Chapitre trente quatre

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Mélaine

Les quelques rayons de soleil de New York filtraient à travers ma chambre en ce beau dimanche matin. Regardant mon réveil qui affichait neuf heures, je décidais de prolonger mon sommeil après cette nuit que j'avais passé avec Thomas.

Mon lit et mon corps garderaient de merveilleux souvenirs de cette nuit torride. Certes, enfreindre ma règle principale, celle de ne jamais coucher avec un client, était impardonnable cependant je ne regrettais en aucun cas cette nuit magique.

Il avait été au delà de mes espérances en m'ayant fait l'amour jusqu'à ce que nous n'en puissions plus. Ses caresses, ses baisers divins...

Soupirant d'aise, je me remémorais son corps nu battit tel un guerrier des temps anciens. Son torse taillé à la serpe, ses muscles et son sexe qui m'avait transportait plus de six fois au paradis, un sourire se dessina sur mon visage en pensant à mon ténébreux client.

Néanmoins, mon sourire disparut dès que je vis qu'il n'était plus dans mon lit. Thomas était tout simplement parti. Pourtant, je ne fus pas triste. Au final, ma libido était à son paroxysme et j'étais rassasiée.

Mon corps toujours endolori par cette nuit de folie, je me dirigeais vers ma douche pour l'apaiser. L'eau chaude me fit un bien fou. Je savonnais mon corps ensuite mes cheveux quand soudain, un cri s'échappa de ma bouche. Deux bras tenaient fermement ma taille m'empêchant de me retourner.

-"Tu n'es pas parti?" lui demandais-je d'une voix teintée de désir.

-"J'aurais du?" répliqua ce bel allemand en mordant mon oreille.

Son odeur mâle et virile, si propre à lui, embaumait ma salle de bain. Ses mains baladeuses frictionnaient mon corps tandis que l'eau chaude enlevait toute trace de savon.

-"Tu sens bon," déclara-t-il.

Mordillant mon cou, Thomas s'attaqua à mon dos où il sema des baisers. Son érection plaqué contre mes fesses, il écarta mes cuisses pour s'attaquer à mon intimité dont il me pénétra de deux doigts.

Impuissante, je meurtrissais ma lèvre inférieure pour ne pas crier. Voyant mon petit manège, mon client retira ses doigts pour me prendre en levrette. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise en le sentant entièrement en moi.

-"Plus vite," l'incitais-je d'une voix que je ne me connaissais pas.

Accélérant la cadence, Thomas nous propulsa au summum du plaisir charnel. Vidée, ne pouvant plus tenir sur mes jambes, il me porta pour  m'installer sur un tabouret dans la cuisine.

-"Café ou thé?" me proposa-t-il avec son sempiternel sourire ravageur.

-"Un café corsé," rétorquais-je en souriant.

-"Tu rougis," s'aperçut cet adonis.

Devant mon mutisme, il se rapprocha dangereusement pour coller nos lèvres. L'atmosphère semblait électrifiée. Mon corps s'était à nouveau embrasé tout comme le sien quand je vis ses tourmalines paraîba scintillés de désir.

-"Tu accepterais de dîner avec moi, demain? C'est une invitation pas un ordre. Tu peux refuser," m'expliqua-t-il en me voyant indécise.

-"J'accepte," dis-je, un sourire au lèvres.

-"Je passerai te chercher vers dix neuf heures, alors. Elle est où ta cafetière?" me demanda Thomas.

-"Laisse, je vais en préparer. Va t'habiller," lui ordonnais-je.

-"Mon corps nu ne te plaît plus?" répliqua-t-il en enlevant mon tablier, me dévoilant son sexe. -"Moi aussi, j'ai le droit de m'exhiber," déclara ce bel allemand en étirant un sourire malicieux avant de s'éclipser pour s'habiller dans ma chambre me laissant sans voix!

Is It Desire!Tome 1 (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant