épilogue

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Quelques années plus tard.


- Noriko !! Arrêtes de te faire belle et dépêches-toi !
- Oui, oui j'arrive ! Ce que tu es impatient dis donc !

La blonde dévala les escaliers dans une magnifique robe de soirée rouge et un chignon bien serré. Yoichi la regarda avec et tendit une main vers elle d'une manière galante.

- On va encore être les derniers, la sermonna-t-il.
- Tu sais bien que j'aime me faire désirer, susurra-t-elle.

Ceci sonna comme une promesse et les yeux du bicolore s'allumèrent de désir.

Ils finirent par arriver, mais comme Yoichi s'y attendait, ils étaient bien les derniers.

- Ça ne change pas de d'habitude, le taquina Ibuki.
- Ferme-là, toi. Occupes-toi plutôt de ta femme. Je suis sûr que Mao se languit de ton sens de l'humour.
- Les derniers seront les premiers à boire ! Affirma Akio, un verre de vin rouge à la main.
- Ne vas pas te bourrer la gueule dès le début de la soirée, le sermonna Ren. Donnes un bon exemple à Reina et Kaede.

La petite sœur de Ren était désormais une belle jeune femme aux cheveux argentés et aux yeux jaunes qui faisait chavirer bien des cœurs, bien que le sien appartienne déjà à Kaede, et ce, depuis déjà dix ans. Elle rit en voyant son frère et Akio se disputer et alla s'asseoir aux côtés de sa copine qui lui embrassa la joue.

Il s'agissait d'une soirée entre amis, chaque année, à la même date, ils se réunissaient tous ensemble, pour lever leurs verres à ceux qui avaient sacrifié leurs vies pour les leurs.

Quand tout le monde fut bien assis à sa place, Haru se leva et frappa dans ses mains.

- Bien, je suis heureuse que vous ayez tous pu venir encore une fois. Aujourd'hui cela fait dix ans que le monde fut sauvé de la folie de mon père, même si cela avait demandé beaucoup de sacrifices. Si nous continuons à nous réunir chaque année, le même jour, tous ensemble, c'est pour ne pas oublier. Ne pas oublier les personnes que nous avons perdu, que ce soit un frère, une amie, un ami devenu ennemi puis sauveur, des gens que certains d'entre nous connaissaient, d'autres non. Une chose est sûre, aujourd'hui, nous levons nos verres en mémoire de ces fières âmes parties bien trop tôt et qui ont eu le courage de se dresser contre le mal. Même si cela signifiait pour eux d'être rejeté par tout ce en quoi ils croyaient, leurs maisons, leurs amis. Merci.
- À eux !

Ils levèrent tous leurs verres et trinquèrent ensemble, le bruit des verres s'entrechoquant résonna dans la nuit noire, éclairée par la pleine lune qui brillait d'une belle couleur argentée.

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FIN
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no magicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant