Dernière danse

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Après avoir laissé Jedusor, Hermione se dirigea à la hâte vers la salle commune des serpentards. Il était déjà tard, 1h du matin, et personne ne se trouvait dans les parages. Elle monta rapidement les escaliers de son dortoir et commença à faire ses valises en silence. Elle tremblait, ce qui ne l'aidait pas particulièrement à mettre de l'ordre dans ses affaires. Elle avait torturé. Elle n'avait pas aimé ça, mais elle l'avait fait avec sang froid. Elle avait même utilisé la magie noire! Hermione n'avait jamais eu l'intention de marqué Jedusor. Mais de le voir devant elle, elle avait voulu se venger. Elle lui avait tatoué, à vie, son patronus. Quelle idiote! 

Mais il était trop tard pour les remords. Ses valises faites, elle les fit flotter derrière elle et les cacha sous la cape d'invisibilité de Harry. Elle re-descendit ensuite dans la salle commune. Là, elle se figea. Abraxas l'attendait, un grand sourire aux lèvres. Elle avait prié pour ne pas le croiser. Il ne devait pas savoir, pas avant que le jour se lève, avant que tout soit en place. 

- Hermi', me feras-tu le plaisir de me suivre? demanda ce dernier avec un clin d'oeil. 

Elle n'hésita pas. Tant pis, elle se permettrait ce petit contre-temps. De toute manière, il était si tard que Dumbledore dormait déjà, elle le réveillerait quoi qu'il arrive. 

- Bien sûr Ab'! Où m'emmènes-tu? 

Il lui répondit d'un clin d'oeil et l'invita à le suivre, après les avoir dissimulé d'un sort. Elle le suivit, prenant soin de ne pas lui faire entendre les bagages qui les suivait. Il la guida dans un couloir qu'elle ne connaissait presque pas, rempli de ce qui semblait être des salles de classes désaffectées. 

- J'ai vérifié, ils les utilisent comme entrepôts! souffla Abraxas. Ils ne viennent pas surveiller. Eeeeet... Voilà notre destination! 

Il ouvrit une porte et dévoila une pièce chaleureuse qui n'était autre qu'une chambre. Un grand lit trônait dans la pièce, le sol était recouvert d'un tapis moëlleux et il y avait même une petite table, sur laquelle se trouvait des pâtisseries et un service à thé, avec deux chaises. D'un mouvement discret de baguette, Hermione plaça ses valises dans un coin et sourit à Abraxas. 

- Tu es très doué en métamorphose. Que me vaut ce plaisir? 

- J'ai pensé que tu aurais envie d'un peu d'intimité. 

- Et ce avec toi? rit-elle. 

- Si tu veux, j'appelle Septimus ou Arcturus... souffla le serpentard, un peu vexé. 

- Je plaisantais. Et puis j'ai faim! 

Elle leur servit un thé, chaud, et mangea quelques pâtisseries. Abraxas fit de même, un sourire en coin. 

- Fais gaffe Hermi', si tu continues à tout manger, tu vas finir par avoir le même embonpoint que Slug'! 

- J'ai encore de la marge Ab', alors que toi... 

Il rit. 

- C'est que le serpent mordrait! lança Abraxas. 

Hermione se leva et vint s'asseoir sur ses genoux. Elle lui mordilla gentillement le lobe de l'oreille, le faisant frissonner.  

- Effectivement, fais attention, je peux mordre! rit-elle. 

Il l'embrassa tendrement puis plus passionnément. 

- Je crois que j'ai envie d'une pâtisserie bien plus appétissante que tout ce qu'il y a sur cette table, lui souffla-t-il à l'oreille. 

- Me comparerais-tu à de la nourriture, espèce de goinfre? 

Retour dans le passé [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant