Le bateau tangue sans savoir si il va à bâbord ou tribord, les mâts craquent et les cordes tombent.
Il tente, sous les ordres de son commandant, de combattre le tempête.Son esprit est embué, il sent qu'il ne tiendrait plus longtemps. Ses membres se fatiguent, ses doigts de jeune homme se colore en violent,le froid, la faim et l'eau le grignotent à petit feu. Mais il continue à courir sur le navire pour sa survit.
Ses compagnons le regardent s'activer, il est le seul à encore espérer,ils préfèrent abandonner et le regarder que d'espérer et essayer.
Sa sacoche en cuir l'empêche de se déplacer avec facilité. Mais pour rien au monde, il se séparait de celle-ci, il y a, à l'intérieur,tout ce qu'il a de plus précieux.
Ses carnets de voyage avec des phrases et des mots griffonnés à lava-vite le soir pour seul lumière la flamme de sa bougie, des réflexions sur ce qu'il croyait et croit, des espérances dans chaque poche.
C'est aussi une valeur familiale qui le retient de la lâcher, son père l'a conçu pour lui en y cachant dans chaque poche des petits présents qu'il préfère garder pour lui pour se souvenir de sa maison calme et paisible... Sa nouvelle maison, elle, prend l'eau.
Il accélère le pas, sans se rendre compte que plus personne ne parle ni ne lui donne d'ordre à exécuter... Un calme glacial, silencieux et froid.
Il voit au loin une barque qui tente de s'échapper à travers les vagues et les secousses et c'est à ce moment qu'il comprend. En tant que jeune matelot, on lui a enseigné beaucoup de choses mais il ne pensait pas que même ses éducateurs pourraient le tromper. Alors ils'arrête, regarde autour de lui, la mer semble épargner le navire,tandis qu'elle éloigne la petite barque au loin vers de nouvelles terres, là, où ses compagnons pourront demander hospitalité.
Il regrette d'avoir cherché à être mousse, à l'époque, il voulait seulement honneur et avec de la valeur face aux gens et face aux yeux de ses parents.
Il ne voit pas que les vagues perdent leur colère, il ne voit pas non plus les rayons du soleil glisser sur le rivage.
Il voit seulement la mer, la vie qui si trouve. Il sort de sa sacoche un parchemin que son père lui avait laissé, il écrit la continuité de ce qu'il avait, la veille, commencé. Il pose d'abord seulement la pointe de son stylo sur le papier, ce qu'il écrira, il le sent,seront ses derniers mots, une erreur pourrait lui être fatal.
Il fait défiler ses mots sur le papier en appréciant le doux son que celle-ci fait lorsqu'il forme ses lettres. Il pèse chacun de ses mots pour pouvoir être le plus clair et précis, précision qu'il montre à travers ses émotions qu'il ne cache pas.
Depuis petit, son envie d'écrire à toujours été là mais on lui a souvent dit de ne pas écouter cette envie que cet art n'était pas fait pour les personnes comme lui, que ceci n'est pas un moyen de réussir et de rendre fier ses proches. Il a refoulé sa vrai nature jusqu'à ce qu'il monte sur ce navire, il a écrit chaque soir pour trouver ce qu'il était en espérant le trouver ici, mais ce n'est que seulement maintenant qu'il exprime... À travers les mots de ses envies, de ses passions, de ses joies mais aussi de ses colères, de ses tristesses, de ses sentiments d'impuissances, d'ignorances, de solitude... Tout ce qui lui pèse.
C'est en écrivant tout ceci , sur plusieurs pages et plusieurs heures,qu'il se sent vivre et libre, on lui a empêché ce privilège de se sentir vivant mais maintenant, plus personne ne peut le faire.
Sa main court sur le papier sans qu'elle ne puisse plus s'arrêter. Elle prend vit, elle prend forme en rejetant ses mots et ses pensées sur une feuille blanche.
Tandis qu'il se recréé un monde, le navire continu à avancer toutes voiles dehors en le guidant à travers les-quelques vagues rebelles qui tentent de l'importuner.
Soudain,sa main arrête de trembler, le stylo reste en suspend dans le vide.
Il avait tout écrit.
Il se lève en titubant et part dans la cale pour y récupérer une grosse bouteille, il y met tout ce qu'il a écrit sur lui et tout ce qu'il pense et pensait et referme la bouteille avec un bouchon en liège. Il la contemple pendant plusieurs heures, peut-être, le temps lui importe peu.
Après être retombé dans ses pensées obscures, il décide de tenter de reprendre les commandes du navire. Mais avant cela, il reprend son crayon et une feuille et écrit de nouveau, rien de bien long, mais pour faire passer un message sur lequel beaucoup devrait réfléchir.Il n'a pas la science infuse, il veut seulement dire et exprimer son opinion.
Après tout cela, il vide sa sacoche pour y mettre précieusement son écrit,il la referme et après avoir réfléchit et rit de ce qu'il faisait et comptait faire, il prend la bouteille pleine de feuilles écrites de sa main et il la jette par-dessus bord pour que, un jour, sa vie soit dévoilé à un inconnu.
Il regarde la bouteille sautiller et se sauver dans l'eau pour finalement regarder sa sacoche qu'il tient dans ses mains.
Etc'est sans un regret qu'il la lâche aussi dans l'océan pour la regarder couler pour repartir à bord de son navire.
Ce morceau de papier enfermé précieusement dans cette sacoche aurait,peut-être, pu éclairer le monde sur la raison de vivre, de souffrir ou tout autre chose mais maintenant personne ne saura ce qui est écrit car ce bout de parchemin restera enfouit dans les abysses jusqu'à ce, qu'un jour, on ose troubler son sommeil pour atteindre son savoir...
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Les chemins qui s'entrecroisent ...
RandomC'est ici que vous retrouver mes nouvelles qui me sont venu sans réfléchir et que j'ai écrire (certaines en quelques jours) J'ai fait en sorte que ces nouvelles soient des personnages de la vie de tous les jours, des personnes qui font partis de la...