Une nouvelle journée commençait des lors que mon réveil eu sonné. Comme toujours, j'eu du mal à me lever et j'avais cette impression que plus les années passaient plus ce mal s'accroissait. Chaque matin était une nouvelle épreuve.
Après m'être rendormie deux ou trois fois, je ne prenais plus la peine de compter, le stress me fit sortir de mon lit. Je jetais un rapide coup d'œil à ce fameux réveil et y lu : 8h43. J'étais en retard.
Après avoir fit l'impasse sur le petit déjeuner, bien que je susse pertinemment que les futurs gargouillements de mon ventre me les feraient regretter, je me dirigeai dans la douche avec ma brosse à dent à la main ainsi que mon dentifrice dans l'autre. Chaque matin, cette même histoire se répétait et bien que chaque soir je me faisais promettre de me coucher plus tôt, rien n'y était fait. C'était un peu devenu mon « quotidien » d'être en retard dorénavant. Une fois ma douche prise et mes dents brossées, je me dirigeais vers mon placard en tenant toujours d'une main ma serviette autour de ma poitrine qui menaçait de tomber. Je choisis ma tenue de la journée choisie une paire de chaussure, une veste et attrapa mon sac sur une chaise non loin de moi. La journée pouvait enfin commencer.
Tout d'abord, ma matinée commença par la prise d'un premier bus pour arriver enfin au métro car oui, c'était comme ça lorsque l'on vivait dans une petite ville de banlieue. Malheureusement, j'étais tombée sur un beau jour de grève comme les employés de la SNCF avaient l'habitude de nous imposer. J'avais déjà une bonne demi-heure de retard alors il est vrai que j'eu un moment d'hésitation entre y aller ou rentrer chez moi. Mais, cela ne dura pas car enfin, le métro tant attendu arriva toujours dans le même boucan que les autres jours. Ce son m'insupportait au plus au point. Mais bon, tout de même pas autant que le métro lui-même. Toutes ces odeurs et tout ces gens mal élevés, je n'en pouvais plus. Devoir attendre 10 minute de plus car il m'était impossible de rentrer dans le métro qui se présentait me rendait folle. Et pourtant, j'y était obligé.
Enfin, après avoir passé une bonne partie de la matinée dans les transports en commun j'arrivai enfin face au grand bâtiment surmonté de cette grande enseigne qui me servait de « lieu de travail ». A peine eu-je le temps de rentrer que ma supérieure me sauta dessus.
- June Johnson ! Vos retards commencent à devenir récurrents ! Il va falloir me changer ça si vous ne voulez pas que votre travail ici se finisse mal.
Bien que j'eu envie d'attraper son coup entre mes deux mains, je me retins et me contentai de baisser la tête et de répondre poliment ce que je me devais de répondre.
- Oui madame, ça n'arrivera plus.
Elle roula des yeux avant de les rivés une nouvelle fois sur moi.
- Et avant que je n'oublie, ajouta-t-elle, M. Knill souhaite vous voir. Il vous attend dans son bureau.
Elle tourna les talons rapidement laissant sa chevelure blonde voler quelques instants avant qu'ils ne retombent parfaitement sur ses épaules. Un petit sourire se dessina sur mon visage tandis que je me dirigeais vers l'ascenseur afin de rejoindre l'étage où se trouvait mon grand patron, M. Knill.
J'ouvris doucement la grande porte qui nous séparait et laissa passe ma tête dans l'embouchure. Je souris à pleine dents lorsque nos yeux se rencontrèrent puis entrai dans la pièce.
- Bonjour, M. Knill. Vous souhaitiez me voir n'est-ce pas ? Dis-je sur un ton moqueur.
- C'est exact, répondit-il alors.
Je refermai la porte derrière moi et pris place sur le siège face à son bureau.
- J'ai besoin que tu m'éclaire sur le restaurant que je vais réserver pour ton anniversaire. Peux-tu le choisir s'il-te-plaît ? Demanda-t-il.
- Très bien, je t'envoie le numéro dans quelques minutes.
Il me sourit avant que je ne me redirige vers la sortie.
Cela faisait déjà 10 mois que nous étions ensemble. Je savais très bien que sortir avec son patron pouvait repousser quelques personnes mais pour ma défense on se voyait déjà pas mal avant même que je sois recruté dans son entreprise. Mais, ma situation m'allait très bien comme elle était et j'étais épanouie dans ma vie.
Dès mon arriva dans ma pièce, je m'assis à mon bureau et explora l'ensemble des possibilités de restaurants pour le soir. Je fis mon choix et envoyai le nom et le numéro à Astrid, à savoir Astrid Knill.
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No feelings
RomanceLa première fois? Il lui a fait mauvaise impression. La deuxième fois? Peut-être s'est-il excusé au près d'elle. Au fur et à mesure que le temps passe, c'est lycéens apprennent à se connaître mais est-ce que le destin sera d'accord avec la tournu...