moins pour moi. Je vis seul. C'est compliquer à 45 ans de se dire que on ne peut plus vivre où on veut à cause de problème de santé. La seule explication que l'on a, c'est cette phrase.
Ça a été dure de comprendre l'environnement de ces immenses immeubles. J'ai vraiment eu du mal à m'y habiter.
Ça a été compliqué d'être confronter aux jeunes qui se baladent dans les rues en bandes. Ils te jugent sans chercher à comprendre d'où tu viens, ce que tu es.
Ça a été un choque quand je me suis rendu compte à quel point la vie de ville et celle de campagne sont deux mondes qui sont très proches éloigné par ce qu'il s'y trouve.
Ça a été perturbant de trouver à chaque coin de rue un commerce qui puisse "t'accueillir" . En ville, on ne trouve presque que des boutiques ou des centres commerciaux. Peu importe l'heure, le temps, le jour, il y a toujours autant de personne qui s'y trouve. Ces magasins sont principalement tout ce qu'il faut pour préserver le cliché de la femme mise en avant pour la vente et aussi le fait que les femmes passent leur temps libre dans ce genre d'endroit. Je n'y vais que pour me balader, je n'y vois pas d'intérêt de rentrer dans une de ces boutiques. J'ai ce qu'il me faut... Le plus important.
Ça a été une consolation de voir que malgré tout il y avait des endroits culturels. Ces endroits qui ne donnent envie que d'apprendre, tous ces endroits intrigants qui t'a attire comme un aimant. Mais quel désespoir quand j'ai vu les quelques personnes qui y était à l'intérieur. Je n'avais pas remarqué avec le temps que les plus jeunes fuyaient ces endroits comme la peste. Ça doit leur rappeler les temps durs de l'école, cet ennuyeux endroits qui pourtant t'aide à créer ton histoire, à apprendre pour te créer ta culture, à grandir pour voir le monde d'une façon différentes et à voir les multiples facettes d'une vie ou chaque personne se croisent sans se connaître alors que chaque individu est plus proche de l'autre de se qu'il pense.
Ça a été un étonnement quand je me suis rendu compte que, en peu de temps, j'avais pris le rythme de vie maussade, ennuyeux, gris, pressé et stressé de la ville...
C'est étrange de voir à quel point n'apprécie, non, que j'aime cet atmosphère. Je peux tout faire à pied ou presque, la vie en ville est plus simple, fatigante certes mais tellement plus simple. Le médecin avait raison sur un point cela pourras m'apporter du bien de changer de "monde".