Chapitre 36/ Camila 🔞

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Lauren me fascine. En fait, elle me trouble encore plus que lorsque nous nous sommes rencontrées. J'ai l'impression d'avoir réveillé sa véritable "elle". Celle qui dormait dans son cœur et avait l'espoir de voir la lumière du jour, ne serait-ce qu'une nuit. J'ai l'impression qu'elle se révèle enfin à moi.

Lauren, moi : cela n'a rien à voir avec tout ce que j'ai connu dans le passé. Toutes ces histoires sans lendemain, pour me convaincre que j'avais des atouts... Je n'ai plus envie de jouer les séductrices, car parmi les huit millards d'habitants qui peuplent cette terre mal en point, je crois que c'est d'elle dont j'ai envie.

Je pourrais respirer son odeur, jusqu'à en devenir ivre. Et ses baisers, ont fait surgir des papillons dans mon ventre, des milliers de papillons, qui je crois, jamais ne se briseront les ailes.

Endiablées sur le canapé, tout semble converger vers le même phénomène. Un des coussins s'écrase sur le parquet, tandis que la température augmente fortement dans la pièce. La chaleur qui perle sur nos fronts, coule le long nos joues, intensifie notre plaisir, comme si mille flammes nous encerclaient. Tous mes soucis ne semblent plus que de lointains mirages dans ce paradis éphémère.

Lauren est à moi ce soir, mais le sera-t-elle toujours demain ? Je sais que je dois me concentrer sur l'instant présent, mais comment ne pas penser à l'avenir ?
À notre futur.

Je presse doucement ma paume sur la fine dentelle noire de sa lingerie. Je ne peux m'empêcher de sourire lorsque je m'aperçois que celle-ci est humide. Si ce n'était pas déjà évident, maintenant, j'en ai le cœur net : je lui fais de l'effet.
Sa mâchoire se crispe de désir. Et ses yeux sont suppliants lorsque je saisis délicatement le morceau de tissu pour enfin le lui retirer. Elle est nue. Complètement nue devant moi. Son corps. Sa peau. L'impression que la nature a mis tous ses soins à réaliser une si belle créature.

— Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?

— Comme quoi ?

— Comme si j'étais la huitième merveille du monde.

— C'est le cas, Lauren. C'est le cas.

Ses lèvres effleurent d'abord les miennes, comme une plume se poserait sur le sol ou une feuille morte tomberait d'un arbre. Puis, sans même en demander l'accès, elle glisse sa langue dans ma bouche et j'ai l'impression que ma vie prend enfin un sens.

Soudain, les vannes d'une folle passion s'ouvrent. Nos langues se couplent à la perfection. On dirait presque deux pièces de puzzle qui s'assemblent pour former ensemble, un magnifique dessin. Nous nous embrassons comme si notre vie en dépendait. Nos corps nus sont collés, comme liés par un aimant puissant. Rien ne semble pouvoir nous séparer.
Une danse linguale sans fin se joue dans nos bouches closes l'une par l'autre. Mes mains caressent tendrement le creux de son dos, tandis que les siennes agrippent sensuellement mes cheveux.

Nos bouches se séparent malheureusement et j'en profite pour la faire légèrement basculer en arrière. J'ai l'impression d'avoir trouvé son point sensible, lorsque mes dents s'enfoncent tendrement dans sa chair sous une chorale de gémissements. Je mordille chaque parcelle de sa peau, y laissant de petites tâches bleuettes sur mon passage. Non, elle ne se transformera pas en vampire ce soir.

De ses mains libres, elle caresse mon ventre. Mon corps tout entier est pris de frissons. Je pose à présent ma tête sur son épaule et me laisse complètement aller à elle.

Elle passe ses bras devant moi et je les embrasse furtivement. Je tiens son visage entre mes mains pour la rassurer, pendant qu'elle joue tendrement avec mes cheveux, qui filent entre ses doigts. J'ai une vue en contre-plongée sur ses courbes. Mais cela ne me suffit pas, j'ai besoin de sentir nos corps qui ne font qu'un. Mes mains ne sont, maintenant, plus qu'à quelques centimètres de son intimité. Nous laissons toutes les deux les choses se faire, sans essayer de prendre le contrôle de la situation.

J'effleure ses lèvres de mon pouce et caresse ses joues en essayant de capter son regard. Je veux m'assurer que je fais les choses biens.

— Ça va ? Tu es sûre que tu veux continuer ?

— Camz. elle s'arrête un instant et replace une mèche de cheveux derrière mon oreille, avant d'attraper mon menton et de placer un tendre baiser sur mes lèvres. Je n'ai jamais été aussi sûre de toute ma vie.

Le baiser était court mais si lourd de sens. Je n'attends pas plus longtemps et positionne ma main sur son intimité. J'appuie doucement dessus, elle caresse mon bras et gémit déjà. J'appuie un peu plus fort, elle esquisse un doux sourire de satisfaction. 

À cet instant, elle ressent un fort élancement et je la sens doucement mouiller sur moi. Lauren est à bout de souffle, et c'est alors que je prépare deux doigts...

— Si tu veux crier, crie. Laisse toi aller, c'est tout ce que je veux.

— Qu'est-ce qui te fait croire q... CAMIIIILAAAA !!!

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Je suis désolée mais la fin est drôle !!! Et puis j'étais obligée !! Je crois qu'on arrive à la fin de cette scène torride, mais ne vous inquiétez pas, il y en aura d'autres !

𝐓𝐡𝐞 𝐤𝐞𝐲 𝐭𝐨 𝐦𝐲 𝐜𝐥𝐨𝐬𝐞𝐭 [CAMREN]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant