Je déambule, seul, dans ces long couloirs. Encore un jour ici, à voir les mêmes visages ridés. Toujours cette même question: pourquoi suis-je ici parmi c'est quelques êtres vide, mort de l'intérieur?
Je ne sais pas. Je suis comme eux après tout, ils m'ont laissé là. Pensant que je n'en saurais rien. Ce n'est pas eux qui se perdent dans leurs pensées toute la journée en regardant ou se promenant parmi des individus qui n'ont même plus assez de dents pour manger proprement. " C'est pour ton bien" cette phrase, tout le monde me l'avait dites. Après la mort de ma femme, on m'avait placé, ici, en me répétant sans cesse chaque fois qu'ils venaient cette phrase. Je n'ai jamais compris pourquoi c'était pour mon bien. Je ne suis entouré que de personne qui ne savent plus comment il s'appelle, qui ne peuvent plus se lever. Paraît-il se sont les points négatifs de la vieillesse...
Depuis le temps que je suis ici, je me répète sans cesse qu'ils m'ont laissé là, sans personne avec qui parler... Ou presque. Il y a bien ces quelques habitants qui tentent désespérément de ne pas perdre la tête, je pourrais leur parler. Mais je ne le fais pas car je ne comprends pas grand-chose et puis même si ils tentent de rester vivant, ils se répètent à longueur de journée. Mais on ne peut pas leur en vouloir, eux aussi sont devenu fou après qu'on les est laissé pour "x" raison.
Cet endroit est un avant goût de la triste réalité qui est la mort, cet endroit est le désespoir ancré dans tous les cœurs.
On nous laisse pourrir ici, ils ne pensent pas qu'on pourrait perdre la tête, devenir plus fou que ce que l'on était déjà...
Ils comprendront, ils y penseront quand leur tour viendra.
Quand eux aussi seront laissé là pour mort, que personne ne viendra les voir, ils tomberont dans l'oubli comme bien d'autre avant eux.
Moi, je serais au premier rang pour les voir se faner, je serais là où ils ne se douteront pas. Je les regarderais pleurer, se lamenter que leur passé a été difficile, rude plus que n'importe lequel, ils répéteront sans cesse qu'ils ont souffert... Que savaient-ils de la souffrance?
Celle qui te rappelle que tout Homme est mortel, celle qui te montre de quoi tu es fait, celle qui te détruis pour admirer avec passion tes échecs, tes déchéances, celle qui sourit de délice quand elle te voit à terre... Oui, cette souffrance... La connaissent-ils réellement?
Peut-être est-ce moi qui est tord? Qui peut juger?
Peut-être que vivre la guerre n'est pas la plus grosse des souffrances, ce n'est peut-être pas grand-chose face à ces adolescents totalement désorienté qui garde pour eux leur malheur. Ou face à ces émissions qui te montrent que l'espèce humaine est presque revenu au stade de la préhistoire. Ou encore face à ces terroristes qui donne a chaque Homme des sueurs froides alors qu'ils ne sont pas capable de compter jusqu'à 10.
- C'est l'heure du déjeuner!
L'infirmière nous prend pour des demeurés, ce n'est pas sa faute, je ne suis qu'un vieillard après tout. Et peut-être que mon passé est juste une autre facette des souffrances du présent...
VOUS LISEZ
Les chemins qui s'entrecroisent ...
De TodoC'est ici que vous retrouver mes nouvelles qui me sont venu sans réfléchir et que j'ai écrire (certaines en quelques jours) J'ai fait en sorte que ces nouvelles soient des personnages de la vie de tous les jours, des personnes qui font partis de la...